les mesures de conservation préventive, telles que le conditionnement, le microfilmage et la numérisation constituent aussi des moyens efficaces de réduire les conséquences des catastrophes. Il est beaucoup plus aisé d'évacuer des documents bien conditionnés.
La surveillance et l'alerte
Ses éruptions peuvent être détectées à l'avance grâce à des caméras et des capteurs positionnés sur le terrain. Ces outils de surveillance permettent de prévenir les populations et de préparer la gestion de crise.
Quelles sont les mesures qui peuvent être prises en prévention de catastrophes naturelles ? L'évacuation d'urgence de la population menacée et le fait de porter secours aux victimes font partie des mesures prises après la catastrophe naturelle ; il ne s'agit plus de prévenir, mais de faire face à la situation.
La mise en place de systèmes d'alerte et de gestion des crises. La promotion d'une agriculture durable et respectueuse de la biodiversité La sensibilisation des populations aux risques environnementaux et aux comportements à adopter en cas de crise.
En cas de phénomène naturel ou technologique majeur, la population doit être avertie par un signal d'alerte, identique pour tous les risques ( sauf en cas de rupture de barrage) et pour toute partie du territoire national.
Il existe trois niveaux de prévention
Elle se traduit par une évaluation des risques, un diagnostic approfondi et un plan d'actions. Cette approche est à privilégier car elle est la plus efficace à long terme, tant du point de vue de la santé des agents que de la qualité du service public.
La population doit connaître les vecteurs de diffusion des informations officielles : station(s) de radio et fréquence(s) associée(s), sites Internet des institutions, page de la mairie sur un réseau social, etc.
Développer une gestion forestière adaptative pour prévenir les incendies et améliorer la résistance aux sécheresses, Améliorer le rôle des forêts protectrices, notamment contre les crues torrentielles, Développer la surveillance des dynamiques des bassins versants pour réduire le risque torrentiel.
Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS)
Il existe deux manières de protéger la population. L'une se réfère à l'ensemble des missions relatives au secourisme qui sont assurées par les services dédiés tels que les Services Départementaux d'Incendie et de Secours (SDIS) et les services d'urgence.
Le risque peut être latent (il n'est pas encore manifeste), apparent (il se manifeste) ou disparu (il ne peut plus se manifester).
Quel est le moyen de prévention le plus efficace ? La prévention primaire reste la plus efficace puisqu'elle présente des effets positifs sur la santé mais aussi au niveau de la performance de l'organisation et ceci sur du long terme.
Les actions de prévention peuvent prendre des formes très diverses : information collective, information individuelle, développement des compétences psychosociales, dépistage, vaccination, traitements préventifs… On peut également considérer l'éducation thérapeutique du patient comme de la prévention.
Classiquement la prévention est répartie en trois grands domaines : primaire, secondaire et tertiaire. En 1948, l'OMS détermine que « la prévention est l'ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps ».
Les principales causes de catastrophes naturelles sont les changements climatiques progressifs et les processus naturels indépendants de la volonté de l'homme. La manière dont l'homme atteint l'environnement peut aussi accroître le risque de catastrophes naturelles.
Les inondations sont les catastrophes les plus fréquentes. Même les pays des zones tempérées ne sont pas épargnés et peuvent rencontrer des difficultés pour faire face à ce genre de phénomènes particulièrement violents.
Il existe cinq grandes familles de types de risques : Les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique.
Inondations, mouvements de terrains, incendies de forêt, avalanches, tempêtes, submersions marines, gonflements ou retraits des sols argileux, séismes, éruptions volcaniques, à des fréquences et à des degrés divers sont des évènements à l'origine de dommages plus ou moins importants, voire de catastrophes.
Selon l'UNDRR, la gestion des risques de catastrophe est le processus systématique d'utilisation des directives administratives, des organisations et des compétences et capacités opérationnelles pour mettre en œuvre des stratégies, des politiques et des capacités d'adaptation améliorées, afin de réduire les impacts ...
La solution : sensibiliser, communiquer avec un modèle : les plans de prévention des incendies de fôret qui obligent par exemple les particuliers à débrousailler leurs terrains. Parmi les autres mesures : mettre à jour tous les ans la carte des zones à risque, mutualiser les assurances au niveau européen ...
L'objectif est d'assurer un suivi aussi précis que possible de l'évolution de la situation, mais aussi d'informer la population qu'une alerte pourrait être émise, lui donnant ainsi la possibilité de prendre des dispositions pour mieux se préparer à l'arrivée du phénomène.
Le Système d'Alerte et d'informations aux populations (SAIP) est un ensemble d'outils qui permet d'avertir la population d'une zone donnée, d'un danger imminent et de l'informer sur la nature du risque et le comportement à tenir.
Le signal national d'alerte
Des essais ont lieu le premier mercredi de chaque mois à midi. Le signal est diffusé par tous les moyens disponibles et, notamment, par le système d'alerte et d'information de la population (SAIP) et les équipements des collectivités territoriales.