L'hémistiche représente la moitié du vers. On l'utilise surtout dans le cas de l'alexandrin (vers de douze syllabes), où il se trouve après la sixième syllabe. - L'hémistiche se trouve immédiatement après écoutais, ais étant la 6e syllabe.
Hémistiche et césure
Voltaire distingue l'hémistiche de la césure : l'hémistiche est toujours à la moitié du vers (alexandrin) ; la césure qui rompt le vers est partout où elle coupe la phrase. Presque chaque mot est une césure dans ce vers : Tiens, | le voilà. | Marchons.
Moitié d'un vers (particulièrement de l'alexandrin) marquée par un repos ou par une césure.
La place de la césure est fixe : dans l'alexandrin, elle délimite deux hémistiches ou sous-vers de même longueur, soit six syllabes : Je suis romaine, hélas, // puisque mon époux l'est. (Pierre Corneille, Horace, 1re édition).
L'accent tonique ou rythmique porte sur la dernière syllabe (ou l'avant-dernière quand la dernière comporte un e muet) d'un mot ou d'un groupe de mots. Chaque accent est immédiatement suivi d'une pause. Les coupes correspondent aux pauses faites dans le vers et délimitent les mesures rythmiques.
Cet article est une ébauche concernant la poésie.
Pour analyser un poème, il est nécessaire de maîtriser certains éléments de versification. Il faut toujours associer le repérage de ces procédés avec l'effet qu'ils produisent. C'est le nombre de syllabes du vers : un alexandrin est un vers de 12 syllabes, un décasyllabe un vers de 10 syllabes.
Le rythme brisé peut servir à donner une autre résonance au texte en lui donnant une résonance poétique beaucoup plus forte.
Il y a contre-rejet lorsque c'est le début de la phrase qui est mis en valeur à la fin d'un vers avant de se poursuivre au vers suivant.
La diérèse
Lorsque deux voyelles sont placées côte à côte et comptent pour deux syllabes, c'est une diérèse. exemple : La / Ré / vo / lu / ti / on / leur / cri / ait : — Vo / lon / tair(es) Ici la diérèse permet le respect de l'alexandrin.
Pour compter les syllabes, il faut compter le nombre de voyelles prononcées (appelées voyelles toniques). En effet, une syllabe peut être constituée : D'une consonne suivie d'une voyelle (ex. : son, sa) ou de plusieurs voyelles (ex. : moi, loup).
Fait de refuser, de ne pas admettre ; abandon : Le rejet d'une requête. 4. Jeune essaim d'abeilles qui abandonne la ruche natale.
Pause à l'intérieur d'un vers d'une certaine longueur, après une syllabe accentuée, généralement en accord avec le sens et la structure syntaxique de l'énoncé.
HÉMISTICHE, subst. masc. Moitié d'un vers alexandrin réparti en deux mesures rythmiques de chaque côté de la césure.
L'hémistiche : Normalement un alexandrin est divisé en deux hémistiches séparés par une césure qui tombe après la sixième syllabe. Chaque hémistiche aura une coupe dont la place est variable.
Limite rythmique à l'intérieur d'un vers, théoriquement suivie d'un repos. (La césure coupe le vers alexandrin en deux hémistiches : « Rien n'est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. » [Boileau]).
L'enjambement consiste dans le fait de faire « déborder » un groupe syntaxique sur deux vers différents. Pour faire simple, c'est lorsque l'on finit sur le vers suivant un groupe syntaxique commencé dans le vers précédent.
Dans un poème, un enjambement est le rejet au vers suivant d'un ou plusieurs mots nécessaires au sens du premier vers.
1. Prononciation en deux syllabes d'une séquence qui comporte deux sons formant habituellement une seule syllabe (par exemple « nuage » [nɥaʒ] prononcé [nyaʒ]). [En versification française, la diérèse est de règle lorsque le i est précédé de deux consonnes, dont la seconde est r ou l.
Les jeux sonores sont une partie de la poésie qui rend les poèmes intéressants, amusants. Nous ferons ainsi la différence et l'explication des assonances, consonances,des allitérations et des rimes.
Le vers canonique est l'alexandrin, le vers de douze syllabes. C`est le vers de la tragédie et de la poésie sérieuse. Le vers de 10 syllabes s`appelle le décasyllabe. 8 syllabes s`appelle l`octosyllabe.
Quand on scande un vers, c'est-à-dire quand on compte son nombre de pieds, on appelle le vers un mètre. Scander un mètre signifie donc compter les syllabes d'un vers. Exemples de scansion : Tes/yeux/sont/si/pro/fond/qu'en/me/pen/chant/pour/boir(e) J'ai/vu/tous/les/so/leils/y/ve/nir/se/mi/rer.
Un vers de trois syllabes est appelé trissyllabe. Un vers de quatre syllabes est appelé tétrasyllabe. Un vers de cinq syllabes est appelé pentasyllabe. Un vers de six syllabes est appelé hexasyllabe.