On fixe au préalable une lisse en bois sur le chevron d'arêtier de la charpente. On installe ensuite un closoir, puis on place les tuiles d'arêtier en commençant par la première tuile à l'endroit le plus bas de la pente. Cette première tuile est appelée tuile d'about.
Pour fixer les jonctions faîtières/arêtiers, il sera préférable d'utiliser la vis en inox avec rondelle EPDM fournie. Une fois correctement placée, la jonction faîtières/arêtiers en terre cuite empêchera l'humidité et les petits nuisibles de pénétrer sous les tuiles.
Montez sur l'échelle de mur jusqu'au toit. Attachez votre longe avec un mousqueton à l'échelle de toit, sur le barreau accessible le plus haut. Vous pouvez maintenant vous déplacer sur le toit en toute sécurité, en veillant à toujours conserver l'attache de la longe au-dessus de vous.
C'est le faîtage traditionnel par excellence.
Les faîtières sont posées sur un lit de mortier de chaque côté de cette dernière en appui sur les versants. Ce mortier lissé au bas de la faîtière est nommé. Un espace doit être fait entre chaque faîtière pour que le couvreur puise y faire le joint avec une crête.
Le mortier de couverture DM de Sakret est destiné à la pose de tuiles faîtières. Il s'utilise également comme mortier de faîtage pour tuiles.
Le ciment naturel PROMPT, utilisé en mélange avec la chaux permet de réaliser les scellements de tuiles de faîtages, de rives et la réalisation de solins.
Marcher sur l'ardoise installée peut la casser et créer des dommages qui ne sont pas immédiatement visibles, et l'usure se révélera avec le temps. Par exemple, j'ai vu de nombreuses fissures et cassures au niveau des trous de clous sur des toits en ardoise sur lesquels on a marché pendant l'installation.
L'ardoise se pose sur une toiture avec une pente minimale de 26 %. Le zinc, selon le type choisi, se pose sur un toit de maison dont la pente minimale se situe entre 5 et 20 %.
On peut ainsi poser de l'ardoise sur des toits ayant une pente de 20 % (minimum admissible), avec des ardoises de 46 × 30 ou 60 × 30 cm.
- Connecter la corde de travail avec terminaisons cousues. Retirer la cordelette depuis l'autre coté du bâtiment afin de faire passer la corde de travail au dessus du toit. - Ancrer la corde de travail (coté opposé de la zone de travail) à l'aide d'anneaux d'ancrage ou de sangles réglables sur une structure fiable.
Le faîte (ou faite en nouvelle orthographe) est la ligne de rencontre haute de deux versants d'une toiture. Le faîtage (ou faitage en nouvelle orthographe) est l'ouvrage qui permet de joindre ces deux parties. Il doit assurer l'étanchéité de la couverture d'un bâtiment, ainsi que sa solidité.
On considère que 2 à 6 heures en moyenne sont nécessaires pour une pose ou une rénovation complète de faîtage. Les artisans facturent en général entre 40 et 60 € de l'heure pour ce type de travaux. Prévoyez donc un budget allant de 80 à 360 € en moyenne pour la main-d'œuvre.
Le toit en ardoise synthétique a une longévité d'une cinquantaine d'années, soit une durée bien inférieure à celle de la toiture en ardoise naturelle qui dépasse couramment les 100 ans.
On choisira, pour les toitures à faible pente, des plaques métalliques nervurées ou de longues feuilles métalliques en zinc, cuivre et aluminium. En effet, pour des toits dont la pente se situe entre 0 et 15 %, les ardoises, tuiles plates ou tuiles canal ne peuvent être utilisées.
Le meilleur rapport qualité/prix pour les toits à faible pente demeure la membrane élastomère soudée qui vous assure une étanchéité complète de la toiture et de tous ses accessoires. Il existe aujourd'hui plusieurs couleurs qui permettent un agencement harmonieux avec votre revêtement.
Pour calculer la pente, tu as besoin de deux données : la longueur de la surface sur laquelle se trouve ou devrait se trouver la pente, et la différence d'altitude entre le point le plus haut et le point le plus bas de la surface. Tu divises les deux données entre elles et tu multiplies le résultat par 100.
Pour une toiture en tuile, la pente va de 13% à 45% en fonction du type de tuiles. Les toitures en zinc, toujours en fonction du type de zinc, supportent des pentes de 5% à 20%. L'ardoise à besoin d'au moins 26%. Le chaume nécessite une pente minimale de 35% à 45%.
Par exemple : Si la hauteur entre le faîtage et l'égout est de 2 mètres et que la longueur de la surface du pan projetée en plan est de 4 mètres, alors le calcul sera de 100 x (2/4) = 50. La pente de la toiture devra donc être de 50%.
L'ardoise naturelle est un matériau très résistant
Pouvant facilement dépasser une centaine d'années, elle ne craint pas les intempéries et s'avère en outre résistante au feu. Qu'il s'agisse de grands froids avec des gelées ou d'importantes chaleurs, l'ardoise ne bouge pas et garde ses propriétés.
Appliquer une protection hydrofuge
Pour préserver la qualité de vos tuiles, nous recommandons d'appliquer un traitement hydrofuge. Ce type de traitement imperméabilisera votre toit et le protégera durablement contre les intempéries le développement des mousses, les champignons.
Pour réaliser une isolation par l'intérieur de la toiture en ardoise, il faut installer l'isolant sous ou entre les chevrons de la charpente. Parfois, un cadre en bois est également installé pour renforcer la solidité de l'ensemble.
L'exutoire de la souche doit être situé au minimum à 40 cm au dessus du faîtage et de toute construction distante de moins de 8 mètres. Sauf si, du fait du faible encombrement de cette construction, il n'y a pas de risque que l'exutoire de fumées se retrouve dans une zone de surpression.
L'étanchéité au niveau du mur se fait avec un mortier, celui-ci peut-être amélioré en incorporant du latex dans l'eau de gâchage. Mouillez le mur abondamment et à l'aide d'une truelle, reliez le mur à la partie étanche du solin grâce à un joint en biais d'environ 10 cm.
Le relief central peut parfois se présenter sous la forme d'une côte, elle est alors nommée tuile à côte. Elle était très utilisée dans le Bassin d'Arcachon et en Île de France au XIXe siècle.
Pour une toiture en ardoises naturelles, le prix va osciller entre 100 et 150 € du m², soit pour 100 m2, de 10 000 à 15 000 €. Pour une toiture en ardoises synthétiques, le prix oscillera entre 50 et 70 € du m² soit pour 100 m² de 5 000 à 7 000 €.