La proposition infinitive est une proposition subordonnée complétive particulière organisée autour d'un verbe non conjugué à l'infinitif et dont le sujet est distinct de celui de la principale. Elle remplit généralement la fonction de complément d'objet. Exemple : J'écoute mes parents parler.
Une proposition infinitive est une proposition dont le verbe est à l'infinitif. Elle peut être une proposition indépendante, ou une proposition subordonnée. L'infinitif peut être employé comme prédicat quand le verbe ne nécessite pas l'indication de personne ou de nombre.
« regarder » est un verbe de perception. « choisir une robe de cette couleur » est la proposition infinitive, qui joue le rôle de COD du verbe voir. Le pronom « la » est le sujet du verbe « choisir ». La proposition participiale est une subordonnée qui n'est introduite par aucun mot subordonnant.
La proposition infinitive sert de complément d'objet aux verbes perceptifs comme « voir, entendre, écouter, sentir, regarder, etc. ». Voici venir les beaux jours. Les verbes « laisser - envoyer » et les présentatifs « voici - voilà » peuvent avoir une proposition infinitive comme complément d'objet.
La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, etc.).
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Le groupe verbal à l'infinitif peut occuper les fonctions de sujet de la phrase (exemple 1), d'attribut du sujet (exemple 2), de complément direct du verbe (exemple 3), de complément du nom (exemple 4) et d'attribut du complément direct (exemple 5). Devenir meilleur est mon objectif. Kevin semble parvenir à ses fins.
Il faut savoir reconnaître une subordonnée participiale
soit sémantiquement équivalente à une infinitive, à une conjonctive ou à une relative : "Me voici parlant tout seul." = "Me voici en train de parler tout seul." ou "Voici que je parle tout seul." ou "Me voici qui parle tout seul."
Une proposition est dite conjonctive quand elle commence par une conjonction de subordination (en français : que, dès que, pendant que, quand, parce que, puisque, bien que, quoique, si, même si, etc).
Il existe trois sortes de propositions subordonnées : – les propositions subordonnées complétives ; – les propositions subordonnées circonstancielles ; – les propositions subordonnées relatives.
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si, quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Ils donneront une réponse quand ils auront étudié la question.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
On peut remplacer le gérondif par un nom précédé d'une préposition : "On apprend par l'écriture (grâce à l'écriture) le métier d'écrivain."
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule.
L'infinitif est un mode. Gérondif et participe présent sont totalement identiques. Analyser un verbe, c'est donner son groupe, sa voix, son mode, son temps et sa personne. Un verbe n'appartient qu'à un seul groupe.
L'infinitif est la forme du verbe dite non conjuguée. Ce sont, par exemple, des verbes qui se terminent par : -ER, -IR ou -RE. Quelques exemples : manger, jouer, venir, finir, prendre, entendre, etc.
Quand utiliser l'infinitif ? L'infinitif présent doit être utilisé après un verbe conjugué ou après les prépositions à, de, sans et pour. Il peut également être utilisé en début de phrase. L'infinitif passé possède les mêmes usages, mais exprime une action ou situation antérieure.
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
Il existe deux catégories de subordonnées relatives : la proposition subordonnée relative adjective (a un antécédent) ; la proposition subordonnée relative substantive (n'a pas d'antécédent).
La proposition subordonnée interrogative est introduite par un mot interrogatif (pronom, déterminant ou adverbe) : elle peut être transformée en question. Ex. : Les gens du village se demandent [si le mauvais temps durera longtemps].