Qu'il demeure indifférent devant quelqu'un qui vient de rompre ou de perdre un parent, c'est cela qui signale le mauvais psy ». « Un psy soigne d'abord avec ce qu'il est, avec son désir de guérir, insiste Pierre André, psychothérapeute.
Un bon thérapeute, c'est celui qui sait écouter, pas celui qui sait parler. Ceux qui vous expliquent comment faire pour se sentir mieux, pour devenir autonome, sont en réalité ceux qui vont créer une dépendance vis-à-vis d'eux. C'est paradoxal, mais cela génère des liens interminables.
«Chacun possède autour de lui un réseau de professionnels de santé : un kiné, un médecin traitant ou encore un pharmacien. Si l'on fait confiance à certains membres de son entourage, leur avis sera une piste fiable pour trouver un psy qui nous convient», assure la psychiatre Sylvie Wieviorka.
Tout dépend de la méthode de travail mais en général 01 heure. Il peut y avoir des séance de 30 minutes, d'autres d'01h30. Souvent les rendez-vous ont lieu une fois par semaine mais il peut aussi y avoir des séances tous les quinze jours ou deux séances par semaine parfois trois.
Vous vous sentez lassée des séances et traînez du pied pour vous y rendre. Vous avez l'impression que votre psy ne fait qu'écouter sans rien vous proposer. Vous avez le sentiment que votre psy ne vous comprend pas. Vous avez l'impression de stagner et de ne faire aucun progrès.
PSYCHOLOGIE - Après une séance chez un psy, c'est généralement la fatigue qui l'emporte. Se confier, réfléchir, creuser dans ses émotions, ses souvenirs, ses réflexions est un travail qui peut être épuisant.
Tu as une écoute formidable et tu m'as permis de voir les choses différemment, de prendre du recul et de remettre en perspective. Je me sens mieux outillé pour faire face à mes pensées négatives. Je commence à me valoriser et prendre conscience de ce que je fais de bien. Il me fera plaisir de revenir te voir au besoin.
Le psychologue doit notamment refuser un-e client-e ou l'adresser à des personnes professionnellement qualifi ées s'il ne dispose pas des connaissances ou des compétences nécessaires (art. 5 Code de déontologie de la FSP (CD).
« Un psy, quelle que soit sa pratique, doit respecter un code de déontologie, ajoute-t-il. Il a des devoirs envers son patient. » Citons entre autres celui de réserve, le secret professionnel ou l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec ce dernier.
Selon lui, c'est même une bonne part de la technique psychanalytique. Pourquoi, de manière générale, prenons-nous des notes? Pour se souvenir, pour mémoriser, et pour ce faire nous discriminons ce qui est entendu afin de retenir ce qui nous semble être le plus important.
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
Les limites éthiques
L'assistant psychosocial ne peut pas entretenir de relations amoureuses et sexuelles avec une personne qui le consulte pendant tout le processus de prise en charge et durant une période minimale d'un an après la fin du suivi.
Sur décision du préfet de département ou, à Paris, du préfet de police, l'État peut, à l'encontre des personnes dont les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public, faire interner quelqu'un.
Un professionnel de santé peut refuser ses soins, c'est la clause de conscience du médecin. C'est, pour le médecin, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses propres convictions personnelles, professionnelles ou éthiques.
La fin d'une thérapie est envisagée comme une expérience particulière de séparation. Le souci du thérapeute est alors de contribuer à ce qu'elle constitue en elle-même un processus complet, même lorsque, selon lui, la thérapie elle-même n'est pas achevée.
L'analyse est terminée à deux conditions : « que le patient ne souffre plus de ses symptômes et qu'il ait surmonté ses inhibitions comme ses angoisses » et « que l'analyste juge que l'on n'ait pas à craindre la répétition des processus pathologiques en question ».
Selon le Vocabulaire de la psychanalyse par Laplanche et Pontalis, le transfert désigne le processus par lequel les désirs inconscients s'actualisent sur certains objets dans le cadre d'un certain type de relation établi entre eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique.
Le "psy" est là pour accueillir vos émotions, dont vos pleurs, votre colère, vos peurs... : c'est son "job"... Ceci étant, lui parler vrai de tout ce que vous sentez et pensez, votre envie de le "préserver" inclue, est très important pour qu'il puisse vous aider à avancer et à sortir de votre dépression.
Les psychologues sont formés dans plusieurs différents types de psychothérapies, mais celle qui a été prouvée et confirmée pour aider efficacement les personnes souffrant de dépression, d'anxiété, de stress, des problèmes d'adaptation, etc. est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.
Parler avec votre psy avec aisance
Être à l'aise en silence permet au patient d'avoir le temps de réfléchir plus profondément et d'apprécier le moment présent. Ne soyez pas gêné de vous taire, cela fait partie du processus thérapeutique aussi. Et enfin, n'oubliez pas de parler de ce que vous aimez.
Les psychologues ne sont pas soumis au secret professionnel par profession.