La digiscopie (digiscoping en Anglais) est l'art de prendre des photos avec un appareil numérique (DIGItal) au travers d'une longue-vue (spotting SCOPe). Par rapport à un appareil photo doté d'un super téléobjectif, la digiscopie offre l'avantage de grossissements encore plus forts, avec un matériel moins onéreux.
Une longue-vue se tient généralement dans la main, comme des jumelles. Contrairement au télescope, la longue-vue ou lunette terrestre, doit fournir une image droite. Pour redresser l'image donnée par l'objectif, un dispositif optique est placé entre l'objectif et l'oculaire.
Présentation de la digiscopie.
En venant placer l'appareil photo juste derrière l'oculaire de la longue-vue, à l'emplacement prévu pour notre œil, le miracle se produit et l'on arrive à photographier l'image formée par l'oculaire de la longue-vue, destinée initialement à notre œil.
La longue-vue Celestron Regal M2 65ED est sans doute l'une des plus performantes du marché. De jour comme de nuit, elle fournit des images aussi nettes que possible. En son sein se trouvent des optiques multicouches, notamment des prismes BAK4 et un objectif en verre à très faible dispersion (ED).
En général, les grossissements les plus utilisés sont situés entre 20 x et 50 x: ils conservent une bonne qualité optique; au-delà l'image devient plus sombre et moins précise. Sans oublier qu'un rapprochement de 50 x vous permet d'observer un objet situé à 1000 m comme étant à ... 20 mètres (1000 m / 50 x =)!
Le grossissement
C'est le critère principal à prendre en compte lors de votre choix. Le grossissement est indiqué par le ou les premiers chiffres de l'appellation. Une longue-vue 30 x 50 à donc un grossissement x 30. Plus le grossissement est élevé, plus l'image de l'élément observé est rapprochée d'autant de fois.
Pour le choix nous préférerons une longue-vue de grossissement allant de 30 à 80 avec un diamètre d'objectif variant entre 85 mm et 95 mm. Elle doit aussi être lumineuse et robuste ainsi qu'étanche.
La longue-vue est une lunette d'observation monoculaire qui offre des grossissements entre 20 et 80 fois, selon l'oculaire utilisé.
Des jumelles à large objectif sont aussi plus lourdes et encombrantes. Si vous recherchez des jumelles particulièrement puissantes et lumineuses nous vous conseillons de vous tourner vers un diamètre d'objectif entre 50 et 110 mm.
Si vous voulez pratiquer la digiscopie (lire La digiscopie), il vaut mieux choisir une longue-vue à grand diamètre d'objectif (> 70 mm) (ce qui permet d'augmenter la quantité lumière entrante) et à verres spéciaux (pour réduire les aberrations chromatiques).
Le matériel nécessaire pour pratiquer la digiscopie
un appareil photo compact (ou bien un reflex ou un hybride), un smartphone ou une tablette. un déclencheur souple (dans le cas d'un appareil photo compact, pour limiter les tremblements) un adaptateur. une longue-vue.
Quand il y a trois miroirs, on retrouve l'effet d'inversion. C'est pourquoi les télescopes, qui incluent en général deux miroirs, réalisent un retournement à 180° exactement comme un sténopé ou une lunette utilisée sans renvoi coudé : il n'y pas d'effet “miroir”.
Jusqu'à une distance de 100m, une longue-vue de 60-65mm de diamètre avec un zoom de type 16-48 sera suffisante et offrira l'avantage de la compacité et d'un prix plus abordable. Au-delà, la longue-vue devra avoir un diamètre d'objectif de l'ordre de 80mm et sera équipée d'un zoom de type 20-60.
Le grossissement exprime l'agrandissement des sujets : plus il est important, plus on pourra observer les oiseaux de loin. Les jumelles grossissant 8x et 10x sont les plus recommandés pour l'ornithologie car elles sont à la fois assez lumineuses et pas trop lourdes.
L'importance de la pupille de sortie
La pupille de sortie se calcule en divisant le diamètre de l'objectif du monoculaire par son grossissement. Par exemple, un monoculaire 8×40 donnera une valeur de pupille de sortie de 5 mm. Il s'agit du diamètre de l'image grossie que va vous offrir votre monoculaire.
Une paire de jumelles à grossissement 100x est une paire de jumelles qui permet d'observer des éléments très loin jusqu'à plusieurs kilomètres. Ainsi, un modèle à grossissement 100x par exemple rapproche les images 100 fois plus près de l'utilisateur.
L'observation de la Voie lactée et de beaucoup d'objets du ciel profond (amas d'étoiles, nébuleuses, galaxies) se fait à faible grossissement (par exemple 40 à 50 fois) pour garder une bonne luminosité et l'agrément d'un grand champ de vision.
L'utilisation que vous allez faire de la lunette déterminera la taille et la performance nécessaire. L'observation à courte distance et dans un milieu bien éclairé permettra l'utilisation d'une lunette de petit diamètre, une 15-45×65 suffira amplement aux besoins.
Un télescope de 200 mm donnera, sous un ciel sombre et calme, de magnifiques images des faibles amas d'étoiles, nébuleuses ou galaxies lointaines.
Pour l'ornithologie et observer la nature en général, les jumelles de format 10x42 sont idéales. Le facteur de grossissement 10x est favorable pour les oiseaux, sujets de petite taille et qui ne se laissent pas approcher.
Le mode d'emploi est assez simple : visez un objet à distance moyenne et faites une mise au point approximative, puis tournez la molette de réglage de dioptrie jusqu'à obtenir exactement le même rendu aux deux yeux. Perfectionnez la mise au point et corrigez à nouveau le réglage de dioptrie au besoin.