La problématique se présente généralement sous la forme d'une question qui peut commencer par « dans quelle mesure », « en quoi », « comment ». Souvent, on n'arrive à la formuler qu'après avoir fait le plan : c'est normal, pas de panique ! Le nom n'est pas un hasard : une bonne problématique doit poser un problème.
Une bonne problématique doit être simple, précise, concise et cohérente. Il ne s'agit pas de faire une phrase de dix lignes. Les concepts doivent être clairement posés dans la problématique mais seront définis dans l'introduction.
Tout d'abord vous donnez une brève réponse au sujet (3 ou 4 phrases maximum). Cette brève réponse que l'on appelle le fil conducteur va ensuite être transformée en un ensemble de questions à partir desquelles vous formulerez la problématique.
Pour résumer, le cheminement à adopter pour reformuler de manière efficace et pertinente la problématique est donc : Dans un premier temps, identifier sans jugement et sans projection, mais avec une extrême empathie, les besoins des différentes parties-prenantes concernées par la problématique.
Rédiger la problématique
Pour faire émerger le problème, on part d'un constat, que l'on explique et auquel il faut donner un contexte. On pose la problématique (deux questions maximum). On propose d'y répondre en deux ou trois parties, qui correspondent aux principaux arguments ou hypothèses choisis.
Une formule assez simple est souvent utilisée pour annoncer un plan : « Afin de répondre à la problématique posée, il serait intéressant d'étudier en premier lieu (axe I), puis en second lieu (axe II) ». L'annonce doit être explicite et claire, et suivant une certaine logique.
La problématique d'une dissertation est la question à laquelle l'auteur doit répondre par une argumentation étayée.
Comment trouver l'idée de l'argument
L'examinateur doit donc retrouver les mêmes qualités fondamentales du raisonnement à tous les niveaux du plan détaillé : la pertinence, la fluidité, et la progressivité. Ainsi, l'idée de l'argument doit être PERTINENTE par rapport à l'idée de la grande partie qu'elle développe.
Voici quelques exemples : « Pour répondre à cette question, nous étudierons d'abord ….. , puis ……………….. . » « Ce problème sera analysé sous deux angles, d'abord………. , puis, ………………… » « Répondre à cette question, c'est d'abord s'interroger sur …… , puis sur ………., (enfin sur …………..) »
La problématique de recherche présente l'ensemble des concepts, des théories, des questions, des hypothèses, des méthodes et des références qui contribuent à clarifier et à développer un problème de recherche. Ces informations sont groupées en deux grandes catégories.
Les noms problème et problématique prêtent souvent à confusion. Un problème est une difficulté, un ennui, une question à résoudre. Une problématique est un ensemble complexe de problèmes dont les éléments sont intimement liés. Ce substantif est peu souvent employé dans la langue de tous les jours.
La problématique est un problème plus large posé par l'énoncé du sujet. C'est une question qui permet à la fois de délimiter le sujet, d'orienter ta démonstration et de reformuler le problème que tu perçois derrière le sujet.
Les premières lignes de l'introduction doivent présenter, dans un contexte général, la nature du sujet qui sera traité, un exemple tiré du sujet d'actualité, ou un fait historique. Le lecteur est ainsi fixé, dès le départ, sur le thème. Ces quelques lignes doivent éveiller son intérêt, attirer son envie de lire.
La problématique est définie dans le dictionnaire Robert comme « l'art de poser les problèmes ». Problématiser, c'est donc être capable d'interroger un sujet pour en faire surgir un ou plusieurs problèmes.
Il s'agit d'une réponse rédigée et construite. Le candidat doit montrer qu'il a acquis des capacités d'analyse, qu'il maîtrise des connaissances, sait les sélectionner et l'organiser de manière à répondre à la problématique de la question. L'intitulé de la question suggère des éléments de construction de la réponse.
L'annonce de plan se situe à la toute fin de l'introduction, juste après l'exposé de la problématique. Son objectif est de présenter au lecteur la structure de la copie : on va rapidement expliquer quelles sont les grandes parties et comment elles s'articulent.
La formule « question problématisée » indique que la problématique n'est pas à construire. L'introduction a donc pour objet essentiel de présenter le plan qui sera choisi pour la réponse.
Le mot « préjugé » a surtout sa place dans l'introduction – et plus précisément dans la problématisation – même s'il peut également être trouvé aux différents bilans d'étape de la rédaction. Ses alternatives sont « lieu commun », « opinion », « doxa », « sentiment prévalent », « impression », « mentalités », etc.
décrire le problème (la question, l'idée, la situation) de recherche; définir les objectifs de la recherche; prévoir la portée ou les retombées de la recherche; rédiger la problématique de recherche.