Une culture d'entreprise toxique s'installe dans la durée.
Ce type de culture non seulement encourage les comportements de personnes difficiles ou toxiques, mais crée une mauvaise ambiance de travail, voire un environnement malsain. C'est aussi une culture qui distend les relations entre collègues.
Un environnement de travail toxique désigne l'ambiance et les conditions de travail qui exposent les travailleurs à des risques sur le plan de leur santé mentale.
Le sentiment de manquer d'énergie, d'être tout le temps épuisé ; Des troubles du sommeil ; Un manque d'appétit et des variations de poids anormales ; Des manifestations physiques comme des maux de tête ou de dos.
Les dirigeants toxiques, eux, font du mal aux autres de façon proactive. Ils utilisent la peur et l'intimidation pour garder le contrôle. Ils embarrassent les employés et menacent les gens afin d'obtenir de la conformité. Les patrons toxiques présentent souvent des traits psychopathes et narcissiques.
La répétition des tâches vous fatigue et vous sentez la lassitude poindre. Clairement, vous vous ennuyez dans votre quotidien. Vous sentez que vous refaites sans cesse les mêmes tâches et n'avez aucun défi à accomplir. Vous avez l'impression de stagner dans votre carrière et ne voyez aucune possibilité d'avancement.
Réagir face à un management toxique : mode d'emploi
Le plus souvent, la solution la plus simple consiste à informer son manager des conditions de travail qu'il est en train d'imposer à ses salariés. Cela consiste à faire remonter son mal-être au travail à celui-ci ou bien à un responsable RH de l'entreprise.
L'une des façons de savoir si votre lieu de travail est toxique est d'évaluer l'énergie et l'enthousiasme au bureau. Si vous et vos collègues avez « le blues du dimanche soir », si vous vous dites à peine bonjour ou si vous les moments de joie n'existent pas, alors votre lieu de travail n'est probablement pas agréable.
Comment tenir le coup dans un environnement de travail toxique ? Défendez-vous et discutez autour de vous de vos expériences négatives. Cela ne doit pas nécessairement être avec votre patron. Vous pouvez également consulter un psychologue (du travail).
Stress, harcèlement, fatigue intense, violence psychologique… les risques psychosociaux, facteurs de mal-être profond au travail, touchent tous les secteurs d'activité.
En revanche, le lieu de travail devient réellement toxique dès lors qu'il se distingue par des comportements négatifs systématiques : un manque de respect, de la non-inclusion, des agissements contraires à l'éthique, une concurrence impitoyable et des pratiques abusives.
"Il faut évoquer les choses objectivement, en utilisant d'abord des formules impersonnelles, puis en parlant de ses propres émotions", conseille le spécialiste. Par exemple : "Je me sens stressé·e ces derniers temps", au lieu d'incriminer directement son interlocuteur : "Votre façon de fonctionner me stress".
La diplomatie est essentielle pour apaiser les tensions sur le lieu de travail. Si vous devez exprimer un grief à un supérieur, réfléchissez bien à la meilleure façon d'aborder la situation. Avant de partager votre déception à votre patron, évaluez la situation et identifiez la cause de vos frustrations.
Vous vous ennuyez au travail
Vous n'avez rien contre personne, mais vous ne vous sentez plus en phase avec l'ambiance de votre milieu de travail. Ça peut arriver et vous n'êtes coupable en rien. Cela dit, c'est un signe annonciateur qu'il faut démissionner de votre poste.
Le manager qui reste flou ou change régulièrement d'objectifs met en péril le succès d'un projet. En effet, la confusion et le manque de directives ne peuvent qu'être source d'erreurs et de malentendus. Au contraire, le manager doit fixer des objectifs concrets, réalistes et atteignables, le tout en un temps défini.
Ignorer la haine que cette personne déverse toute la journée serait une forme de résistance; manier le sarcasme; dire oui quand on pense non; ne pas s'énerver frontalement, mais penser très fort qu'on la déteste aiderait à se sentir mieux en travaillant à ses côtés et à passer au-dessus de cette violence, selon Tepper.
La souffrance au travail concerne souvent un seul travailleur. Dans ce cas, ce dernier doit en informer son employeur. Il est recommandé d'acter le problème par e-mail ou un courrier, car seuls les écrits peuvent constituer des preuves en cas de litige.