Contrairement à une croyance très répendue il n'existe pas de melon mâle ou femelle. La pastille qui apparaît à l'opposé du pédoncule n'est que la cicatrice laissée par la chute de la fleur ( femelle) apres fécondation.
La présence d'une aréole à la base est le signe d'un melon femelle, ce qui est un « plus » pour la qualité. Lorsque la queue du melon (pédoncule) a tendance à se détacher, le melon est arrivé à maturité. Le melon doit sentir bon. On teste l'odeur au niveau de la queue (pécou, dit-on dans le midi).
Les melons, quelle que soit leur variété, doivent être taillés pour encourager la végétation, obtenir plus vite des fleurs femelles, et leur permettre de se gorger en sucres et en jus. Selon la région dans laquelle on se trouve, le Midi par exemple, la taille peut être moins suivie.
Seules les fleurs fécondées donnent un melon et un nombre important de grains de pollen est nécessaire pour obtenir un fruit de bonne qualité gustative, de forme et de poids convenables, commercialisable.
Le melon a besoin de chaleur et d'humidité.
Arrosez bien à la plantation et ensuite une fois à deux fois par semaine surtout si le temps est sec. Arrosez avec de l'eau à température. En été, faites couler un peu avant d'arroser afin que l'eau qui sort du tuyau ne soit pas trop chaude. Surveillez le feuillage du melon.
Ce sont les fleurs mâles. Hormis les hybrides, les melons produisent d'abord des fleurs mâles sur les branches charpentières, puis des fleurs femelles sur les branches secondaires. Plusieurs semaines peuvent s'écouler entre les deux.
Le secret pour avoir des fruits très goûteux est de provoquer un stress hydrique en fin de maturation : arrêtez d'arroser les melons et les pastèques pour faire monter la teneur en sucre.
Pollinisation du melon
Elle peut être auto-fécondée, une fleur femelle pouvant être fertilisée par du pollen provenant d'une fleur mâle de la même plante. Cependant les fécondations croisées sont prédominantes, et ce sont les insectes notamment les abeilles qui pollinisent les fleurs de melons.
Après avoir soupesé le melon, humez-le. Si le parfum est sucré, la chair du melon sera gorgée et la saveur sera assurée. Si l'odeur sucrée est vaguement piquante, reposez-le il est certainement trop mûr.
Des fleurs mâles et femelles
La fleur mâle, elle, se développe sur une véritable tige beaucoup plus fine et ne comporte pas d'orifice en son centre. Elle contient uniquement les étamines qui forment une petite grappe serrée, et qui produisent le pollen.
Il suffit d'insérer un petit pinceau ou un coton-tige dans une fleur mâle (facile à reconnaître, car elle n'a pas d'ovaire à la base) pour ramasser du pollen jaune, puis de l'enfoncer dans le centre d'une fleur femelle (elle aura un ovaire à la base), touchant ainsi au stigmate.
L'organe mâle de la fleur est l'étamine. L'étamine se compose du filet, qui est une longue tige, et de l'anthère, qui se trouve au bout du filet. L'anthère est une petite masse recouverte de pollen. Le pollen est l'équivalent des spermatozoïdes chez les animaux.
Une moyenne de deux arrosages copieux par semaine est un minimum pour le melon. En zone très chaude et en période de sécheresse, il peut être nécessaire d'arroser tous les deux jours.
Semis et plantation du melon
Choisissez un endroit chaud et ensoleillé. Privilégiez un sol riche et profond, enrichissez si besoin en compost. Respectez un espacement de 80 cm à 1 m entre chaque plant.
C'est habituellement causé par une pollinisation inadéquate de la fleur. On appelle cela la coulure ou encore, on dit que le fruit n'a pas noué.
Le meilleur moment pour tailler le melon est lorsque le pied du melon se développe au potager et lorsque la tige principale commence à porter trois à cinq feuilles (sans compter les cotylédons). C'est à ce moment là que vous pourrez couper la tige principale après la deuxième feuille.
Fumier bien décomposé, compost et cendres de cheminée à la préparation du sol. Vinasse de betterave en cours de culture. Cet engrais bio en poudre très riche en potasse permet aux plantes de mieux fixer l'azote ; les plantes et les racines se développent mieux, la résistance et le rendement sont améliorés.
Cela correspond à la période allant de juillet à septembre, soit 4 à 5 mois après le semis.
Mais surtout, ça permet de ne pas faire d'erreur quand on vous donne des instructions de repiquage, à quel stade repiquer la plante, comment compter les feuilles. Les cotylédons, ce sont les feuilles primordiales, déjà présentes dans la graine avant même qu'elle ne germe.