Quand un enfant se moque des autres, il cherche un moyen de contrôler ou d'attirer l'attention. Peut-être que c'est la seule façon qu'il connaît de se rapporter aux autres. La meilleure façon de contrer ce comportement est de lui parler.
En premier lieu, vous devez continuer à mettre des limites, incluant la conséquence au besoin. En imposant la représaille par contre, demeurez très neutre et n'allez pas dans des explications sans fin et émotives (« Tu sais comment je n'aime pas ça quand tu fais… »).
Par exemple, une réponse standard aux taquineries serait : “Je sais que tu veux me mettre en colère, mais ce que tu dis ne me touche pas du tout, donc ça ne marchera pas.”
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Attitude n°3 : Se tenir droit dans ses bottes
La fermeté est une autre arme puissante pour déstabiliser les moqueurs car le but ultime de ces derniers est de vous faire douter de vous, de vos capacités… En ayant une attitude ferme vous aurez le dessus sur tout ce que votre interlocuteur aura à vous dire.
Restez calme. Quand ils se moquent de vous, soyez calme. Bien sûr, cela est plus facile à dire qu'à faire, surtout avec toute cette vague de gêne et de souffrance qui vous envahit. Cependant, garder votre sang-froid sur le moment est essentiel pour leur enlever le pouvoir qu'ils ont entre les mains.
Si quelqu'un se moque de vous en raison de quelque chose qu'il ne comprend pas, dites-vous bien que vos choix sont valides et que vous n'avez pas besoin de l'approbation des autres. Répétez-vous « J'étudie pour m'assurer un meilleur avenir » ou « Ce passetemps m'apporte de la joie et ne fait de mal à personne.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Le punir ne fera que renforcer son mauvais comportement, et là encore, on entre dans un cercle vicieux ! Si au contraire on écoute et on reconnaît sa souffrance, qu'on lui redonne confiance, qu'on reconnaît sa part de responsabilité dans la situation, alors son comportement pourra s'améliorer de manière durable…
1- Posez-lui des questions. Le plus important pour développer son sens critique- chez l'adulte comme chez l'enfant- consiste à se poser des questions. Prendre du recul, faire un pas de côté, pour analyser une information plutôt que de la recevoir et de l'intégrer passivement.
“Les mots que tu prononces doivent avoir de la valeur, c'est important. Il faut aussi respecter la personne à qui tu t'adresses.” “Si une insulte t'échappe, la Terre continuera de tourner, mais trouver une autre façon de t'exprimer doit être un défi pour toi.”
Soyez une personne intègre : soyez honnête lorsque vous parlez à vos enfants et dans toutes vos autres relations. Ils apprennent de votre comportement. Prenez une position de leader dans la famille : Donnez l'exemple, montrez le chemin, motivez vos enfants, soyez compréhensifs.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
Deux types de sanction: sanction positive (récompense, plaisir) ou sanction négative (punition, douleur effective ou par frustration)
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
Pas avant 1 an et demi ou 2 ans. Avant cet âge, un tout-petit ne fait pas de bêtises consciemment donc le punir n'a pas de sens. Il faut lui laisser le temps de prendre conscience qu'il est un individu à part entière ce qui arrive vers18 mois avec la période du non. C'est le moment de poser des limites.