Le chiisme reconnaît, outre les enseignements de Mahomet, ceux de sa fille Fatima et des douze imams. L'imam a un rôle de guide spirituel dans la communauté en tant qu'« ami de Dieu ».
Les chiites reconnaissent 12 imams, réputés infaillibles dans l'interprétation du Coran. Parmi ces 12 imams se trouvent les deux fils d'Ali. Les chiites croient que le douzième imam reviendra à la fin des temps pour juger les hommes.
Les chiites croient que Mahomet a désigné Ali comme son successeur en de nombreuses occasions, et qu'il est donc le guide spirituel des musulmans, selon la mission divine révélée à Mahomet.
C'est à cette fitna (« discorde ») que remonte la division des musulmans entre chiites et sunnites. Théologiquement, le chiisme repose sur deux principes fondamentaux : le dualisme et la dualité. Le dualisme consiste à faire de l'histoire le théâtre d'une lutte perpétuelle entre amis et ennemis de Dieu.
Les chiites considèrent l'imam, descendant de la famille de Mahomet, comme un guide indispensable de la communauté, tirant directement son autorité de Dieu.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
Les chiites fondent ainsi un clergé à la structure très hiérarchisée, dont l'autorité est révérée, car chacun de ses représentants est considéré comme un descendant de la famille du Prophète. L'imam chiite est alors un médiateur qui tire son autorité directement de Dieu.
La division entre sunnisme et chiisme est historiquement le fruit d'un conflit de succession, après la mort du prophète, en 632 à Médine, dans l'actuelle Arabie saoudite. Les compagnons du prophète choisissent l'un d'entre eux, Abou Bakr, en conclave selon la tradition tribale.
Les sunnites reconnaissent les trois premiers califes (terme qui signifie « successeurs ») tandis que les chiites ne reconnaissent comme légitimes que le quatrième calife, Ali, cousin de Muḥammad ayant épousé sa fille et ses successeurs.
La mort du prophète Mahomet, subitement tombé malade en 632, laisse totalement ouverte la question de sa succession. Trop absorbé par les conquêtes militaires et par la prédication, le Prophète n'a pas eu le temps de désigner son successeur. Ses fidèles vont alors se déchirer sur son identité.
Aujourd'hui 85 % des musulmans dans le monde se réclament du sunnisme, 13 % du chiisme et 2 % de la communauté kharijite ou de branches minoritaires du chiisme.
Husayn était considéré comme le seul successeur légitime de Mahomet en tant que troisième imam après Ali et son fils Hassan. Sa mort devient un moment fondateur pour le chiisme.
Le soufisme (en arabe : ٱلتَّصَوُّف, at-taṣawwuf) désigne les pratiques ésotériques et mystiques de l'Islam visant la « purification de l'âme » en vue de se « rapprocher » de Dieu. Il s'agit d'une voie d'élévation spirituelle,un chemin initiatique de transformation intérieure.
Les principales « écoles juridiques » sunnites qui se sont historiquement imposées sont donc l'école hanafite, l'école malékite, l'école shâfi'ite et l'école hanbalite [6][6]L'école hanafite est aujourd'hui encore présente en Turquie, en….
Salafisme : Mouvement sunnite. Les "salaf", "prédécesseur ou ancêtre", désigne les premiers compagnons du prophète et les deux générations suivantes. Le salafiste prône un retour à l'islam des origines, un islam pur qui n'a pas été perverti par les hommes.
Le chiisme iranien est fondé sur la croyance aux douze imams. La série des imams s'est interrompue en 873 par la disparition (l'« occultation ») de Muhammad, le douzième imam toujours vivant, mais caché, qui doit réapparaître un jour pour faire régner la paix et la justice sur terre.
L'une des plus connues est celle des Mevlevi, ou « derviches tourneurs », qui vit le jour à Konya, en Turquie actuelle, au XIIIe siècle.
Selon certaines traditions, sa couleur serait due aux péchés des hommes, dont elle se charge lorsqu'on la touche. C'est pourquoi la toucher, voire l'embrasser, est un acte fort du pèlerinage.
Plusieurs hadiths en parlent : « Abou Hourayra (ra) a dit que le Messager d'Allah a dit : « La Kaaba sera détruite par un abyssinien du nom de Dhou As-Souwayquatayn ». »
Les musulmans vénèrent plus précisément dans la Kaaba la "pierre noire" qui selon leur tradition, aurait été donnée à Adam et Eve par l'ange Gabriel. Toujours selon l'islam, c'est Mahomet qui l'aurait insérée dans la Kaaba.
La baraka la plus évoquée est celle d'Allah. S'il pleut, si la récolte est bonne, si une femme accouche d'un bel enfant, si quelqu'un sort indemne d'un accident qui aurait pu être mortel, si une personne est très âgée mais en bonne santé et dans bien d'autres circonstances, on dit que c'est la baraka de Dieu.
La danse des derviches est en fait une prière, menant à l'union suprême avec Dieu. Ayant une dimension cosmique, elle symbolise la rotation des planètes autour du soleil. Le cercle représente la loi religieuse qui embrasse la communauté musulmane.
Chapitre. 1Le soufisme est un aspect de la sagesse éternelle, universelle, qui s'est incarné dans le corps de la religion islamique, née en Arabie au vii e siècle. On peut le définir comme la dimension intérieure, spirituelle de l'islam, et de l'islam sunnite pour l'essentiel.
Les chiites représentent 10 à 15% des musulmans. Deux pays sont à majorité chiite: l'Iran et l'Irak. La zone du Moyen-Orient à l'Afrique du nord ( Machrek et Maghreb) est la plus ancienne en termes d'implantation mais elle ne représente que 20% des musulmans.