Si, face à quelqu'un qui se plaint, il est important de faire preuve d'empathie, «en prenant le temps de lui demander, seul à seul, ce qui la fait tant souffrir, ce qu'elle a besoin de confier, comment il serait possible de l'aider», il faut également savoir dire stop quand cela nous impacte trop, assure Saverio.
"Le Calimero évoque, en effet, tout le temps ce qui va mal pour lui. L'entourage finit par se lasser et le délaisser. Si bien que Calimero a, cette fois, une bonne raison de se plaindre que les autres le fuient. C'est un cercle vicieux", confie Saverio Tomasella.
Si l'on est victime d'un Calimero, il ne faut pas hésiter à dire stop, en exprimant que vous pouvez l'écouter, mais que vous ne pouvez pas trouver les solutions à sa place. En lui posant une limite, il est mis face à lui-même : sa plainte ne peut pas être déversée infiniment sur autrui.
Vous pouvez même envisager de dire ceci : « Écouter toujours tes pensées négatives est très frustrant pour moi, » au lieu de vous exprimer de la sorte : « Tu es un terrible râleur. » Vous pouvez demander à l'autre personne de reformuler ses plaintes avec des phrases à la première personne du singulier.
Le syndrome de Calimero désigne les éternels plaintifs qui passent leurs journées à voir tout en noir. On les redoute, on les fuit. Mais on a peut-être tort. Dans un essai étonnant, Saverio Tomasella explique que leurs plaintes, rarement infondées, peuvent faire écho à une plainte universelle.
Ne pas arrêter de se plaindre : les conséquences
L'habitude de se plaindre tout le temps draine un cortège de conséquences pas agréables. Ces conséquences sont entre autres : Le pessimisme : cela vous empêche d'être positif. Vous ne verrez que le mauvais côté des choses.
geignarde. Personne qui se plaint tout le temps.
Quelques signes présents chez la personne ayant tendance à la victimisation : elle peut avoir tendance à perdre le contrôle de sa vie, à ne pas être capable de se défendre, à laisser les forces extérieures influencer sa vie, ou encore avoir tendance à s'apitoyer.
Râler permet de verbaliser une tension intérieure
« On se plaint lorsqu'un événement nous bloque, nous empêche, nous limite, explique Yves-Alexandre Thalmann, psychologue clinicien. Parce que l'on se sent impuissant, on cherche à se libérer d'une tension intérieure en la verbalisant à l'extérieur. »
Les personnes que vous attirez, ainsi que les relations, sont souvent le reflet de vous-même, des perceptions que vous avez de vous, de votre relation à vous-même, des croyances que vous avez,… Donc, il est toujours intéressant de vous demander ce que cette personne et cette relation vous dit de vous.
Quand on se plaint, on libère du cortisol, l'hormone du stress. Et cela nous rend plus vulnérable : système immunitaire défaillant, augmentation des risques de crise cardiaque, de diabète ou d'obésité. "Peu de gens le savent mais le stress est l'un des plus grands maux que peut subir l'organisme.
impassible adj. Qui ne laisse pas voir son émotion, ses sentiments, qui...
Plutôt que d'être dans l'opposition avec lui, il est préférable de lui montrer qu'il est possible de voir les choses autrement. Même si le râleur peut être surpris de ce changement d'attitude, progressivement, il est possible de l'aider à cultiver ses propres pensées positives.
Patricia Delahaie recommande aussi vivement de poser un cadre, d'imposer ses limites, en particulier face à un râleur dans le contrôle: "Il faut lui dire avec un grand sourire que s'il n'est pas content de notre bœuf en daube ou de notre façon de faire le ménage, qu'il s'en charge!
Pour l'y aider, restez calme, écoutez ses plaintes puis demandez-lui : «Comment analyses-tu la situation ?» ou «Vois-tu une autre option ?» Enchaînez ensuite avec deux questions clés, posées sans aucune agressivité : «Que désires-tu au juste ? Qu'attends-tu de moi ?» Le râleur est alors désarçonné.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.
Se plaindre est un moyen détourné d'avoir de l'attention et de la reconnaissance. Leur donner des paroles valorisantes peut les rassurer et les aider à augmenter leur confiance en eux. D'autres ont plutôt besoin d'empathie pour se sentir compris.
D'après Guy Winch, se plaindre a pour principal objectif d'évacuer ses émotions négatives : "C'est un relâchement cathartique de la tension intérieure qu'on cherche à obtenir". En clair, on cherche dans un premier temps à se "purger" de l'irritation, de la colère provoquée par l'insatisfaction.
Votre mère n'est toxique que si vous prenez ses souffrances contre vous. Peut-être qu'en prenant du recul vous aller pouvoir sortir de ce fonctionnement qui vous oppresse, votre rôle n'est pas de réparer ce qui a été abimé chez votre mère, gardez cela en tête et prenez soin de vous.
Saverio Tomasella : Nous sommes tous des Calimeros lorsque des évènements de notre vie sont difficiles à vivre, nous font ressentir de la souffrance, de l'incompréhension ou de l'injustice. Lorsqu'elle est ponctuelle, la plainte est positive car elle permet d'attirer l'attention.
1- Ne recule pas devant le changement. Le changement peut être effrayant, mais s'y soustraire t'empêche de grandir. Lorsque le changement se présente à toi, accepte-le, adapte-toi à lui et dis-toi que c'est comme ça que ça doit être. Ne te focalise pas sur lui, car tu n'avanceras pas et tu passeras ton temps à stagner.
Exprimer la peine, la douleur qu'on éprouve, en cherchant auprès d'autrui la compassion, le soulagement, un remède : Se plaindre de maux de tête. 3. Exprimer (à quelqu'un) son mécontentement ou sa protestation au sujet de quelque chose, de quelqu'un : Se plaindre de la vie chère.
Ne vous focalisez pas sur le côté râleur, essayez plutôt d'aller voir les bons côtés de votre partenaire ! Deuxième conseil : vous pouvez aussi, faire prendre conscience au grincheux ou à la grincheuse de l'effet contagieux de ses ronchonnements. L'un ou l'autre peut alors s'isoler temporairement !