Généralement, le conjoint rachetant la part de l'autre a recours à un prêt bancaire. Les modalités restent les mêmes que pour un prêt immobilier classique. L'établissement bancaire regardera le taux d'endettement et l'apport pour accorder ou non ce prêt.
Une formule précise pour calculer le montant
Toutefois, il est possible de l'estimer soi-même en appliquant la formule suivante : Soulte = (valeur du bien – montant du capital restant dû) / 2. Exemple pour un bien de 250 000 euros avec un capital restant dû de 100 000 euros : (250 000-100 000) / 2 = 75 000€.
En cas de rachat de soulte lors d'une séparation, que ce soit un divorce ou un PACS, les frais de notaire sont à la charge de la personne souhaitant racheter les parts : ainsi les deux parties ne doivent pas payer les frais de notaire.
Par contre, à l'inverse, si vous souhaitez savoir « comment racheter la moitié de la maison de mon conjoint ? « , alors il faudra procéder à un rachat de soulte. Applicable sur tous les types de biens immobiliers concerné par l'indivision, ce procédé permet d'en attribuer la pleine propriété à un des indivisaires.
- Le rachat de soulte s'effectue forcément devant un notaire qui rédige un acte appelé “état liquidatif”. Les frais de notaire s'ajoutent au coût du rachat de soulte et sont estimés à 7 ou 8 % de la valeur de la compensation versée.
L'achat de la part de la maison sans divorcer est-ce possible ? Réponse : Même si votre mari achète en son nom la part de votre maison, elle serait à vous deux s'il n'y a pas de divorce prononcé. Il suffit de rester marier, et établir un contrat de mariage avec séparation des biens à partir de ce jour.
Le rachat de part implique d'être sous le régime de l'indivision. L'acheteur et le vendeur doivent se mettre d'accord sur la valeur du bien pour déterminer la valeur de la part à racheter après application de la quotité correspondante (inscrite généralement dans l'acte notarié d'acquisition du bien immobilier).
Vous pouvez faire une donation de vos biens (biens mobiliers ou immobiliers, somme d'argent...) à la personne de votre choix. Une condition : ne pas puiser dans la part du patrimoine réservée à vos héritiers légaux. La part que vous pouvez donner s'appelle "quotité disponible".
Si vous voulez sortir de cette indivision, il va falloir provoquer le partage de cette indivision. Le partage peut se faire à l'amiable en tombant d'accord avec votre concubin. Votre concubin ne peut s'opposer au partage, si vous ne parvenez pas à tomber d'accord vous pouvez demander un partage judiciaire.
La donation via une société civile immobilière (SCI) : cette opération consiste à transférer la propriété de votre bien immobilier vers une société civile immobilière dont les associés sont vos héritiers et vous. Ainsi vous pourrez diviser facilement les parts sociales de votre maison ou de votre appartement.
Non, une diminution de la soulte n'est pas possible. Il est en revanche possible de demander un échelonnement au juge, mais uniquement si l'épouse est également d'accord. Mais le juge peut également refuser cet échelonnement, en prenant notamment en compte l'âge de Monsieur, ses revenus et son train de vie.
Le montant de la soulte est égal à la valeur nette du bien divisée par le nombre de personnes impliquées dans le partage. C'est un montant qui peut être établi par un accord amiable entre les ex-conjoints ou les membres d'une famille ou être défini par un professionnel.
Le notaire, en rédigeant un acte notarié (aussi appelé « état liquidatif »), va ensuite officialiser la valeur du bien, et donc celle de la soulte. Dans tous les cas, l'état liquidatif sera nécessaire pour procéder au rachat de la soulte.
En cas de divorce, le bien immobilier que vous avez acquis ensemble, maison ou appartement, sera donc partagé en deux parts égales. Et ce même si l'un de vous a contribué plus que l'autre à l'achat ou au remboursement des mensualités du crédit immobilier.
La maison est un bien propre : elle n'appartient qu'à un seul des époux. Son propriétaire la récupère au moment du divorce. La maison est un bien commun : les revenus de sa vente sont partagés en deux ou bien l'un des époux achète la part de l'autre pour en devenir propriétaire.
Si vous avez acheté votre logement dans le cadre de l'indivision, vous êtes tous deux propriétaires à hauteur de votre apport dans le financement, qui doit être inscrit dans l'acte d'achat. Dans le cas contraire, le logement sera partagé en 2 parts égales au moment de votre séparation.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
Si vous n'avez pas signé le contrat de bail, votre partenaire (qui a signé le contrat de bail) peut vous mettre dehors. Mais il doit obtenir un jugement d'expulsion auprès du juge de paix.
1. Si la maison appartient exclusivement à un des conjoints. À la séparation, c'est le conjoint propriétaire qui a le droit de décider s'il permet à l'autre de rester ou s'il doit quitter. Bien attendu, le conjoint propriétaire doit faire preuve de bon sens dans l'exercice de ses droits.
Ainsi, si la donation s'élève à 100 000 euros, les frais de notaire coûteront 488 euros.
De son vivant, on peut consentir une donation afin d'avantager un ou plusieurs héritiers à sa succession. La donation est avantageuse : elle permet d'anticiper la transmission du patrimoine qui a lieu en principe lors de la succession.
| La donation simple
Chaque personne a le droit de donner jusqu'à 80 724 € à son conjoint (ou partenaire de PACS) et ce, sans payer de droits de donation. 80 724 € est une valeur, cela veut dire que vous pouvez donner une somme d'argent mais aussi des valeurs mobilières, un bien immobilier…
Valeur nette ÷ 2 = montant de la part du conjoint
De la valeur marchande de la maison, il faut d'abord soustraire toutes les sommes qui correspondent à des dettes sur la propriété (le solde de l'hypothèque à payer, le montant des frais de pénalité pour rupture de contrat, etc.).
La valeur nominale des parts sociales est fixée librement par les statuts. En revanche, toutes les parts sociales d'une société doivent avoir la même valeur nominale. Exemple : si la société dispose d'un capital social de 2.000€ divisé en 200 parts sociales, la valeur nominale d'une part est de 10€.
Le rachat de crédit signifie nouveau capital, nouvelles mensualités et nouvelle durée. Afin d'estimer le coût du regroupement de crédit, il s'agit de multiplier le montant de l'échéance par le nombre de mois, puis il faut déduire le capital prêté.