Les formes libres. Un grand nombre de formes poétiques sont libres parce qu'elles n'ont pas de structure définie. Elles se distinguent par leur sujet, leur registre, leur longueur, selon les cas. Parmi les formes libres importantes, on distingue le blason et l'épigramme.
Elles se distinguent par leur sujet, leur registre, leur longueur, selon les cas. À partir du XIXe siècle, les poètes privilégient les formes libres. Parmi les formes libres, les plus importantes sont le blason, le calligramme, le poème en prose et l'épigramme.
Le texte poétique exprime des sentiments, des émotions : amour, tristesse, bonheur, solitude… Le poète joue avec les mots et leur sonorité. Son intention est de faire partager ce qu'il pense, ce qu'il voit ou ce qu'il ressent.
La poésie est un genre qui se fixe des contraintes fortes pesant sur la forme : respecter certaines longueurs de vers, certains schémas de rimes, un nombre précis de strophes et de vers par strophe, etc. Ces contraintes varient selon la forme du poème (un sonnet, une ballade ) et selon l'époque.
Les formes poétiques fixes les plus connues :
L'acrostiche. Le sonnet. Le pantoum. La ballade.
On peut cependant voir en elle deux grandes catégories : les genres poétiques codifiés, appelés genres fixes et variables, et les genres poétiques plus libres comme le poème en prose ou le poème en vers libres.
SONNET, subst. masc. VERSIF. Poème de 14 vers, composé de 2 quatrains aux rimes embrassées, suivis de 2 tercets dont les 2 premières rimes sont identiques tandis que les 4 dernières sont embrassées (sonnet italien) ou croisées (sonnet français).
Il doit être composé de 14 vers. Il doit contenir deux quatrains (strophe de quatre vers) suivis de deux tercets (strophe de trois vers), entièrement formés d'alexandrins (vers de douze syllabes). La disposition des rimes composant la finale de chacun des vers doit épouser la structure suivante : ABBA ABBA CCD EDE.
Il est intéressant aussi de situer le poème dans un courant littéraire et l'occasion précise qui en a suscité l'écriture (contexte). Quels sont, dans la représentation du monde, les éléments (sentiments, actions, attitudes…) appréciés et / ou dépréciés ?
Parlez du poète si c'est nécessaire; mais ne répétez pas les renseignements qui se trouvent dans le texte, et ne faites pas la biographie du poète. Discutez le poème et vos idées dans votre groupe; vous pouvez écrire l'exposé ensemble ou le diviser pour écrire des parties individuellement, comme vous le préférez.
Le langage poétique repose essentiellement sur des images, des sons, et des formes qui évoquent des sensations par un jeu d'associations habiles. Plus les associations sont surprenantes et inhabituelles et plus leur puissance d'évocation est forte.
Tout comme le sonnet, le pantoum doit respecter des règles : Il doit contenir 16 vers dont seulement 10 doivent être différents. Il est composé de 4 quatrains (strophes de quatre vers). La longueur des vers est laissée au choix de l'auteur, mais doit être préservée tout au long du poème.
alexandrin
(du Roman d'Alexandre, XIIes.) Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)
Le sonnet est une forme fixe de poème apparue en France au XVIe siècle et introduite par Clément Marot. Un sonnet est composé de deux quatrains et de deux tercets, les vers sont en alexandrins. Le sonnet se termine généralement par une chute (= pointe).
L'alexandrin est, en métrique française classique, un vers composé formé de deux hémistiches (ou sous-vers) de six syllabes chacun, soit un total de douze syllabes. Les deux hémistiches s'articulent à la césure, qui est le lieu de contraintes spécifiques.
Les rimes sont dites plates (ou suivies) lorsqu'elles se suivent simplement par groupe de deux (« AABB »).
Rimes construites dans une alternance deux par deux (ABAB) ; autrement nommées rimes alternées. Exemple : Le professeur avait demandé une strophe en rimes croisées, l'élève a fait des rimes embrassées, ce qui prouve qu'il n'a pas compris.
D'abord écrit en décasyllabes, puis en alexandrins, le sonnet comprend quatorze vers : deux quatrains (qui forment un huitain) et deux tercets (sizain). Le dernier vers d'un sonnet est souvent appelé « chute ».
fém. 1. Forme du discours écrit ou oral, qui n'est soumise à aucune des règles de la versification; discours réalisé dans cette forme.
Dans des éditions anciennes, les strophes pouvaient n'être repérables que par leur cohérence interne (par exemple par la ponctuation ou la disposition rimique). Une strophe peut être assimilée au paragraphe d'un poème isolé typographiquement.