S'il y avait des témoins, demandez également leur adresse, nom et numéro de téléphone. Vous pouvez aussi faire une reconnaissance des faits sur une feuille blanche où vous préciseriez, comme sur un constat, les circonstances de l'accident : lieu, date et heure, croquis… sans oublier de signer.
En l'absence de formulaire de constat amiable, vous pouvez effectuer la déclaration sur n'importe quel support papier ou directement en ligne, grâce à l'application e-constat auto.
Si vous avez eu un accident de la circulation avec un ou plusieurs autres véhicules, vous devez remplir un constat amiable d'accident. Cela permettra aux assureurs de déterminer plus facilement qui est responsable de l'accident et de vous indemniser.
Sans constat écrit ni échange d'identités, communiquez à votre assureur le maximum de ce que vous aurez pu constater vous-même : Sexe du conducteur, marque, type, couleur et immatriculation du véhicule adverse.
Le constat doit être rempli et signé conjointement avec le conducteur impliqué, idéalement au moment de l'accident. Cependant, légalement, rien ne vous empêche de le remplir plus tard, autour d'un verre, une fois vos esprits respectifs retrouvés.
En cas d'accident avec torts partagés, vous êtes considéré comme responsable à 50%. Logiquement, l'indemnisation par la compagnie d'assurance auto est également à hauteur de 50%. Cela signifie que vous toucherez la moitié de l'indemnisation des dégâts.
Le constat d'assurance, plus généralement appelé "constat amiable" est un document destiné à décrire les faits lors d'un accident. Il fera office de preuve auprès des assureurs qui devront par la suite déterminer la responsabilité et les torts de chacun.
Un lien de causalité doit être prouvé : le conducteur du véhicule en question doit avoir provoqué l'accident ; Le conducteur s'est échappé pour masquer son identification et ne pas avoir à assumer ses responsabilités pénales et civiles ; L'auteur doit être conscient d'avoir provoqué l'accident.
À RETENIR : Comment nier un délit de fuite ? Pour nier un délit de fuite, il est conseillé de faire appel un avocat en droit routier. Il convient également de prévenir la compagnie d'assurance qui émet l'accusation et de lui envoyer une lettre de contestation de votre responsabilité.
Les peines encourues pour un délit de fuite sont nombreuses. Le conducteur risque trois ans d'emprisonnement, une amende de 75 000 euros et un retrait de six points sur son permis de conduire.
Vous allez pouvoir acheter un constat à l'amiable d'accident dans des boutiques spécialisées dans les équipements automobiles. Vous pourrez également en trouver sur des boutiques sur Internet. Les différentes compagnies d'assurances peuvent vous en faire parvenir gratuitement, n'oubliez pas de vous renseigner.
En matière d'assurance, la règle est simple : en cas d'accrochage dans un parking, le conducteur du véhicule en mouvement est présumé responsable à 100 %. Cette règle s'applique sauf dans le cas où le véhicule stationné était mal garé (dans ce cas, la faute sera partagée entre les conducteurs).
Les victimes de l'accident causé par le conducteur responsable seront indemnisées dans tous les cas, même s'il n'a pas son contrôle technique à jour. De même pour le véhicule qui circulait face à l'usager responsable et les potentiels dommages matériels qui pourraient faire partie des conséquences de cet accident.
Victime d'un accident de la route et non assuré, vous serez indemnisé par l'assurance du responsable de l'accident (ou le FGAO, si le conducteur n'est pas assuré). Vous pouvez toutefois être poursuivi au niveau pénal et risquez des sanctions prévues par la loi : amende, suspension ou annulation du permis de conduire.
Si vous êtes assuré tous risques, vous êtes couvert par votre assureur auto, qui se chargera de vous indemniser si le responsable de l'accident de voiture est auteur d'un délit de fuite ou en défaut d'assurance. Ensuite, votre assureur se tournera vers l'auteur de l'accident, s' il est identifié.
Pour reconnaître un délit de fuite, il faut la réunion de certaines conditions au moment des faits. Avant tout, le conducteur doit avoir provoqué l'accident. Il doit en être conscient et avoir décidé d'échapper à ses responsabilités pénales et civiles. Il s'agit d'un délit pénal passible de sanctions.
un retrait de 6 points sur le permis de conduire. une amende dont le montant peut aller jusqu'à 75 000 € une peine de prison pouvant durer jusqu'à 3 ans. la suspension du permis de conduire pour une durée maximum de 5 ans.
Le dépôt de plainte permet à la victime d'un accident de voiture d'informer la Justice qu'une infraction, dont elle s'estime victime, a été commise. La poursuite de la plainte peut entraîner la sanction pénale de l'auteur de l'accident de la route.
La contravention est la moins grave des 3 infractions, le délit est l'infraction intermédiaire et le crime est l'infraction la plus grave.
Se rendre à la gendarmerie ou au commissariat le plus proche des lieux de l'accident pour déposer plainte. La plainte devra comporter un maximum de renseignements pour pouvoir identifier le responsable. 2. Bien conserver le récépissé (justificatif) du dépôt de plainte et en faire des copies.
L'accident de choc arrière se résout généralement par la responsabilité entière du suiveur, la collision présumant de son manque de maîtrise et du non-respect de la distance de sécurité.
La case n° 8 par exemple (heurtait à l'arrière en roulant dans le même sens et sur une même file) est une source d'erreur fréquente : vous devez la cocher si vous avez, vous-même, heurté un véhicule, mais non si le véhicule qui vous suivait vous a heurté…
C'est l'assureur du responsable de l'accident qui doit réparer les dégât subis par votre voiture. Si votre contrat le prévoit, votre assureur pourra prendre en charge la réparation de votre voiture avant de se retourner contre l'assureur du responsable de l'accident pour lui réclamer un remboursement.
Si celui-ci est gravement endommagé, l'expert vérifie si le coût des réparations n'excède pas sa valeur. Pour déterminer la valeur d'une voiture, il se base sur son état à partir des factures démontrant les réparations déjà effectuées antérieurement, son kilométrage mais aussi les tendances du marché local.
Si le véhicule A parvient à démontrer (avec des preuves) que c'est parce que le véhicule B a reculé qu'il y a eu le choc, c'est le véhicule B qui sera déclaré en tort. Si la manœuvre de recul n'est pas prouvée, le véhicule tamponné à l'arrière sera déclaré en droit.