La période du non a généralement lieu entre les 18 mois et les 2 ans de l'enfant. C'est une période durant laquelle votre tout-petit prend de l'autonomie par rapport à vous, et où il va vouloir affirmer ses propres choix.
La phase d'opposition chez les jeunes enfants dure jusqu'à l'âge de quatre ans environ.
Chaque consigne se transforme en bataille, toute règle est une incitation à désobéir, même les compliments sont mal reçus ? Qui sont ces « petits chevaux sauvages » qui, à l'instar de SPIRIT (le personnage du film de Dreamworks) s'opposent à toute autorité ?
Il est normal qu'un tout-petit désobéisse de temps à autre, car son cerveau en développement rend difficile le contrôle de ses gestes, de ses émotions et de ses pensées. De plus, le jeune enfant est motivé par le plaisir, c'est pourquoi il fait ce qu'il a envie de faire plutôt que ce qui lui est demandé.
Laisser l'enfant choisir certaines choses lui permet de se sentir concerné par les décisions de la famille. Mais attention tout de même à lui proposer un éventail de choix "fermé". Par exemple, au moment du choix du dessert, au lieu de lui demander ce qu'il désire, vous pouvez lui dire "Un yaourt ou un fruit ?".
Même si votre enfant dit non, surtout avant 18 mois, il va quand même faire ce que vous lui demandez. Cela s'explique par le fait qu'il ait besoin de réfléchir. Sa première réaction sera de dire non. Puis, toute réflexion faite bébé dira oui car il en aura envie !
Pour assurer leur sécurité, il est alors important d'introduire quelques règles afin de leur apprendre ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire. Vers 12 mois, les tout-petits sont prêts pour les règles qui permettent d'apprendre des manières d'agir avec les autres personnes et les objets.
Le diagnostic repose sur l'anamnèse. Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Ces enfants ont tendance à tester délibérément les limites, à ignorer les ordres et à les contester. Habituellement ces sujets ne se reconnaissent pas comme hostiles ou provocateurs, mais justifient leurs conduites comme des réponses à des circonstances injustes.
Les personnes atteintes d'un trouble de la personnalité limite ont une peur extrême ou exagérée de perdre leurs liens avec les membres de leur entourage. Elles se sentent facilement rejetées ou abandonnées par les autres, ce qui crée des conflits dans leurs relations sociales.
Le trouble oppositionnel avec provocation est un ensemble de comportements récurrents négatifs, provocateurs et désobéissants, souvent dirigés contre des figures d'autorité.
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.
Vous pouvez aussi répondre avec humour (selon l'interlocuteur que vous avez en face de vous, bien sûr) : “Qu'es-tu allée faire à Paris hier ?” “Écoute, si l'on te pose la question, tu pourras toujours dire que tu ne sais pas !” ? L'humour est souvent une bonne façon de détourner l'attention sans blesser personne, vous ...