Avant tout, insistez pour que votre enfant aille à l'école.
Ne pensez pas que son anxiété partira d'elle-même. Encouragez-le à affronter ses peurs tout en le rassurant. Dites-lui qu'il est normal d'avoir des craintes, qu'il est capable de les affronter et que vous êtes là pour lui.
Être près de votre tout-petit, l'écouter et l'aider à mettre des mots sur ce qu'il vit le réconforte et le sécurise. En encourageant votre enfant à dire ce qu'il ressent, vous lui montrez petit à petit à s'exprimer autrement qu'en pleurant.
Quelques solutions à mettre en place avec votre enfant :
Utiliser des paroles positives et des encouragements peuvent le motiver, il voit que vous avez confiance en lui et que vous croyez en sa capacité d'aller à l'école. Rester calme sans montrer votre propre anxiété peut l'aider à surmonter son stress.
« La motivation pour un enfant dépend de l'attrait de la nouveauté, du plaisir de la compétition, de la reconnaissance, du goût du dépassement de soi... Le parent peut l'aider à développer une motivation propre, comme pratiquer une activité ou un travail pour le plaisir et la satisfaction qu'il en retire.
Afin de garder l'élève concentré, il faut se montrer bienveillant en lui faisant des feedbacks positifs pour qu'il ait l'envie de continuer et de réussir. Cette forme de motivation extrinsèque passe également par la dédramatisation des erreurs afin d'éviter la démotivation de l'apprenant.
La première solution face à la phobie scolaire est de communiquer avec son enfant. Entretenir une relation de confiance avec votre enfant, l'écouter et lui poser des questions sur sa vie à l'école vous permet de détecter les failles, les blocages et les angoisses qui accompagnent ses journées scolaires.
Le jeune enfant a tendance à simuler une maladie, ou à inventer d'autres excuses afin d'éviter l'école. Il peut se plaindre de mal de ventre, de nausées ou d'autres symptômes justifiant de rester à la maison. Certains enfants refusent carrément d'aller à l'école.
Il concerne des enfants et adolescents qui ne parviennent plus à se rendre à l'école, ou qui sont en grande souffrance quand ils y sont, en raison de difficultés émotionnelles.
Laissez passer un peu de temps et si l'émotion est toujours présente, demandez à l'autre ce dont il a besoin pour avancer. "Le plus souvent, la personne a juste besoin de vider son sac et d'être comprise. Plus on va l'aider à dédramatiser, plus elle va être capable de prendre du recul.", explique la coach.
La phobie scolaire, par définition, c'est une terreur irrationnelle qui empêche un enfant ou un adolescent d'aller en classe. On parle aussi de “refus scolaire anxieux”.
Parlez avec lui de son entrée à la maternelle.
Par exemple, demandez-lui comment il imagine sa classe et son enseignante et comment il se sent quand il pense à l'école. En l'aidant à mettre des mots sur les émotions qu'il vit, vous pouvez mieux comprendre ce qui l'inquiète et le rassurer.
Les tout-petits. Ils pleurnichent souvent parce qu'ils n'arrivent pas à trouver les mots pour dire ce qui les tracasse vraiment ou ce qu'ils veulent. Ils pleurnichent aussi parfois parce qu'ils se sentent frustrés ou qu'ils ne sont pas capables de faire ce qu'ils essaient de faire.
Certains chercheurs définissent le stress scolaire comme « un état de stress chronique chez des élèves s'étant fixés des buts inatteignables ou dont la perception des attentes que leur entourage peut avoir d'eux dépasse leurs capacités » (Zakari et al, 2008).
Dès l'entrée en maternelle, l'école peut être une source de tension entre parents et enfants pour des raisons diverses : relations difficiles avec l'enseignant ou les camarades, rythme peu adapté aux besoins de l'enfant, enfant étiqueté « lent », « perturbateur » ou encore « déconcentré »…
Faire des crises de colère, pleurer, s'opposer, être plus irritable sont des signes d'anxiété. « On confond parfois l'anxiété avec l'hyperactivité parce qu'un enfant anxieux peut avoir du mal à s'autocontrôler, dit Tina Montreuil. Par exemple, il n'arrive pas à rester en place et pousse ses amis à la garderie. »
La phobie scolaire se soigne-t-elle bien ? Si elle est prise en charge de manière précoce, il y a plus de chance de voir une amélioration de la phobie scolaire.
1er impact de la phobie scolaire : l'absentéisme
Si l'enfant souffre de phobie scolaire, il sera souvent absent... Evidemment, le premier impact de la phobie scolaire est l'absentéisme répété de l'enfant ou de l'adolescent. Il ne se rend plus à l'école, au collège ou au lycée à cause de son trouble anxieux.
Les difficultés personnelles ou familiales peuvent aussi être à l'origine de la démotivation. Des problèmes à la maison, des soucis de santé ou des événements traumatisants peuvent rendre l'apprentissage secondaire aux yeux de l'étudiant, qui peut alors se désengager de l'école.
Adoptez une posture bienveillante et ouverte pour aider votre jeune à verbaliser ce qu'il ressent, sans jugement ni reproche. Proposez-lui de prendre des cours de soutien dans les matières de son choix. Essayez de comprendre ce qu'il a vraiment envie de faire pour l'aider à regagner de l'intérêt pour l'école.
Un élève motivé sera disposé à s'engager et à consentir des efforts, ce qui lui permettra de faire des apprentissages plus durables, d'avoir de meilleurs résultats scolaires et de persévérer davantage.
Acceptez que l'enfant ait besoin de certaines périodes à rien faire. Aménagez un coin pour cet enfant où il pourra être seul sans être dérangé et sans déranger lui-même les autres. Faites attention de ne pas trop stimuler l'enfant pour ne pas qu'il ait besoin de la présence constante de l'adulte dans ses jeux.