La morale des épicuriens est qu'il revient à chacun de bâtir son propre bonheur. Il s'agit d'une philosophie de la connaissance et de la morale, qui fait intervenir le libre arbitre, notre liberté. A chacun d'agir selon sa conscience pour vivre « la vie bonne ».
Doctrine d'Épicure et de ses disciples, en particulier Lucrèce. L'épicurisme repose sur une physique matérialiste selon laquelle n'existent que le vide et les atomes. Ceux-ci composent les corps et les mondes qui s'agrègent et se désagrègent de manière imprévisible.
L'épicurisme est un courant issu de la philosophie antique ayant pour objectif principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires ». C'est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être soit qualifiée d'hédonisme raisonné, soit d'eudémonisme.
Qui recherche les plaisirs que la vie peut lui apporter. Exemple : Etre épicurien, c'est profiter des plaisirs simples de la vie ! Relatif à Epicure, philosophe grec du IVème siècle avant J.C. qui privilégiait les besoins primaires du corps.
Pour Épicure, c'est très simple, le plaisir est le bien et la souffrance est le mal. Mais derrière cette apparente simplicité se cache un système moral complexe qui nécessité l'usage de la raison afin de bien distinguer les « bons plaisirs » et écarter les « mauvais plaisirs ».
Les désirs qu'Épicure désigne nomme « non naturels et non nécessaires » doivent être évités. Ceux-là n'apporteront jamais le bonheur. Ce sont les richesses, l'ambition, la gloire, le désir d'immortalité…, mais aussi l'amour passionnel ou le perfectionnisme.
les désirs naturels nécessaires i) à la survie (satisfaire les besoins vitaux) ou ii) au bonheur (éviter la douleur, philosopher, avoir des amis) ; les désirs naturels non nécessaires aux deux finalités (ex : le désir sexuel, les satisfactions esthétiques).
La sagesse épicurienne ou la modération des désirs
Epicure, qui vivait au IIIè siècle avant J. C., pense, lui aussi, que le but de la vie humaine est d'obtenir le bonheur. Il est de plus d'accord avec les hommes modernes : le moyen de parvenir au bonheur est le plaisir né de la satisfaction des désirs.
Pour être heureux, un homme doit s'abstenir d'avoir de l'aversion pour les choses qui ne dépendent pas de lui et transférer son aversion vers les choses qui dépendent de lui mais qui ne sont pas souhaitables, les « choses contraires à la nature », comme le dit Épictète (Enchiridion, 2 ).
Epicure et la canonique :
Sont critères du vrai les sensations, représentations sensibles, directes et exacte de la vérité. Aux yeux d'Epicure, tout ce qui est perçu, loin d'être subjectif et relatif, est au contraire vrai, réel et véridique.
La Contingence dans les lois de la nature et la liberté dans l'homme selon Épicure. Selon Épicure, il est deux idées également capables de troubler l'esprit humain et dont il importe également de se délivrer pour jouir de la sérénité intellectuelle.
Confucius. “Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu'il réside dans la façon de la gravir.”
Épicure et sa pratique philosophique défendent l'idée que le but principal de l'existence est le plaisir, passant avant toute chose par l'absence de douleur. Ainsi il considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance.
L'hédonisme est plus précis car il affirme que c'est par la recherche du plaisir qu'on trouve le bonheur. L'épicurisme précise qu'il faut rechercher surtout les plaisirs simples et naturels. L'épicurisme est donc un type particulier d'hédonisme, qui lui-même est une des approches possibles de l'eudémonisme.
Épicure va proposer une nouvelle méthode pour atteindre l'ataraxie. Il admet que l'homme est porté par le désir et les plaisirs; il est vain par conséquent de passer sa vie à lutter contre sa propre nature. Cependant, loin d'accepter tous les plaisirs, il affirme que tous ne se valent pas.
Le bonheur n'est pas un bien parmi d'autres, il n'est même pas, en toute rigueur, un bien (car alors seraient suprêmement désirables, non le bonheur, mais le bonheur plus les autres biens, et ce serait cette somme qui serait le bonheur), et pourtant « la chose la plus désirable de toutes » (I, 5), qui seule est ...
Le bonheur C'est d'aimer une femme et c'est d'être aimé d'elle Sans raison, sans contrainte et parce qu'elle est belle ! L'argent, c'est comme les femmes : pour le garder, il faut s'en occuper un peu ou alors... il va faire le bonheur de quelqu'un d'autre.
Ainsi pour Épicure, il ne faut pas avoir peur de la mort en elle-même puisque : « Le mal qui nous effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là, nous n'existons plus » (Lettre à Ménécée).
- Epicure. Quand on est jeune, il ne faut pas attendre pour philosopher et quand on est vieux, on ne doit pas se lasser de la philosophie, car personne n'est trop jeune ni trop vieux pour prendre soin de son âme. Cette phrase de Epicure contient 39 mots.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
Pour les adeptes du stoïcisme (chez Epictète il apparaît comme le complément de l'apatheia, l'absence de passion), l'ataraxie désigne un état acquis grâce à la méditation et un travail sur soi, notamment l'étude de leur doctrine.
Epicure dénombre trois types de désirs : désirs naturels et nécessaires (boire, manger, dormir) désirs naturels et non nécessaires (sexe) désirs non naturels et non nécessaires (richesse, gloire…)
Contrairement aux épicuriens pour qui chaque personne est une individualité qui agit et pense différemment, les stoïciens estiment eux que chaque être correspond à un tout et que les choses arrivent nécessairement comme elles arrivent.