Vous vous sentez brimé, écarté, nié, méprisé, critiqué ou dévalorisé etc. Ces signes ne prouvent rien par eux-mêmes, s'ils ne sont pas confortés / validé par les signes extérieurs objectifs : votre chef ou collègue vous critique, ou vous insulte de plus en plus souvent.
Ils ont un pouvoir de destruction important, à leur contact les autres collaborateurs sont en perte d'énergie, de motivation, se sentent mal, ruminent beaucoup, peuvent développer des symptômes d'anxiété et être littéralement poussés au burn-out. Il faut bien comprendre que le mal-être engendré est réel.
Voici les caractéristiques les plus flagrantes qui vous aideront à démasquer un collègue manipulateur : Il divise pour mieux régner. Le manipulateur ne doit pas se faire repérer. Pour cela, il doit éviter que des infos circulent sur lui et doit donc s'employer à ce que ses collègues se parlent le moins possible.
Par conséquent, il est fortement conseillé de systématiquement garder les traces écrites, SMS ou courriels, démontrant la nature manipulatrice, changeante et parfois colérique, de sa compagne ou de son compagnon. Ce sont alors ces preuves qui permettront de démontrer la manipulation et la violence des propos.
Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.
Dans ce que déteste un manipulateur, perdre le contrôle sur ses victimes est l'une de ses grandes hantises. La mégalomanie faisant partie intrinsèque de son tempérament. Cette perte équivaut pour lui à un effondrement de sa personnalité, ou à une forme d'anéantissement.
La crédibilité de l'image qu'il renvoie est un point faible du manipulateur sur lequel vous pouvez appuyer pour le déboussoler. Un autre point faible du manipulateur est son manque d'humilité. Vous pourriez donc le déstabiliser en faisant des compliments aux autres sans jamais lui en faire.
Reprenez contact avec votre entourage
Le point faible d'un manipulateur est sa peur que vous lui échappiez et de se retrouver seul. Éloignez-vous de lui, prenez vos distances et passez plus de temps avec des personnes pour qui vous comptez, qui vous aiment et que vous appréciez.
Ne pas réagir aux agissements d'un manipulateur auprès de vos enfants leur renvoie une image négative de vous. Ils ont l'impression que vous êtes faible et que l'autre est plus fort. Agissez dès le début en disant stop par des mots simples, mais explicites.
Passez à l'action : demandez un entretien avec le manipulateur. Il faut lui montrer que vous ne supportez plus ce petit jeu et que vous n'êtes pas dupe. Le manipulateur ne manipule que lorsqu'il sait qu'il peut se le permettre.
Comment prouver une pression psychologique ? Devant les tribunaux, les pressions psychologiques répétées constitutives de harcèlement moral doivent être prouvées par la victime. La preuve est libre et peut être rapportée par tout moyen. Il peut par exemple s'agir de courriers, d'emails, de sms ou de témoignages.
Le manipulateur n'aime pas la clarté et cultive l'embrouille. Il fait de la rétention d'informations. Un jour, il vous demande une chose, et l'autre son contraire, mais c'est vous qui n'avez rien compris. Même chose si vous n'êtes pas d'accord avec lui : c'est parce que vous ne comprenez pas le sujet.
La personne sait se placer en victime pour qu'on le plaigne. La personne ignore les demandes même s'il dit s'en occuper. La personne utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins. La personne menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert.
Répondez-lui, sur un ton indifférent: «C'est ton opinion…». Et s'il vous traite d'égoïste? Vous pourriez lui répondre «Tu as le droit de le penser...». Avec des réponses de type «c'est ton opinion», le manipulateur sera déstabilisé.
Posez des limites claires à ne pas dépasser. Faites-lui remarquer que sa pensée est floue. Répondez par des questions simples, comme par exemple : « en disant cela qu'est-ce que tu attends précisément de moi ? » Le pervers narcissique a tendance à proposer des alternatives paradoxales, demandez-lui de choisir.
Garder le silence radio face à un manipulateur
Ça veut donc dire ne pas lui téléphoner ni décrocher s'il vous appelle, ne pas lui envoyer de SMS même si de son côté il vous en envoie, ne pas communiquer avec lui via les réseaux sociaux, et bien sûr ne pas le rencontrer.
Il est temps de lui fixer des limites claires, et de lui apprendre à être en relation avec vous, en particulier grâce à la demande assertive. S'il s'agit d'un abruti petit braquet, autrement dit un manipulateur modéré, il suffit en généra de lui montrer ce qui n'est pas acceptable à vos yeux.
Il n'est d'ailleurs pas rare que le manipulateur quitte sa victime, s'il sent qu'il risque d'être démasqué ou qu'il perd le contrôle sur elle. Il préfèrera alors prendre la fuite et partir avant que son image soit détériorée. Il choisira alors une nouvelle proie pour assouvir sa soif de perversion narcissique.
La victimisation : une fois que le manipulateur comprend que sa victime est sous son charme, il tente de se faire passer pour la victime des autres. Son but est de ne pas éveiller le moindre soupçon sur ses mauvaises intentions.
Si vous attirez les manipulateurs, c'est certainement que vous dégagez quelque chose qui les attire. Le message que vous renvoyez leur indique que vous serez la victime idéale, ils voient en vous les failles et les leviers à actionner pour vous faire vaciller.
Cette vengeance est aussi une façon subtile de nier sa peur et son insécurité fondamentale. Son style d'attachement est insécure désorganisé. Mais, il est inconscient de cette douleur, de ces angoisses profondes. Il redoute inconsciemment la violence de l'autre et l'anticipe en agressant violemment sa proie.