L'hypomanie est un trouble de l'humeur caractérisé par des périodes d'irritabilité, d'hyperactivité et des sautes d'humeur, associées à des troubles du sommeil. La durée de ces symptômes ne s'étale pas au-delà de quatre jours. Cette phase est souvent suivie d'une autre, dépressive.
La manie, ou un épisode manique, se caractérise par une augmentation de l'humeur, un état euphorique sans rapport avec un contexte particulier, et une excitation psychologique et physique. Un état hypomanie est une forme atténuée d'état maniaque.
On appelle « hypomanie » une forme de délire épisodique ou continuel, caractérisé par une activité excessive suivie d'un épisode dépressif. Il s'agit d'un trouble psychiatrique qui peut être pathologique (c'est-à-dire maladive) ou non pathologique.
En parler avec ses proches, démêler les situations, les interpréter ensemble avec le filtre de la maladie permet souvent de désamorcer les conflits en les comprenant mieux. C'est aussi réaliser que la « nostalgie » de la manie ou de l'hypomanie ressentie par certains patients n'est qu'un leurre bien dangereux.
Parmi les facteurs déclencheurs figurent les situations susceptibles de provoquer un état maniaque ou dépressif chez les personnes qui ont déjà connu un épisode bipolaire : excès de stress ou privation continue de sommeil, par exemple. Les substances chimiques peuvent aussi être des facteurs déclencheurs.
Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
Un épisode maniaque est principalement caractérisé par : → une élévation de l'humeur, une agitation psychomotrice, des idées de grandeur, des insomnies ; → des critères de durée (plus d'une semaine) et un retentissement fonctionnel majeur.
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
La lypémanie, que Esquirol voulait distinguer de tous ces usages allégoriques et qui signifie en grec "éprouver du chagrin et de l'anxiété", décrit, elle, précisément, une passion triste pouvant se définir par un état dépressif de mélancolie profonde, qui va évoluer en obsession morbide.
Le trouble schizo-affectif se caractérise par la présence de symptômes liés à l'humeur, tels qu'une dépression. La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient... en apprendre davantage ou une manie.
tachypsychie , subst. fém., psychol. ,,Déroulement anormalement rapide de la pensée et des associations d'idées, qui s'observe dans la manie`` (Méd. Flamm.
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.
Les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. Dans les deux cas, l'entourage observe un changement brutal de l'état psychique de l'adolescent.
La plupart des personnes atteintes du trouble bipolaire vivent très bien grâce à un traitement continu. La plupart du temps, elles réussissent à maîtriser les symptômes de la maladie et peuvent mener une vie normale.
Les bipolaires ont des épisodes psychotiques ponctuels, rythmant un état de dépression quasi constant. Les borderline, eux, peuvent passer d'un état à l'autre plusieurs fois au cours de la même journée.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Les épisodes maniaques sont suivis d'une profonde dépression où la personne se sent dévalorisée et désespérée. Cette phase du trouble bipolaire est atrocement douloureuse. Les changements d'humeur associés au trouble bipolaire affectent profondément les relations ainsi que la vie sociale et professionnelle.
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Les personnes souffrant de troubles maniaques ou d'états bipolaires sont soignées avec des thymorégulateurs. Ce sont des régulateurs de l'humeur qui font baisser l'état d'excitation exacerbée et apaisent le patient. Le plus connu est le lithium.
En suggérant une origine neurale, cellulaire et génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires, les études de neuroimagerie et de neuropathologie confirment le chevauchement considérable qu'il existe entre ces maladies.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.