Un moine, ou une moniale (du latin monachus, « homme solitaire » et du grec monakhos, de monos, seul), est un homme ou une femme lié par des vœux de religion et menant, en solitaire ou en communauté, une vie essentiellement spirituelle, dévotionnelle et contemplative.
Le capuchon qui y est attaché, appelé en latin cuculla, lui a donné son nom de coule ou cuculle. Ce vêtement très ample, souvent plissé et à longues manches, est porté par les moines pour se rendre à l'office et aux exercices de la vie communautaire (chapitre, réfectoire en hiver, parfois scriptorium).
La robe des gens d'église possède un pouvoir symbolique fort : elle affirme l'autorité morale de celui qui la porte. Codifiée, elle indique aussi sa place dans la communauté religieuse. Ainsi, la soutane est noire pour les prêtres, violette pour l'évêque, rouge pour le cardinal.
La bure est un tissu de laine assez grossier. Cette étoffe sert de base à la confection de vêtements religieux, en particulier les frocs de moine.
Les bénédictins et les cisterciens sont les principaux ordres contemplatifs, ce sont des moines vivant coupés du monde pour se consacrer à la prière. Il existe aussi l'ordre des chartreux, ordre peu nombreux. Les monastères sont bâtis dans des « déserts », loin des villes et des villages.
Le silence est une pratique spirituelle préconisée par la quasi-totalité des traditions religieuses pour faciliter une approche de la divinité ou pour atteindre des niveaux élevés de pureté spirituelle.
Actuellement, l'ordre cistercien de la Stricte Observance comprend 2 500 moines et 1 800 moniales, répartis respectivement dans 96 abbayes et 66 monastères dans le monde entier.
Ils avaient alors abandonné leur soutane pour être en solidarité avec les gens, dans un rapport direct, selon une approche horizontale », décrypte l'historien des religions Jean-François Colosimo. Selon lui, elle « est la marque d'une frontière entre l'Église et le monde.
Elle est blanche pour le pape et les chanoines réguliers, rouge pour les cardinaux, violette doublée et filetée de cramoisi pour les évêques et les prélats de rang supérieur, et généralement noire pour les prêtres et les autres clercs.
Il sert aux cérémonies comme le baptême, la communion (aubes blanches), le mariage. D'autres couleurs signent soit la hiérarchie, soit les événements.
La réponse se trouve dans la règle de saint Benoît, datant du VIe siècle, qui dicte aux moines l'obligation d'offrir le gîte et le couvert aux voyageurs et aux pèlerins. La bière devint alors un symbole clé de leur hospitalité tout en constituant une source de revenus.
Son utilité principale est de protéger le porteur des intempéries (vent, pluie, froid) et chez les moines d'encourager l'isolement méditatif.
"Dans le bouddhisme, les cheveux sont un masque. Et les raser permet de se montrer tel que l'on est à la face du monde. C'est également un signe de renoncement au monde matériel."
Pour faire face à leurs besognes, les moines reçoivent des pitances. La règle prévoit par jour deux plats cuits, et un troisième plat composé de fruits ou de légumes crus suivant les saisons et la production du potager. Le repas se prend en silence en écoutant la lecture à haute voix d'un texte religieux.
Il n'en est qu'au noviciat, une période de formation spirituelle de deux ans. Avant de pouvoir prononcer sa « profession solennelle », il devra être admis à la « profession temporaire », qui durera de trois à neuf ans.
Dans le bouddhisme, l'orange (ou plus précisément le safran) était la couleur de l'illumination, l'état le plus élevé de la perfection. Les couleurs safran des robes à porter par les moines ont été définies par le Bouddha lui-même et ses disciples au 5ème siècle avant JC.
Du vêtement religieux à la robe d'avocat
À l'époque, la justice est de droit divin et les avocats se composent essentiellement de membres du clergé qui plaident habillés de leur soutane. La présence de 33 boutons, qui représentent l'âge du Christ à sa mort, témoigne également de ce passé ecclésiastique.
Le col blanc, ou «col romain» est un des signes particuliers de la tenue des prêtres chrétiens, catholiques et protestants. Cet accessoire rompt avec la soutane noire pour symboliser la pureté et l'humilité. Il s'est imposé au milieu du XXe siècle pour permettre aux fidèles de reconnaître les membres du clergé.
L'étole, dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec στολη (stolē), est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane, et un ornement liturgique de l'évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l'insigne par excellence de la prêtrise.
Les popes peuvent également être mariés. Ils ne peuvent ni divorcer, ni se remarier. En revanche, seuls les popes célibataires peuvent devenir évêques.
Par un décret du pape Grégoire VII de 1074, le mariage et le concubinage des prêtres sont interdits.
En 1139, le concile de Latran II interdit le mariage des prêtres. Une décision aujourd'hui encore controversée, et qui ne fut pas seulement adoptée pour des motifs spirituels...
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre.
Selon plusieurs études, la Suède serait le pays le plus athée du monde. Selon Davie (1999), 85 % des Suédois ne croient pas en une divinité.
Homme lié par des vœux de religion et menant, en solitaire ou en communauté, une vie essentiellement spirituelle. 2. Tout religieux. (En réalité, le mot « moine » ne peut être appliqué aux religieux non soumis à la clôture.)