Les mécanismes en cause peuvent être une hypovolémie, une diminution du débit cardiaque ou une vasodilatation, avec quelquefois dérivation de la circulation sanguine destinée à shunter les zones d'échange capillaires. Les symptômes comprennent une confusion mentale, une tachycardie, une hypotension et une oligurie.
Un hypovolémie se caractérise par la survenue de symptômes peu spécifiques mais qu'il faut savoir reconnaitre : ils sont en lien avec la cause provoquant la diminution brutale du volume sanguin. Une sensation de faiblesse, de vertige, une diminution de la pression artérielle, une accélération de la fréquence cardiaque…
Symptômes du choc
Les symptômes de l'état de choc sont similaires en cas d'hypovolémie ou de pompage cardiaque inadéquat. Le trouble peut commencer par une léthargie, une somnolence et une confusion. La peau devient froide et moite, et souvent bleuâtre, pâle ou blême.
L'urgence thérapeutique est la restauration du retour veineux afin d'assurer une pression de perfusion suffisante limitant ainsi le risque de dysoxie au niveau d'un organe. Le traitement repose sur un remplissage vasculaire précoce et agressif composé de cristalloïdes et de colloïdes.
En pratique, quatre grandes catégories d'états de choc sont décrites : le choc cardiogénique, le choc obstructif, le choc hypovolémique et le choc distributif, qui comprend le choc septique et le choc anaphylactique.
Le choc hypovolémique est caractérisé par une diminution aiguë du volume intravasculaire. Les principales étiologies sont : les hémorragies, la déshydratation extracellulaire profonde (pertes digestives, urinaires, cutanées, etc.) et la séquestration dans un troisième secteur liquidien (digestif, musculaire).
Définie comme une diminution progressive ou brutale du volume du sang dans la circulation sanguine, l'hypovolémie peut conduire au collapsus cardio-vasculaire et faire courir un risque mortel si aucun traitement n'est apporté rapidement. Ses causes sont multiples.
Les solutions cristalloïdes pour le rétablissement de la volémie sont habituellement isotoniques (p. ex., sérum physiologique à 0,9% ou Ringer-lactate). L'eau circulant librement en dehors des vaisseaux, seul 10% du liquide isotonique reste dans l'espace intravasculaire.
Le corps réagit très vite en libérant une grande quantité d'hormones du stress qui peuvent provoquer des symptômes différents : L'immobilité : la personne se fige pendant quelques secondes ou quelques minutes parfois. La fuite : le rythme cardiaque et la respiration s'accélèrent.
Causes du choc
Le choc a plusieurs causes : Volume de sang faible (choc hypovolémique. en apprendre davantage ) Pompage inadéquat du cœur (choc cardiogénique.
Choc hypovolémique provoqué par une baisse de la volémie
Chez les patients hospitalisés, l'hypovolémie peut apparaître lorsque les signes précoces d'insuffisance circulatoire sont attribués de façon erronée à une insuffisance cardiaque, lorsque l'apport liquidien est réduit ou lorsque des diurétiques sont administrés.
Premiers soins:
Dès que les premiers signes du choc se manifestent, il faut mettre la victime en position anti-choc. Arrêter l'hémorragie - soulager la douleur - maintenir la température du corps - ne pas donner à boire au patient.
Réflexe n°4 : pratiquer des compressions thoraciques et des insufflations. Si la victime est inconsciente et ne respire plus (aucun signe de respiration perçu), appeler immédiatement les secours (le 15, le 18 ou le 112).
La prise en charge d'un état de choc comporte plusieurs étapes : il faut d'abord assurer les fonctions vitales, préciser le mécanisme du choc et son étiologie, puis évaluer son retentissement. L'impossibilité de contrôler un état de choc conduit à un syndrome de défaillance multiviscérale et au décès du patient.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Symptômes et signes
Le choc cardiogénique est caractérisé par une chute de la pression artérielle systolique, associée à une diminution du débit cardiaque. Celle-ci se traduit par une pâleur des extrémités, des sueurs, un refroidissement de la peau, des troubles de la conscience, des urines peu abondantes et foncées.
La psychosomatique ou les troubles psychosomatiques concernent à la fois le corps et l'esprit. C'est lorsqu'un élément d'ordre psychologique est impliqué dans l'apparition de symptômes physiques. En d'autres termes, le corps exprime une émotion ou un trouble psychologique.
Appliquez un objet froid sur la contusion afin de réduire l'inflammation et la douleur : un linge humide, un bloc de congélation ou un glaçon peuvent faire l'affaire. Maintenez le membre touché en position surélevée pour limiter le gonflement. Appliquez une crème ou un gel spécialement formulé pour les bleus et bosses.
Est-ce qu'un choc émotionnel peut provoquer un AVC ? Les chocs psychologiques et affectifs sont lourds de conséquences, tant au niveau physiologique, physique ou mental. L'intensité du stress induit par l'état de choc est un facteur qui augmente le risque d'accident vasculaire cérébrale (AVC).
Le choc cardiogénique est défini par l'incapacité de la pompe ventriculaire à générer un débit sanguin suffisant permettant aux organes périphériques de subvenir à leurs besoins métaboliques (3, 5). Il associe une baisse du débit cardiaque et des stigmates d'hypoxie tissulaire, en l'absence de signes d'hypovolémie.
La vérification des points ABC est une évaluation rapide qui ne devrait pas prendre plus de 5 à 10 secondes. Renversez la tête vers l'arrière et soulevez le menton. A = Vérifiez les voies respiratoires / B = Vérifiez la respiration C = Vérifiez la circulation. Cherchez des signes d'hémorragie grave et de choc.
Commencez par 30 compressions thoraciques, puis 2 insufflations. Alternez ensuite les 2 actions et poursuivez la réanimation jusqu'à l'arrivée des secours d'urgence ou une reprise normale de la respiration.
Le choc hémorragique se caractérise par une diminution du volume sanguin circulant induisant une diminution du retour veineux puis du débit cardiaque. L'ensemble aboutit à un défaut de transport de l'oxygène aux tissus.
Si la victime s'est évanouie ou vomit au cours d'un malaise, la placer en position latérale de sécurité : le corps doit être sur le côté avec la jambe supérieure croisée pour stabiliser la personne et la bouche ouverte tournée vers le bas.