Pour évaluer les effets d'un séisme, il est possible de réaliser des cartes d'intensités sismiques. Plus les villes sont situées près de l'épicentre, plus les effets ressentis sont importants. Les intensités sismiques correspondent aux effets ressentis ou observés par l'Homme.
Les cycles sismiques d'une région ne sont pas forcément réguliers, loin s'en faut. Il est donc impossible à partir d'une simple analyse historique de prédire un séisme. Les sismologues doivent donc baser leur prévision sur d'autres observations : celles des phénomènes précurseurs.
Les prédictions à long terme - le risque sismique
Le plus simple consiste à étudier la récurrence des séismes en un lieu précis ainsi que leur périodicité dans le temps. Cette périodicité est expliquée par la théorie générale de la tectonique des plaques. Les plaques se déplacent à la surface de la Terre.
NON, les tremblements de terre ne sont pas prévisibles !
Il n'est actuellement pas possible de prédire les tremblements de terre car ils résultent de la combinaison de facteurs géologiques et physiques inconnus ou mal connus des scientifiques.
A retenir : Un séisme se manifeste par des secousses du sol brèves et brutales. Il provoque des déformations à la surface de la Terre (par exemple les failles). Dans les zones habitées, ces déformations entraînent des dégâts matériels et humains.
Il existe de nombreux types de tremblements de terre : tectoniques, volcaniques et explosion . Le type de tremblement de terre dépend de la région où il se produit et de la composition géologique de cette région. Les tremblements de terre tectoniques sont les plus courants.
Il n'est malheureusement pas possible de faire une véritable prédiction de tremblements de terre, car la plupart des signes précurseurs se produisent fréquemment sans qu'un séisme ne s'ensuive.
Les signes indiquant qu'un tremblement de terre peut se produire comprennent les pré-séismes, l'inclinaison du sol, les niveaux d'eau dans les puits et les heures d'arrivée relatives des ondes P et S.
La prédiction sismique se base sur la détection et l'interprétation de signes précurseurs : activité sismique inhabituelle, perturbations électromagnétiques, émanations de gaz, comportement animal, changement de niveau des nappes phréatiques, etc.
Les Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy) sont les régions de France où l'aléa et le risque sismiques sont les plus forts.
"Les failles qui existent encore sont des accidents géologiques. La tectonique des plaques s'accumule de façon préférentielle sur ces accidents de la croûte terrestre", complète Yann Klinger. Dans l'est de la France, les autres zones à risque se trouvent dans les Alpes, dans la plaine d'Alsace ou dans les Vosges.
Pour autant, la France est inscrite dans une zone de sismicité faible à "modérée, rappelle le professeur Frédéric Masson, géophysicien à l'université de Strasbourg. D'une façon générale, elle n'est pas confrontée à des séismes très forts.
Un phénomène chaotique
Certains scientifiques considèrent que le phénomène de la rupture sismique est chaotique et ne peut pas être prévu. Un petit séisme va avoir lieu, puis, de temps en temps, il va générer de manière accidentelle un gros séisme.
La fonte des glaciers et l'érosion modifient la force verticale s'exerçant sur la croûte terrestre, ce qui peut générer des séismes. Certains accroissements de la sismicité ont été aussi observés à la suite d'événements exceptionnellement pluvieux (mise en charge hydraulique de réseaux de failles).
Le tremblement de terre qui vient de se produire en Inde relance le débat sur la prévision des catastrophes naturelles. Plusieurs satellites, qui doivent être lancés dans les années à venir par le Japon et la France, ainsi qu'une coopération internationale renforcée, vont faciliter la télédétection des séismes.
En tenant également compte de la taille du pays, le Japon a enregistré le plus grand nombre de tremblements de terre au monde en termes relatifs. En février de l’année dernière, près de 60 000 personnes ont perdu la vie lors de graves tremblements de terre en Turquie et en Syrie.
Peu importe l'origine du tremblement de terre considérée, une très forte pression s'exerce dans la lithosphère. Les vibrations provoquées par cette pression se propagent dans toutes les directions. On nomme ces vibrations les ondes sismiques.
L'intensité d'un séisme dépend du lieu d'observation des effets causés par le séisme. Elle décroît généralement lorsqu'on s'éloigne de l'épicentre du séisme mais varie aussi selon la structure géologique.
Restez loin des fenêtres et des objets lourds. Si vous êtes à l'école, cachez-vous sous un pupitre ou une table et agrippez-vous bien. Tournez le dos aux fenêtres. Si vous êtes en fauteuil roulant, bloquez les roues et protégez-vous la tête et le cou.
la zone péripacifique (pourtour du Pacifique) et la boucle des Antilles, qui représentent 80% de l'activité sismique annuelle, les zones de dorsale océanique, une zone située à la limite des continents Eurasiatique et Africain, des Açores à Java.
Un tremblement de terre est une secousse de la surface de la Terre due à la libération soudaine d'énergie dans la croûte terrestre , ce qui entraîne la création d'ondes sismiques (également appelées ondes S).
Il existe deux types de tremblements de terre : les tremblements de terre tectoniques et volcaniques . Les tremblements de terre tectoniques sont produits par un mouvement soudain le long des failles et des limites des plaques. Les tremblements de terre induits par la montée de lave ou de magma sous les volcans actifs sont appelés tremblements de terre volcaniques.
Il n'y a pas de différence fondamentale entre un séisme, terme scientifique, et un tremblement de terre, terme populaire. Les deux termes désignent les secousses à la surface provoquées par la tectonique des plaques en profondeur, et leur rupture.
Le séisme de 1960 à Valdivia est un mégaséisme qui a eu lieu le 22 mai 1960 à 19 h 11 UTC. Sa magnitude, la plus élevée jamais enregistrée, a été estimée à 9,5. Son épicentre était situé dans le sud du Chili, près de Lumaco, à environ 744 kilomètres au sud de Santiago du Chili.