Après l'opération, vous restez en position allongée sur le dos au minimum pendant six heures, puis un membre de l'équipe soignante vous aide à vous tourner sur le côté en respectant les positions ci-dessous.
Il faut être prudent durant les mois suivant l'intervention afin d'éviter une mobilisation du matériel d'ostéosynthèse. La position assise prolongée est contre-indiquée durant 6 semaines. Il faut éviter les mouvements forcés durant 4 mois.
Après une discectomie chirurgicale (nom donné à la chirurgie de la hernie discale), une période de repos de 6 semaines est nécessaire. Elle correspond, ainsi, au délai de cicatrisation du disque et des muscles para-vertébraux qui ont été écartés au moment de l'intervention.
Évitez de porter des talons hauts qui accentuent la cambrure. En cas de fortes chaleurs, hydratez-vous suffisamment. Si vous souffrez de stress chronique, pratiquez régulièrement une activité de relaxation : yoga, méditation, tai-chi, qi gong, stretching, etc.
Vous pourrez dormir sur le dos ou sur le coté si cela est votre habitude, mais pas sur le ventre. Il ne faut pas vous asseoir ni vous lever avant le lendemain.
Quelles sont ses modalités de cette prise en charge ? Lors de la première séance post-opératoire (3 à 4 semaines en post-opératoire pour un patient opéré d'une hernie discale lombaire), le kinésithérapeute procède à un bilan initial.
On peut tout à fait reprendre une activité sexuelle agréable durant la période post-opératoire tant qu'on fait ça en douceur. Certaines se sentent prêtes après quelques jours, d'autres ne sont pas bien disposées mentalement ou ont encore les seins sensibles et attendent alors quelques semaines.
Dormir en position fœtale
La position du fœtus peut sérieusement aider à soulager le mal de dos pour en avoir un qui dort comme un bébé. Les personnes souffrant d'une hernie discale découvrent souvent un soulagement de la douleur dans cette position de sommeil, car elle permet d'ouvrir des espaces entre les vertèbres.
Voici quelques effets qui peuvent arriver de rares fois. – Retour de la hernie (des semaines, des mois ou des années après l'opération). – Nouvelles douleurs sciatiques dues à l'enflure causée par l'opération. – Maux de tête dus à du liquide qui entoure le cerveau (céphalo- rachidien) qui a coulé.
Il faut aussi éviter les sports tels que le tennis, le badminton… tous les sports symétriques, la marche à pied, la course à pied, la natation, le vélo sont d'excellents sports quand on souffre du dos." Dossier : Hernie discale : quand le disque ne tourne plus rond.
Pour diminuer les risques de complications et récupérer plus vite, vous aurez plusieurs actions à faire. À moins d'un avis contraire, on vous demandera de bien vous hydrater, bien manger, bouger, soulager la douleur et faire des exercices respiratoires.
Autrement dit, si vous souffrez d'une hernie discale, il vous est tout à fait possible de pratiquer des sports comme la marche, le vélo, la natation (crawl) ou encore l'aquabiking, qui sont des activités sans risque pour votre dos !
Choisissez des chaussures avec une semelle à air ou à gel amortissant. Éviter de se pencher en avant : pour récupérer un objet par terre, pliez les genoux et descendez en maintenant votre dos le plus droit possible.
Le patient peut présenter, après une période d'intervalle libre, quelques jours, mois ou années, la réapparition d'une douleur sciatique, liée à une récidive de hernie discale. Elle peut être précoce si elle survient dans les jours qui suivent la chirurgie, justifiant le plus souvent une ré intervention.
"Bouger dès que possible, souvent dès les premières heures qui suivent l'opération, reprendre ses activités rapidement, tout cela limite les risques de phlébite, c'est une des forces de l'ambulatoire", insiste le Pr Mainard. C'est également le secret pour garder souplesse et stabilité.
Porter des charges lourdes, même quelques jours après l'opération peut provoquer un retardement de la cicatrisation ou même des saignements.
Masser sa cicatrice permet d'assouplir les tissus, de réduire les adhérences, de stimuler la microcirculation et d'améliorer progressivement l'aspect de la cicatrice. Les massages sont possibles dès que les croûtes ont disparu.
La plupart (80 à 90 %) des sciatiques par hernie discale guérit avec un traitement médical comportant un repos relatif, des anti-inflammatoires (éventuellement des corticoïdes), des décontracturants musculaires, et des antalgiques.
« Il existe trois indications absolues à l'opération : un déficit moteur sévère, subit ou qui s'aggrave rapidement ; des douleurs intolérables et irradiantes en dépit d'un traitement antalgique et le syndrome de la queue-de-cheval.
L'objectif n'est pas seulement de raccourcir la durée d'hospitalisation mais d'atténuer le stress provoqué par une intervention chirurgicale dans le but de diminuer les complications et d'améliorer la réhabilitation tout en favorisant le bien-être du patient.
Cette intervention se fait sous anesthésie générale. Le chirurgien pratique une micro-incision, de moins de 2 cm, dans le dos pour accéder au canal vertébral où siègent les nerfs et, le cas échéant, la hernie. Une fois les nerfs mis à distance de la hernie, cette dernière est ouverte et enlevée délicatement.
Le principal traitement de la hernie discale consiste à soulager la douleur et l'inflammation à l'aide de médicaments antalgiques (paracétamol, codéine, tramadol, par exemple) ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple, l'ibuprofène).