Tu la reconnaîtras à la couleur jaune du spécimen gélatineux, avec des veines à l'intérieur, ou brune du spécimen compact. Le blob ressemble à un
Un blob extraordinaire
Alors même qu'il n'a ni bouche, ni estomac, ni yeux, il arrive parfaitement à détecter la présence de nourriture (des spores de champignons, bactéries et microbes) et à l'ingérer. Dépourvu de jambes, de pattes ou d'ailes, il se déplace pourtant jusqu'à 1 cm/h en étirant sa membrane.
Le blob n'est composé que d'une seule cellule de très grande taille, mais qui comprend des millions de noyaux (qui contiennent chacun une copie de son ADN). Dans la nature, on le trouve sur le sol humide des forêts.
Non pas au sens strict du terme, on dit que le blob est immortel biologiquement. Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
Cet organisme indestructible n'est-il pas une menace ? Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Si votre blob devient noir, cela peut indiquer un stress ou une phase de sporulation.
Le blob serait présent sur terre depuis un milliard d'années. Il compterait plus d'un millier d'espèces mais ce nombre serait bien en-dessous de la réalité. Son nom scientifique (physarum polycephalum) lui a été attribué en 1822 par le mycologue américain Lewis David von Schweinitz.
Ce dimanche, focus sur le blob, qu'une chercheuse toulousaine étudie de près. Et qui, s'il peut rajeunir partiellement, souffre aussi du réchauffement climatique. Dans Planète Bleu Occitanie, on décortique des infos liées au climat et à l'environnement.
Même s'il n'a pas de cerveau et ne ressent pas grand chose, le blob souffre, lui aussi, du réchauffement climatique. Ce n'est pas parce qu'il n'a pas de cerveau, qu'il est insensible aux changements qui l'entourent.
C'est là que le blob présente des avantages. D'abord, il est facilement cultivable en laboratoire et ensuite, il peut être conservé dans un état unicellulaire pendant très longtemps, comme une seule et unique cellule géante. C'est donc un modèle idéal pour étudier l'impact du temps sur ces organismes.
Dans « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob sans jamais oser le demander » (2017), Audrey Dussutour raconte son parcours, ses découvertes, son métier.
Le blob passe par différentes formes au cours de son cycle biologique. Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments.
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.
💡 Attention, le blob aime l'humidité, pas la natation !
Pour bien faire, laissez simplement l'eau pénétrer par capillarité le papier filtre blanc qui sert de support au sclérote. Déposez le sclérote humidifié sur la matrice. Et voilà, votre blob vient d'atterrir !
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
Des bactéries et des champignons dans la nature, des flocons d'avoine au laboratoire (voir le tutoriel). Comment mange le blob ? Le blob absorbe sa nourriture par phagocytose, la particule alimentaire est entourée par les pseudopodes du blob et ceux-ci se referment sur la particule.
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Pour se nourrir, le blob absorbe sa nourriture qui est composée de bactéries et de champignons. Puis il la digère grâce à des substances chimiques. Nourri, le blob double de taille chaque jour. Lorsqu'il est affamé, le blob peut se déplacer jusqu'à 4 cm par heure grâce à ses pseudopieds.
Le blob ne meurt jamais
Découpé, un blob cicatrise et referme sa membrane en moins de deux minutes. S'il se dessèche, il entre dans une forme d'hibernation et n'a plus besoin d'être nourri. Pour le réveiller, quelques gouttes d'eau suffisent.
Le blob Australien : C'est un très bon blob pour commencer, en effet sa patience le rend relativement simple à élever et son intelligence sera parfait pour vos premières expériences. Le blob Américain : Le blob américain est reconnu pour son grand tempérament, courageux et robuste, il aimera prendre des risques.
Quand la nourriture vient à manquer, que les conditions ne sont pas top, cette cellule géante va former des spores. C'est pour ça que les gens l'ont longtemps confondue avec un champignon. Chaque noyau du blob devient une spore. Ces spores vont être disséminées par le vent et les animaux.
Le blob tire son surnom du film de science-fiction The Blob (1958) dans lequel une masse.
Cet animal respire par l'anus ! Le blob, l'extra-média. Cet animal respire par l'anus !