Contrairement aux savants, qui cherchent à atteindre Dieu par l'étude du Coran et des textes religieux, les soufis revendiquent leur ignorance. Leur objectif est d'obtenir une connaissance de Dieu non par l'intellect, mais par l'expérience personnelle et intime, jusqu'à ne faire qu'un avec le Créateur.
Sa doctrine repose sur quatre principes fondamentaux : la foi en Dieu, l'imitation du Prophète Mahomet, l'étude du Coran et l'amour du travail.
Face à l'emprise croissante du droit musulman au fil des siècles, les soufis, qui étaient souvent de grands oulémas (savants en sciences islamiques), rappellent que seul l'Esprit est à même de vivifier les formes, et de lutter contre la sclérose de la pensée islamique.
Les membres du Cercle, qui revendiquent « 55 à 60 adhérents », ne mettent pas en avant leur foi religieuse mais leur foi spirituelle. Pour l'amour d'Allah. Ils ne prient pas. Ils dansent.
L'islam soufi tient historiquement un rôle social, politique et économique primordial en Afrique de l'Ouest. Il représente dans certains pays très largement islamisés, tel le Sénégal, la pratique religieuse dominante.
Seuls quelques-uns de ses membres qui avaient pris l'habitude de revêtir le ṣūf sont désignés sous le nom de soufis (Irak, Syrie, rarement Égypte, jamais en Iran à cette époque). L'ensemble du mouvement mystique se rattache, quant à lui, à l'idée de renoncement au monde, al-zudh-fī al-Dunyā.
Organisés en confréries (tariqa), les soufis suivent des rituels initiatiques qui peuvent différer selon les régions du monde, mais qui comportent tous le “dhikr”.
Dans la pratique, le soufisme se vit de différentes manières. Un des exercices de référence est le rite du dhikr (faire mémoire de Dieu). Il se pratique en groupe ou de manière individuelle pour entretenir ce rapprochement au Divin.
C'est une ivresse mystique qui est recherchée. "Une ivresse mystique qui mène à l'extase". Pour les soufis, la danse permet d'incarner la lumière et la beauté que chacun porte à l'intérieur de lui.
Le soufisme ou tasawuf
Il apparaît dès le premier siècle de l'hégire (qui marque l'année zéro du calendrier musulman et l'exil du prophète Mohammed de La Mecque à Médine, en 622) avec des figures comme celle de Rabia el-Adawiya (née en 713 apr. J. -C.), la « Mère du Bien » pour les soufis.
Ils reconnaissent le Coran comme livre saint, Muḥammad comme seul prophète, la révélation comme fondement de la foi, et leur pratique religieuse repose sur les cinq piliers de l'Islam : la profession de foi, la prière, l'aumône, le jeûne du Ramadan, et le pèlerinage à La Mecque.
Qui est tenu de l'exécuter ? Une fatwa c'est un décret qui émane d'un religieux, c'est-à-dire d'une personne qui a une science du jugement nécessaire pour promulguer une règle qui coïncide avec un islam authentique. Tout bon musulman qui suit la vérité est tenu de suivre les fatwas.
Abi Mohammed Salih (m 1234) Soufi du début du XIIe siècle dont l'action déborda les frontières du Maroc. Ibn Arabi (m 1240), initiateur de l'école « Akbarienne », après sa rencontre avec la mystique Fatima bint al-Muthanna. Abou Hassan al-Chadhili (m 1258), fondateur de la tariqa Chadhiliyya.
L'une des danses les plus techniques et les plus célèbres, le ballet est populaire dans le monde entier. Il a été créé à l'origine dans l'Italie de la Renaissance du XVe siècle, mais il est rapidement devenu populaire dans des pays comme la France et la Russie.
« Derviches tourneurs » est le nom donné par les Européens aux adeptes de la confrérie des Mevlevi (mawlawiyya).
On comprend la portée du soufisme - la forme qu'a prise la mystique en Islam - qui se définit comme une "saveur", et dont le but est la connaissance directe des vérités divines.
Sunnisme (89 %), Chiisme (10 %) et Ibadisme (1%).
Quel arabe apprendre pour comprendre le Coran ? Vous devez apprendre l'arabe littéraire pour comprendre le Coran. Ce dernier est écrit dans un arabe classique qui est le plus proche de l'arabe littéraire.
Safiya bint Houyay (arabe : صَفيَّة بِنْت حُيَي) est née vers 610 à Yathrib (devenue ensuite Médine), et morte entre 661 et 670. Elle s'est convertie à l'Islam et fut la onzième épouse de Mahomet en l'an 7 de l'hégire.
L'origine des différences entre sunnites et chiites
Tandis que les chiites choisissent le fils spirituel de Muhammad, Ali, pour guider les croyants au nom des liens du sang, les sunnites décident de faire d'Abou Bakr, compagnon du Prophète depuis toujours, le premier calife.
Une exaltation religieuse symbolisant la résistance et le sacrifice, aux antipodes de l'orthodoxie sunnite, qui n'hésite pas à la qualifier d'"hérésie". Pour s'éviter les persécutions des sunnites majoritaires, les chiites vont alors plonger dans la clandestinité.
Sumayyah bint Khayyat (arabe : سمية بنت خياط) est la mère de Ammar ibn Yasir l'un des compagnons les plus proches de Mahomet. Elle était une esclave d'Abu Hudhayfah, des Banu Makhzum. Elle est la femme de Yasir ibn Amir, un immigré yéménite, mawali de ce dernier.
Accusée d'éloigner de l'étude du Coran, la musique est associée à l'impureté et à l'égarement. Pourtant, l'organisation travaille sa propre présence sonore de façon particulièrement élaborée.
Géographiquement, les sunnites sont répandus en Afrique du Nord, dans la Péninsule arabique, en Turquie, en Syrie, en Afghanistan, au Pakistan, au Bangladesh, en Malaisie, en Indonésie, en Afrique subsaharienne et en Asie centrale.
Dans l'expression publique, ce terme est souvent évoqué pour désigner une condamnation, voire une condamnation à mort prononcée à l'encontre d'une personne. La fatwa lancée en 1989 par le guide suprême iranien sur l'écrivain Salman Rusdhie, auteur du livre Les Versets sataniques, a contribué à cette déformation.