La mère jalouse peut également rabaisser systématiquement sa fille, l'empêcher de voir ses amis. Cette rivalité s'opère aussi dans les tenues vestimentaires, où "l'on ne sait plus qui est la mère et la fille", illustre Yves Morhain. "J'ai également eu le cas d'une mère qui avait piqué le copain de sa fille de 18 ans.
«Une mère a parfaitement le droit d'être jalouse de sa fille, commente le psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger, thérapeute du couple et de la famille à Genève. Elle peut envier sa jeunesse, sa beauté, ses copains ou, plus fréquemment, le fait que son mari s'intéresse plus à leur enfant qu'à elle.
La peur de vieillir
Le sentiment de jalousie peut notamment émerger d'une peur de vieillir. Voir sa fille jeune et fraîche rappelle à la mère qu'elle ne l'est plus forcément et que le meilleur est derrière elle… Et parfois, cette angoisse transforme l'amour maternel en rivalité.
Il est tourné vers ses propres besoins et néglige ceux de son enfant (qu'ils soient émotionnels ou physiques). Ainsi, la mère toxique va souvent délaisser sa progéniture pour vivre sa propre vie… Et cela se traduit ainsi par une absence récurrente dans l'existence dudit enfant.
La rivalité mère-fille trouve son origine dans un complexe d'Oedipe non résolu : pour séduire son père, la petite fille doit à la fois prendre exemple sur sa mère et la rejeter, puisqu'elle constitue un obstacle.
La relation mère-fille doit être basée sur la chaleur, le soutien et la confiance. Et pour élever des filles confiantes et sûres, les recherches suggèrent que les mamans se concentrent sur..
Être une “bonne mère”, c'est laisser une place au père
Au père ensuite de se montrer suffisamment présent avec ses enfants pour, à la fois les protéger avec affection (poser des limites, des interdits), mais également les “ouvrir” au monde extérieur...
Ou des mères dévorantes, qui vivent au travers de leur enfant tout ce qu'elles-mêmes n'ont pas vécu… et le condamnent à refouler ses propres désirs pour combler les leurs. Amour absent, insuffisant ou, au contraire, envahissant, étouffant, l'amour déséquilibré d'une mère peut plomber une vie entière.
Les mères narcissiques qui se sentent accablées par la maternité négligent leurs enfants, elles leur mettent la honte et les critiquent, parfois parce qu'elles sont trop nécessiteuses ou enfantines. Elles sont elles-mêmes dans le besoin et ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur enfant.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
L'amour d'une mère ne fait aucun doute, mais à plusieurs reprises, derrière une attitude toxique se cache un manque d'estime de soi, une insécurité remarquable et une profonde peur de la solitude empêchant leurs enfants d'être autosuffisants afin qu'ils ne quittent pas le nid.
Pour qu'il y ait manipulation, il faut qu'il y ait au moins 2 personnes en présence : en acceptant de faire ou de dire ce que lui demande sa mère, l'enfant participe à ce jeu psychologique, le plus souvent inconsciemment, surtout quand il est jeune.
Parlez à une personne en qui vous avez confiance.
Par exemple, vous pouvez parler à un ami proche de la façon dont vos parents vous font vous sentir. Choisissez une personne avec qui vous vous sentez à l'aise pour vous confier et dont vous savez qu'elle ne répètera pas tout ce que vous lui avez dit à vos parents.
Pour cela, une seule solution : faire une pause et pratiquer l'écoute active. Cessez de parler. Posez-lui des questions et reformulez clairement ce qu'elle vous dit. Vous comprendrez mieux son point de vue et elle se sentira, de son côté, davantage écoutée.
La clé pour ne plus laisser une mère intrusive prendre le contrôle de sa vie, c'est la confiance en soi. Ne plus douter, savoir ce qui bon pour soi et ce qui ne l'est pas, prendre le contrôle de sa vie, s'imposer en tant qu'adulte et ne plus accepter d'être toujours traitée comme son enfant.
Toujours dans une approche stratégique que l'on pourrait qualifier de salutairement égoïste, pardonner, non pas pour absoudre l'autre de sa responsabilité, mais dans le simple but d'aller mieux, peut-être en leur trouvant des circonstances atténuantes, peut permettre de sortir de la position de victime et de dépendance ...
Il y a différents profils, commela mère intrusive, celle qui est autoritaire, la défaillante, la jalouse, la dominante... Souvent, cela découle de leur propre histoire personnelle. Elles ont pu manquer d'amour maternel et ne peuvent pas donner ce qu'elles n'ont jamais reçu.
La femme perverse narcissique ne reconnaît jamais ses erreurs, ne se remet jamais en question (sauf fugacement et par stratégie), a tendance à critiquer, à se rendre supérieure en écrasant autour, se valorise, communique de manière floue et se montre jalouse.
Se faire confiance en tant que maman, c'est être capable de faire confiance à son bébé. C'est lui qui va faire de vous une mère, au fil des jours, des expériences, vous allez vous modeler l'un à l'autre, vous construire l'un par l'autre et c'est comme ça que vous serez la meilleure maman au monde pour lui !
Maman renvoie à la sphère privée, à l'affectif
Pensons à l'expression C'est l'heure des mamans. À l'école élémentaire, l'enfant gagne en autonomie et le mot s'efface au profit de mère. La différence entre la sphère privée et la sphère publique est cette fois bien claire.
L'amour maternel est un sentiment que ressent une mère pour son ou ses enfants et qui contribue à l'attachement de la dyade mère et enfant. Ce sentiment est souvent considéré comme le moteur des attentions de la mère veillant à la protection physique et morale, et à l'éducation de ses enfants.