Pour limiter leur utilisation, plusieurs alternatives existent, comme le choix des semences, le recours à des produits de biocontrôle ou encore le développement de l'agriculture digitale, qui permet d'agir avec précision sur l'ensemble des paramètres des cultures, dont leur traitement.
La réduction des quantités de produits phytosanitaires utilisées est la première manière de lutter contre la pollution diffuse de l'eau. C'est l'objet du plan Écophyto, qui prévoit de réduire de 50% l'utilisation des pesticides entre 2015 et 2025 (d'après Ministère en charge de l'écologie).
Respiration Nez et bouche Éviter de respirer les vapeurs et la brume de pesticides. Porter toujours un masque approuvé pour l'emploi des pesticides. Contact Peau, yeux et parties génitales Porter des vêtements protecteurs, des gants et des lunettes. Se laver les mains fréquemment.
Le désherbage thermique, l'arrachage manuel et le balayage peuvent aussi remplacer efficacement le désherbage chimique. Il peut également être évité grâce à l'engazonnement, au fleurissement, à la plantation de plantes couvre-sol, ainsi qu'au paillage des espaces non piétinés et circulés.
La lutte mécanique
Les moyens de lutte mécaniques sont nombreux. Citons simplement la fauche, l'arrachage, le pâturage (bien réalisé et dans de bonnes conditions), le roulage, le hersage, l'eau chaude... sans oublier les techniques de travail du sol au cours de la rotation.
On distingue trois stratégies de lutte biologique : la lutte classique (acclimatation d'agents auxiliaires introduits), augmentative (traitements répétitifs par des agents auxiliaires) et de conservation (promotion des agents auxiliaires existants).
Favoriser les ennemis naturels par exemple grâce à la climatisation, aux plantes refuges, aux endroits de nidification ou aux abris. 2/3.1. Disposer de l'information relative aux principales maladies, mauvaises herbes et organismes nuisibles et utiles pour ses cultures.
Elles permettent de protéger les sols et régénérer leur fertilité biologique, d'optimiser l'efficience et la qualité de l'eau, de réduire l'empreinte carbone et de préserver la biodiversité !
L'intoxication chronique : liée à une plus faible exposition sur un temps plus long, elle peut provoquer de nombreuses maladies comme de l'asthme, des diabètes, des cancers, de l'infertilité, des malformations ou encore des troubles neurologiques (Alzheimer, Parkinson, autisme).
Ils comprennent les insecticides, les herbicides et les fongicides.
Dès qu'ils atteignent le sol, les pesticides sont dégradés ou dispersés. Les matières activent peuvent se volatiliser, ruisseler ou être lessivées, et ainsi, atteindre les eaux de surface ou eaux souterraines. La volatilisation est la cause principale de fuite de pesticides hors de la zone cible.
Le glyphosate, présent notamment dans le Roundup, l'un des herbicides les plus vendus, et les insecticides malathion et diazinon ont été classés cancérogènes "probables chez l'homme", même si les "preuves sont limitées", selon l'Agence internationale de recherche sur le cancer (Iarc), dont le siège est à Lyon (centre- ...
Couper le robinet pendant que je me savonne permet d'en consommer encore moins. Installer des réducteurs de débit sur les robinets et les pommeaux de douche, permet de réduire la consommation d'eau de 20 à 50 %. Installer un robinet mitigeur, permet de limiter la consommation d'eau.
- Les procédés physiques
- le désherbage mécanique permet de limiter l'emploi de produits phytopharmaceutiques. Le binage, sarclage permettent de détruire les mauvaises herbes en les coupant à faible profondeur. Le sarclage avec des bineuses est une technique très efficace dans l'interligne.
Les seuls produits dorénavant utilisables par les jardiniers amateurs sont : Les produits de biocontrôle. Les produits utilisés en agriculture biologique et portant la mention EAJ (Emploi Autorisé au Jardin) Les produits à faible risque.
Les modes de destruction mécanique des adventices sont divers : arrachage, sectionnement des racines, enfouissement des parties végétatives, etc. Le désherbage mécanique peut aussi concerner l'ensemble de la surface ou être limité aux rangs ou inter-rangs (cultures annuelles en lignes, cultures pérennes).
Une réduction de 30% du recours aux pesticides serait possible sans bouleverser en profondeur les pratiques agricoles et en limitant la baisse des rendements à 6% en moyenne. Elle passe, entre autres, par le désherbage mécanique et le recours aux prédateurs naturels pour lutter contre les organismes nuisibles.
En termes agronomiques, l'utilisation des pesticides est nécessaire pour guérir les plantes des maladies qui les touchent. Aussi, il est vraisemblable que dans les prochaines années, leur suppression totale, à besoins d'alimentation donnés, soit inenvisageable. L'enjeu est donc diminué leur utilisation au maximum.
En valeur absolue, la France fait partie des trois plus gros consommateurs européens de pesticides avec l'Espagne et l'Italie. Un chiffre bien entendu corrélé à la taille de la surface agricole, l'Hexagone possédant la plus vaste de l'Union européenne devant l'Espagne.
Mettre du paillage sec, idéalement de la paille, sur la terre pour protéger la base de la plante. Une couche de 10 à 20 cm de paille permet de gagner 3 à 5 degrés au niveau du pied et des racines. Confectionnez ce tapis de paillage lors d'une période de beau temps et de faible humidité.
Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreuses solutions naturelles pour lutter contre ces parasites issus de la nature. Depuis plus de trente ans, Biobest, pionnier mondial de la production de bourdons, est l'une des principales entreprises dans le domaine de la protection naturelle et intégrée des cultures.
La lutte biologique met en jeu l'élevage en masse et le lâcher d'ennemis naturels tels que des parasitoïdes ou des prédateurs afin de lutter contre les insectes nuisibles d'une manière respectueuse de l'environnement.