Évitez les paroles humiliantes et irrévocables : c'est un point très important. Ne critiquez pas la personne mais vous pouvez critiquer son comportement par exemple « je n'aime pas quand tu ne manges pas proprement ». Cela permet aussi a l'enfant de comprendre ce qu'il n'a pas bien fait et doit améliorer.
Au contraire : être à l'écoute, prendre le temps de comprendre son refus, être doux, adapter son comportement (être bien en face pour être vu, entendu, compris), essayer de décaler les soins autant que possible (“pas de soin de force sans abandon de soin” selon le label Humanitude).
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Les traitements des troubles du comportement
Certains médicaments peuvent être utiles. Dans tous les cas, un suivi psychologique voire psychiatrique se révèle nécessaire. D'autres techniques comme l'hypnose, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), la naturopathie, la méditation peuvent apporter un soulagement.
Bien souvent, les solutions proposées sont la prescription de psychotropes sur le long terme sans réévaluation, la mise en sécurité en hôpital psychiatrique, le retour au domicile des parents, la contention physique momentanée ou prolongée...
D'après la théorie du pédiatre et psychanalyste anglais Donald Winnicott, appuyée par d'autres travaux de recherche, les causes des troubles du comportement pourraient être dues à une carence affective, éducative, sociale ou à un traumatisme dans la petite enfance.
Agir sur les antécédents d'un comportement perturbateur. Organiser physiquement sa classe de manière à diminuer les possibilités qu'un élève puisse l'émettre. 3 . Féliciter l'élève et l'encourager verbalement.
Concentrez-vous sur le bon comportement de votre enfant. Au lieu de le percevoir comme un « enfant à problèmes », considérez-le plutôt comme un «bon enfant». Efforcez vous d'ignorer le mauvais comportement mais félicitez le bon. Laissez votre enfant vous entendre parler en bien de lui.
Par ailleurs, Comment punir un élève indiscipliné ? -L'élève doit répondre, par écrit, à 3 questions simples, à établir en fonction du contexte de l'erreur commise, par exemple : « Pourquoi je n'ai pas fait mes devoirs ? », « Pourquoi je dois les faire ? » et « Quelles décisions je vais prendre pour toujours réussir à ...
On peut faire diversion, interpeller un autre élève, lancer une autre activité, on oriente l'attention des élèves dont celui là sur autre chose. Même quand l'extinction marche, il y a toujours des moments où le comportement réapparaît, il faut y être préparé. Souvent le comportement est renforcé par les camarades.
Vous devez aussi vous attendre à ce que votre enfant teste vos limites de façon répétée : c'est comme ça qu'il apprend. Une fois que l'on sait cela, il est plus simple de rester calme et d'éviter les pleurs et les cris dans votre relation. Laissez-le être en charge du plus d'activités possibles.
Ces personnes, normales en apparence, présentent des problèmes émotionnels : irritabilité, anxiété, changements d'humeur fréquent, forte impulsivité, fortes colères souvent sans raison réelle, dépression, ainsi qu'un manque de confiance en soi et des difficultés dans la relation avec les autres.
Le diagnostic des troubles du comportement
C'est un spécialiste de la santé mentale expérimenté – habituellement un psychiatre ou un psychologue – qui diagnostique les troubles du comportement après avoir procédé à une évaluation approfondie.
Face à un enfant difficile ou un enfant colérique, comment réagir ? Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Pour être qualifié de trouble du comportement, la personne qui en est sujette doit être en souffrance (parce qu'elle est stigmatisée, parce que son attitude lui fait peur, etc.). Ce comportement est répétitif, il dérange, et a des conséquences sur la personnalité de l'individu en question.
Par la suite : l'intervention d'un neuropédiatre est requise chez un enfant présentant un retard d'apparition du langage, des problèmes de concentration avec ou sans hyperactivité, des céphalées, crises épileptiques, vertiges, troubles de l'équilibre ou de la marche, ...
On peut aussi mettre en place un mini contrat moral avec l'élève agité : il s'agit de lui indiquer ce qu'on attend de lui et de lui faire comprendre qu'il est tout à fait capable d'être le prochain élève à être mis en avant pour son comportement exemplaire.
Demandez-leur de se taire d'une voix plus basse, mais SÉRIEUSEMENT pour ne pas déranger le reste de la classe. Vous pouvez également leur dire que leur travail va être contrôlé et noté, ou qu'ils seront les premiers à passer au tableau pour la correction.