C'est simple : on commence "quand on a ses règles et qu'on en a besoin". Vous pouvez donc être rassurée. Si votre adolescente le désire – elle doit bien sûr être prête -, elle peut tout à fait prendre la pilule, à moins qu'elle ne préfère un autre mode de contraception (implant, stérilet…).
Quel contraceptif est le mieux adapté à une adolescente ? Dr Claire Jeandel : "Une pilule classique en première intention. Les jeune filles ont très peu de risque de complications sous pilule. De plus, elle doivent avoir une contraception efficace car l'activité des ovaires entraîne une forte fertilité à cet âge".
La pilule contraceptive est entièrement gratuite pour les mineures de 15 à 18 ans. Dans ce cas, la prescription est confidentielle et protégée par le secret professionnel. Il n'y a pas d'âge pour prendre la pilule, elle doit être évoquée avec sa fille quand la vie sexuelle débute.
Pas besoin de l'accord de vos parents !
La loi est très claire : “Le consentement des titulaires de l'autorité parentale ou, le cas échéant, du représentant légal n'est pas requis pour la prescription, la délivrance ou l'administration de contraceptifs aux personnes mineures” (art. L.
Ramené au coût par cycle, le coût des pilules varie de 3 à 10 €. Certaines formes sont remboursées, d'autres pas : c'est une question qu'il ne faut pas hésiter à poser à votre gynécologue ou à votre médecin. Les patchs et les anneaux sont plus chers (environ 15 € par cycle, non remboursés).
Les pilules contenant du lévonorgestrel sont à privilégier en premier intention, préconisait la HAS en 2012 (3), contrairement aux pilules de 3e génération (contenant du désogestrel ou du gestodène), et de 4e génération (contenant de la drospirénone), dont la prise est associée à un risque accru d'accidents ...
Quelle contraception choisir ? "Généralement, pour une première contraception, il est extrêmement rare de proposer une méthode sans hormones comme le DIU au cuivre ou une méthode locale", indique d'emblée la gynécologue. On conseillera plutôt à la jeune fille d'associer les contraceptions hormonales.
Depuis le 1er janvier 2022, la pilule de même que les autres contraceptifs remboursables (stérilet, implant contraceptif) est délivrée sans avance de frais, donc gratuitement, et prise en charge à 100% par l'Assurance maladie pour les femmes de moins de 26 ans, précise le site du ministère de l'Intérieur (sous réserve ...
Si c'est une pilule progestative, elle sera efficace au bout de 48 heures à condition de prendre le premier comprimé de la plaquette le premier jour des règles. En revanche, si le premier comprimé est pris après, il faudra utiliser des préservatifs pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
Comment prendre ces contraceptifs oraux
Les pilules combinées doivent être prises tous les jours à heure fixe pendant 21 jours s'il s'agit d'une plaquette de 21 comprimés. La femme attend ensuite 7 jours avant d'en recommencer une nouvelle.
Où les trouver ? - En cabinet : on peut donc consulter son médecin traitant ou aller voir un/une gynéco qui travaille en libéral. Il/elle peut nous recevoir seule et l'entretien reste confidentiel. - Dans un centre de planification : Dans ce lieu de santé, on peut obtenir une pilule contraceptive.
Une vaste étude suédoise, publiée dans la revue Human Reproduction, confirme l'efficacité de la pilule oestroprogestative à soulager les douleurs menstruelles liées aux règles, appelées dysménorrhées en jargon médical. La moitié voire les trois quarts des jeunes femmes souffrent de douleurs pendant leurs règles.
Contraception : non, la pilule ne fait pas grossir mais change la forme du corps.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Se rendre au planning familial
Vous pouvez aussi vous faire prescrire une contraception dans un CPEF (Centre de Planification et d'Éducation Familiale) où des médecins, gynécologues ou sage-femme peuvent vous prendre en consultation. Et ce, gratuitement, anonymement et sans autorisation parental.
Si vous avez un cycle menstruel naturel spontané et que vous ne prenez aucun traitement contraceptif hormonal, le seul moyen de décaler la période de vos règles est de prendre un progestatif. Vous devez commencer le premier jour des règles précédant celles que vous voulez décaler.
Depuis le 1er janvier 2022, l'Assurance maladie prend en charge à 100 % et sans avance de frais, le coût de la contraception et les actes qui y sont liés (une consultation par an avec un médecin ou une sage-femme et les examens biologiques potentiels).
S'il est parfaitement utilisé, le préservatif (masculin ou féminin) est efficace à 98 %(1) contre les risques de grossesse et la propagation des maladies.
La réponse de l'expert
Seules quelques pilules ne supportent que 3 heures de décalage maximum, et c'est noté sur leur notice. Donc si vous avez pris régulèrement une pilule avec un décalage en deça du maximum autorisé, vous êtes très bien protégée contre une grossesse, même sans préservatif.
Les médicaments pouvant réduire l'efficacité de votre pilule sont les antibiotiques tels que rifabutine et rifampicine; les anti-épileptiques, les antirétroviraux et certains remèdes à base de plantes comme le millepertuis.
Dans certaines pilules micro-dosées (peu dosées en œstrogènes), ce sont les progestatifs qui font prendre du poids, mais plutôt à retardement, et on peut même en perdre les premiers mois.
Outre l'absence de règles et, avec elles, du lot d'inconforts qui les accompagnent habituellement, la prise en continu permet d'atténuer les symptômes parfois associés, tels que les douleurs abdominales, les maux de tête ou les changements d'humeur.