Une bonne manière d'aborder la peur des monstres et de lui faire prendre conscience qu'à la fin de l'histoire, le personnage principal auquel il pourra s'identifier, n'a plus peur de personne. Il se sentira alors moins seul, et plus fort face à ses craintes, qu'il finira par dominer de lui-même.
Autour de 2 ans et demi, 3 ans, ils peuvent commencer à exprimer une inquiétude face à un monstre. Mais, si on leur demande de le décrire, on s'aperçoit qu'ils n'en ont pas d'image précise. Ils disposent simplement du mot “monstre” pour traduire une incertitude, une crainte.
Zoom sur… la peur des monstres
Souvent liée à la peur de la noirceur, à celle d'être seul, ainsi qu'au développement de son imaginaire, la peur des monstres se résout en rassurant votre enfant et en le faisant parler de sa peur, pendant le jour ou avant le dodo.
La peur est un sentiment constructif qui aide au développement de l'enfant. Un enfant doit avoir peur pour pouvoir se protéger des dangers réels : éviter le feu de peur de se brûler, éviter de courir de peur de tomber… Mais le plus souvent, il est difficile pour lui de distinguer l'imaginaire de la réalité.
Aider l'enfant à affronter ses peurs
-Donnez-lui des ressources, comme par exemple la pierre à se faire des amis ou le spray anti-monstre, pour qu'il puisse se confronter progressivement à ses craintes par lui-même. -Rassurez par votre regard sans crainte et n'hésitez pas à le prendre dans vos bras.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
Les terreurs nocturnes apparaissent en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Elles sont toutefois plus rares après l'âge de 5 ans. Pendant une terreur nocturne, le tout-petit n'a pas conscience de la présence de ses parents, car il n'est en fait pas réellement réveillé.
Entre 2 et 3 ans L'enfant de cet âge a peur des bruits comme l'aspirateur, le mixer ou la sonnerie du téléphone… C'est à peu près à ce moment qu'il se met debout, commence à marcher dans la maison. Il est indécis, ne sait pas ce qu'il veut et a souvent peur de changer de maison ou de bras.
Tokophobie - Le Monstre est vivant.
La meilleure façon de la rassurer est de lui parler. Lui dire qu'elle n'est pas seule dans ce cas, que d'autres enfants ont les mêmes peurs, et même les grands, la rassure.” “On s'encourage mutuellement, et elle sait que sa peur ne disparaîtra pas en un jour.”
La meilleure manière d'aider un enfant est de lui fournir une aide appropriée, un soutien et une gratification, tout en lui permettant de faire ses propres expériences. Voici quelques éléments-clés que je juge essentiels à l'éducation des enfants, pour qu'ils deviennent des adultes confiants, épanouis et persévérants.
Les enfants peuvent avoir tendance à s'inquiéter facilement. Réservez du temps pour l'activité physique, le jeu et les activités familiales. Donnez l'exemple en prenant soin de votre propre santé mentale : parlez de vos émotions. Gardez-vous du temps pour les activités que vous aimez.
La réponse est simple : pour renforcer l'image qu'il a de lui-même, c'est à nous de lui faire prendre conscience de ses points forts, de sa valeur, de tout ce qui fait qu'il est unique et aimé par son entourage.
Katagélophobie : c'est le petit nom de la peur du ridicule.
Face à une terreur nocturne, une seule chose peut aider l'enfant : s'installer à côté de lui, poser la main sur lui et lui parler doucement en attendant que la crise passe. Celle-ci peut durer 1 à 20 minutes.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
La solution la plus efficiente consiste en général à traiter une affection sous-jacente qui est à l'origine des terreurs nocturnes comme une apnée du sommeil ou un problème psychologique. Dans certains cas, réaliser une psychothérapie peut être utile. Améliorer les conditions de sommeil est aussi important.
Si votre médecin traitant a prescrit un examen du sommeil (polysomnographie ou polygraphie) à votre enfant, il est nécessaire qu'un des services de l'hôpital (ORL, endocrinologie, pédopsychiatrie) confirme la nécessité d'une consultation au CPPS en vue d'un examen.
Une terreur nocturne est une parasomnie consistant en un trouble paroxystique et spectaculaire du sommeil survenant en début de nuit et en phase de sommeil lent profond. Le sujet a ensuite une amnésie complète de l'épisode. La terreur nocturne se rapproche du somnambulisme.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
Mettez à sa disposition des objets qu'il peut utiliser quand il a peur, comme une petite veilleuse, une lampe de poche qu'il peut garder dans son lit ou encore un toutou rassurant. Apprenez-lui à respirer profondément quand il commence à avoir peur. Ne proposez pas à votre enfant de chasser le monstre de sa chambre.
Un psychologue peut être très utile si vous pensez que votre anxiété est susceptible d'être la source de vos terreurs nocturnes. Des traitements médicamenteux, à savoir des benzodiazépines comme le rivotril, peuvent être efficaces.