C'est la phase d'opposition de l'enfant. Vers l'âge de trois ans, votre enfant manifeste les premiers signes de son autonomisation. Il se détache réellement de sa mère et crée son propre monde. C'est le moment pour les parents de faire preuve d'autorité et d'assumer leur rôle d'éducateur.
Les crises, une étape normale
La première chose à savoir, c'est que les crises de notre enfant de 3 ans” sont NORMALES ! Oui, il traverse de grands chamboulements où il veut s'autonomiser et s'affirmer et il ne sait pas encore se poser pour gérer ses émotions.
Laissez votre enfant de 3 ans s'exercer à associer les mots et reconstituer les événements. Votre enfant ne comprenant ni les métaphores, ni les jeux de mots, ni les calembours, soyez prudent lorsque vous en employez car ils peuvent créer des visions effrayantes dans son esprit.
Tu peux lui demander son avis sur une règle avant d'en décider, tu peux aussi décider des règles en accord avec lui (c'est d'ailleurs souvent une très bonne idée), mais au final, c'est bien à toi qu'il revient de faire respecter ces règles, systématiquement.
Des experts ont démontré que les enfants de 3 ans piquaient des colères encore plus terribles, et selon des études récentes, elles seraient engendrées par le temps qu'ils passent devant les écrans… Deux ans, l'âge redoutable et redouté par les parents du fait des nombreux caprices que font leurs bambins !
Les crises de colère font partie du développement normal de l'enfant, particulièrement à l'âge où celui-ci commence à développer son autonomie, soit à partir de 18 mois. Certaines crises ne durent que quelques minutes, mais d'autres peuvent se prolonger pendant plus d'une heure.
Certains enfants, comme le vôtre probablement, vont tester davantage les limites de leurs parents. Cela fait partie de leur tempérament et on ne peut malheureusement rien y changer. Par contre, vous avez du pouvoir sur vos réactions face à ses exercices de « testeur de limites professionnel ».
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Montrez à votre enfant comment respirer lentement pour se calmer. Demandez-lui de mettre ses mains sur son ventre et d'imaginer un ballon qui se gonfle quand il inspire et qui se dégonfle quand il expire. Répétez l'exercice avec lui jusqu'à ce que vous le sentiez plus calme.
Le refus de faire quelque chose peut être le signe d'un besoin affectif profond. Certains enfants associent (à juste titre) s'habiller avec une séparation. Souvent, s'habiller signifie aller quelque part sans maman ou sans papa donc il n'est pas anormal que l'habillage soit source de tension et de conflits.
Pourquoi n'écoute-t-il pas ? Bien souvent, on finit par crier lorsqu'on a dû répéter plusieurs fois la même chose sans être entendu. Mais si l'on part du principe que l'enfant fait toujours du mieux qu'il peut, s'il ne répond pas à une demande malgré la répétition, il faut considérer qu'il ne peut pas.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Mon enfant n'obéit pas car son réservoir affectif est vide
De manière innée, votre enfant est un être de coopération, donc par son opposition, il va exprimer un besoin. Et c'est important pour vous comprendre quel est ce besoin pour nourrir votre lien parent-enfant et obtenir davantage de coopération de sa part.
Garder le calme : l'enfant rebelle fera tout pour vous provoquer. Il est important de rester calme, quel que soit votre tempérament. Essayez de discuter calmement avec lui. Vous mettre en colère, ne fera qu'encourager son côté rebelle.
Puisque votre enfant a besoin de bouger lorsqu'il est excité, il lui sera plus facile de se calmer en bougeant plutôt qu'en restant immobile sur une chaise. Proposez un jeu physique à votre enfant, comme aller courir dehors ou danser.
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
Le trouble explosif intermittent, ou TEI, est un problème de santé mentale caractérisé par de fréquents accès de colère excessive et d'impulsivité. Ces épisodes sont souvent disproportionnés par rapport à la situation qui les a déclenchés et provoquent une détresse importante chez la personne qui les a vécus.
L'idéal : établir un contrat, que vous lirez à voix haute devant lui pour lui expliquer les principales règles de la maison, à ne pas enfreindre s'il ne veut pas être puni. Autre point important : une punition ne doit jamais être humiliante. Les châtiments corporels du type gifles ou fessées sont ainsi déconseillés…
Pourquoi un enfant frappe-t-il? Plusieurs raisons peuvent pousser un enfant à réagir avec agressivité : Un tout-petit réagit parfois en frappant et en hurlant lorsqu'il est frustré par une limite. C'est parce qu'il a encore peu de contrôle sur lui-même et parce qu'il maîtrise mal les mots pour exprimer ses émotions.