Le patient est moins attentif, présente des difficultés à se concentrer, mémoriser, comprendre ou se faire comprendre. Il peut avoir des difficultés à planifier des tâches simples comme faire son travail ou des courses, ce qui peut être source d'un handicap majeur dans la vie quotidienne.
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
La schizophrénie est diagnostiquée quand les deux critères suivants sont présents : Au moins deux symptômes caractéristiques (délires, hallucinations, discours désorganisé, comportement désorganisé, symptômes négatifs) persistant depuis au moins 6 mois.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Il existe aujourd'hui trois critères dont l'association permet de définir une schizophrénie. La distorsion de la réalité, caractérisée par des pensées délirantes et hallucinations, une atteinte affective et enfin une désorganisation de la pensée.
Les troubles schizophréniques apparaissent le plus souvent à l'adolescence. Ils peuvent se manifester par une bouffée délirante aigue ou bien un trouble dépressif. Ils peuvent aussi apparaître à la suite de prise de drogues hallucinogènes par l'adolescent.
Alors, quand faut-il agir ? Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Les symptômes psychotiques sont liés à un déséquilibre de la dopamine dans le cerveau. Il n'y a pas de cause unique. C'est l'association d'une vulnérabilité depuis la naissance à des facteurs de stress au cours de la vie qui peut aboutir à des symptômes psychotiques.
Dans la bipolarité, le trait le plus caractéristique est le cycle entre les phases de manie et de dépression. Ces épisodes peuvent être entrecoupés de périodes de normalité. Alors que dans la schizophrénie, les symptômes psychotiques, comme les hallucinations et les délires, sont dominants et constants.
Même si les crimes commis par des schizophrènes sont souvent très violents et défrayent la chronique, le risque demeure faible ; il est néanmoins un peu augmenté par rapport à la population générale. Le taux d'homicide chez ces patients est de 0.5 % (contre 0.03 %dans l'ensemble de la population).
Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie. Il a tendance à se replier sur lui-même, et il est impossible pour lui d'accomplir les actions nécessaires à sa vie en société. Si elles ne sont pas soignées précocement, les psychoses entraînent donc souffrance, solitude et exclusion.
« Affectif » fait référence aux émotions et à l'humeur de la personne. Les médecins envisagent un diagnostic de trouble schizo-affectif lorsque la personne présente à la fois une psychose et des troubles de l'humeur (comme une dépression ou une manie).
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent.
Il présente moins d'intérêt et de volonté et davantage d'apathie, ce qui peut ressembler à une dépression. Enfin, les symptômes dissociatifs correspondent à une désorganisation de la pensée, des paroles, des émotions et des comportements corporels. La cohérence et la logique du discours et des pensées sont perturbées.
Alors qu'il n'existe aucun médicament officiellement indiqué, deux techniques non pharmacologiques ont fait leurs preuves : les TCC (thérapies cognitives et comportementales) et l'EMDR (Eyes Movements Desensitization and Reprocessing) ou «intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires ».
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
LES MALADIES PSYCHIATRIQUES
Les troubles les plus fréquemment rencontrés dans la population sont la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les troubles anxieux et les addictions.
Reconnaître les signes d'un déséquilibre
Devenir soudainement plus irritable, impatient, sensible pour un rien, éprouver de la difficulté à se concentrer, à réfléchir ou à prendre des décisions sont des manifestations courantes de stress.
Les bouffées délirantes (également appelées bouffées délirantes aiguës ou BDA) se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale.
Selon l'existence de certains symptômes prédominants, on peut diagnostiquer cinq types de schizophrénie (catatonique, paranoïde, désorganisée, indifférenciée ou résiduelle)7.
Il s'agit presque toujours d'un délire de persécution. Le délire paranoïaque se différencie des schizophrénies par un âge de début plus tardif (à partir de 30 ans), l'absence de dissociation, un mécanisme unique interprétatif et des thèmes surtout persécutifs.