Pour établir le bon diagnostic, il faut s'assurer que la personne cumule différents symptômes (humeur dépressive, perte d'intérêt ou d'énergie mais aussi concentration réduite, diminution de l'estime de soi, sentiment de culpabilité, idées et comportement suicidaires ou encore troubles du sommeil ou de l'appétit) qui ...
En effet, en augmentant le taux de neurotransmetteurs dans les synapses (connexions entre les neurones), les antidépresseurs font en sorte que la personne devienne de bonne humeur et soit moins dépressive.
D'autres effets secondaires peuvent se manifester au tout début du traitement, mais régressent le plus souvent assez vite en quelques jours ou semaines : nausées, céphalées, vertiges, troubles digestifs, troubles de la libido.
“[Ces antidépresseurs] enlèvent une partie de la douleur émotionnelle que ressentent les personnes qui souffrent de dépression, mais malheureusement, il semble qu'ils enlèvent également une partie du plaisir” commentait l'autrice principale de l'étude, la professeure Barbara Sahabian de l'Université de Cambridge.
Aujourd'hui, une prise en charge adaptée, une psychothérapie ciblée et des antidépresseurs permettent de briser le cycle infernal pour retrouver la joie de vivre. A condition d'être bien entouré et surtout de bien suivre son traitement.
La chélidoine – Chelidonium majus
L'action spasmolytique de certains de ses alcaloïdes (chélodine, coptisine, protopine) en fait un antidépresseur efficace. Elle calme les angoisses, la nervosité, l'anxiété et l'insomnie.
Perte de mémoire à court et long terme, douleurs musculaires, nausée, sautes d'humeur, mal de tête récurrent. 67% des patients ont ressenti au moins un effet secondaire majeur, et jusqu'à 80% des troubles d'ordre sexuel liés aux médicaments.
Les antidépresseurs les aident à la surmonter. Toutefois, la prise n'est pas sans risque. À cause de leur âge, ces seniors subissent les effets indésirables plus que les autres. Pour s'en prémunir, il est toujours conseillé de recevoir l'avis d'un médecin avant de les prescrire.
En fait, avec un bon traitement, les antidépresseurs permettent d'augmenter la capacité de réaction. «Généralement, on réagit aux événements: on est joyeux, on est triste, on a du plaisir, etc. Une personne dépressive est toujours effondrée et triste, explique le Dr Bexton.
Dont le citalopram (Celexa®, Seropram®), la fluoxétine (Prozac®), la fluvoxamine (Luvox®, Floxyfral®), la paroxétine (Paxil®, Deroxat®, Divarius®) et la sertraline (Zoloft®). Il s'agit généralement du premier choix de traitement pour la dépression grave.
"Il n'existe pas d'antidépresseurs "légers". C'est l'intensité de la dépression qui va faire que l'on prendra, ou non, des antidépresseurs", affirme le psychiatre. En effet, "en cas de dépression, même légère, il faudra toujours faire une psychothérapie", indique-t-il.
En stimulant ou en inhibant le passage de ces neuromédiateurs, les anti-dépresseurs vont permettre de modifier la transmission des informations dans notre cerveau pour privilégier les émotions positives, et diminuer les émotions négatives.
À la fin du traitement d'une période de dépression, l'arrêt des antidépresseurs doit se faire de manière progressive sous surveillance médicale. Un traitement antidépresseur arrêté trop tôt augmente le risque de rechute.
Donc a priori oui, ils peuvent être efficaces dans le temps. La prise des antidépresseurs au long cours nécessite de réévaluer la stratégie de traitement.
Faire du sport
Il est prouvé que le sport et la lumière sont les meilleurs antidépresseurs. Toutefois, lors d'un épisode dépressif, on n'a pas souvent l'énergie pour engager une activité sportive ! Vous pouvez alors vous inscrire dans un club sportif qui vous forcera à y aller régulièrement.
Le simple fait de reconnaître la douleur et la tristesse que cette personne éprouve peut grandement l'aider à se sentir bien et soutenu. Avec quelques questions, amenez-la à parler de sa souffrance. Exprimer ses sentiments est parfois difficile donc, écoutez attentivement et maintenez constamment un contact visuel.
Pour aider au mieux, il faut s'informer sur la dépression, en connaître ses symptômes, ses causes, ses traitements. Il est essentiel de considérer le malade comme une personne à part entière, capable de prendre des décisions, ou si son état ne le permet pas, de l'impliquer au maximum dans ses prises de décisions.
Dans certains cas, le médecin recommande plutôt l'usage de la venlafaxine, un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (actif aussi sur la noradrénaline, un autre neurotransmetteur). Le patient commence toujours par prendre des doses faibles.
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) mais aussi la miansérine, le mirtazapine et la vortioxétine doivent être les premiers qui vous sont proposés, car ce sont les mieux tolérés.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer. A côté des effets antidépressifs souhaités, les antidépresseurs ont souvent aussi des effets indésirables.
Les antidépresseurs les plus communément prescrits sont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : fluoxétine, paroxétine, sertraline, citalopram, escitalopram ; les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) : venlafaxine et duloxétine ; la trazodone ...
Et le manque de joie de vivre c'est aussi votre corps qui vous dit que votre alimentation ne lui convient pas. D'ailleurs, peut-être souffrez-vous aussi d'autres symptômes liés à votre alimentation ? Comme de la fatigue après les repas, digestion difficile, flatulences, transit difficile, problèmes de peau, etc.