Toute punition s'adresse à une personne et ne doit en aucun cas être collective. Il faut tenir compte du degré de responsabilité de l'élève, de sa personnalité et du contexte. À toute faute, il est indispensable qu'une réponse rapide et adaptée soit apportée. Le dialogue avec la famille doit favoriser son implication.
Dès l'âge de 3 ans, l'enfant commence à mieux comprendre les règles, et peut donc être sanctionné s'il ne les respecte pas. La méthode du retrait donne souvent de bons résultats à cet âge-là : elle consiste à demander à votre enfant de s'isoler dans une pièce pour réfléchir calmement à ses actes…
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
À l'école maternelle, « aucune sanction ne peut être infligée ». L'isolement « pendant (un) temps très court » et sous surveillance est possible. Dans les cas les plus graves, comme pour l'école élémentaire, l'équipe éducative est convoquée.
Par ailleurs, Comment punir un élève indiscipliné ? -L'élève doit répondre, par écrit, à 3 questions simples, à établir en fonction du contexte de l'erreur commise, par exemple : « Pourquoi je n'ai pas fait mes devoirs ? », « Pourquoi je dois les faire ? » et « Quelles décisions je vais prendre pour toujours réussir à ...
Pour que la punition soit comprise, il faut respecter quelques règles. Tout d'abord, il faut que l'enfant sache que ce qu'il fait est interdit. Aussi, si l'enfant fait une bêtise pour la première fois, il faut commencer par lui expliquer que ce qu'il fait est mal. Si l'enfant récidive, il faut le punir.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Encourager les bons comportements. Donnez l'exemple des bons comportements. Votre enfant doit observer de bons comportements afin de savoir à quoi cela ressemble. Quel que soit son âge, il remarquera votre façon de réagir et de vous comporter dans toutes sortes de situations.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Le punir ne fera que renforcer son mauvais comportement, et là encore, on entre dans un cercle vicieux ! Si au contraire on écoute et on reconnaît sa souffrance, qu'on lui redonne confiance, qu'on reconnaît sa part de responsabilité dans la situation, alors son comportement pourra s'améliorer de manière durable…
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Quand votre enfant n'obéit pas, au lieu de répéter et de vous impatienter, agissez. Votre enfant ajuste toujours son temps de réaction à votre degré de tolérance. Si vous répétez toujours une chose 10 fois avant d'agir, il règle son horloge mentale à 10.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
Il est plus efficace de demander clairement à l'enfant d'arrêter son comportement inadéquat et ensuite de lui laisser quelques secondes pour qu'il fasse ce qui lui a été demandé, en comptant jusqu'à 3 à vitesse constante sans utiliser les 2 et demi, 2 et trois quarts… Si rien ne se produit, l'enfant est mis en retrait.
On peut faire diversion, interpeller un autre élève, lancer une autre activité, on oriente l'attention des élèves dont celui là sur autre chose. Même quand l'extinction marche, il y a toujours des moments où le comportement réapparaît, il faut y être préparé. Souvent le comportement est renforcé par les camarades.
Si on punit les enfants trop sévèrement ou trop souvent, ils développeront des moyens d'y échapper (par le mensonge notamment), ils renonceront à essayer ou s'enfuiront dès qu'ils seront assez âgés.