Fiancée à Hémon, la jeune fille lui annonce qu'elle ne pourra pas l'épouser puisqu'elle va devoir mourir pour avoir désobéi à la loi de Créon. Personne n'a pu la dissuader.
Elle ne lui dit pas pourquoi elle ne veut pas l'épouser. Cette scène nous montre 3 moments essentiels de leur vie : passé, présent, avenir. Antigone fait allusion au soir du bal où il l'a demandée en mariage "je voulais être ta femme". Elle lui rappelle l'amour qui les uni "je t'aime comme cela, moi, très fort".
Antigone est leur petite sœur.
Elle est en même temps la fiancée de Hémon, le fils de Créon.
1 Antigone demande à Hémon ne pas la questionner. 2 Elle ne voulait pas se disputer et sort horrifiée. 3 Elle s´est fait belle, hier soir de le pardonner pour leur dispute de la veille. 4 Et lui, il a ri car que son acte est accompli.
Hémon a préféré Antigone à la belle Ismène, vers qui tout le portait. Il l'aime et veut la sauver, en intercédant auprès de son père, et sans connaître les vraies raisons du choix d'Antigone. Il partage son sort par désespoir d'amour : « Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? »
La surprenante demande en mariage d'Hémon s'explique par le destin. Le destin en marche 9. Elle pense qu'elle va mourir. Mais il n'y a rien à faire.
Hémon se suicide après la mort d'Antigone condamnée par le roi Créon. Pour le Pseudo-Apollodore, Hémon, encore enfant, est tué par le Sphinx/la Sphinge qui ravage la Béotie, avant l'arrivée d'Œdipe.
Son histoire est celle d'un refus de soumission qui remet en question l'organisation sociale. C'est ainsi que le psychanalyste Jacques Lacan considère Antigone comme le symbole d'une résistance individuelle, face à l'arbitraire, au nom d'un devoir considéré comme supérieur.
Créon va faire mourir Antigone. Créon veut expliquer à Antigone l'histoire de ses frères pour qu'elle sache toute la vérité de sa famille, qu'elle change peut-être d'avis, pour la sauver. Antigone ne connaissait pas bien ses frères parce qu'ils étaient plus âgés qu'elle. Polynice, c'était une brute et un traître.
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
Antigone n'est pas belle (« la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille ») mais représente l'intransigeance et la pureté. Elle risque la mort en transgressant la loi pour son frère, qui pourtant ne l'aimait pas.
I) Antigone contre Créon : Conflit moral, conflit politique
Antigone est jeune et frêle, c'est une femme et elle se soucie avant tout du repos de son frère Polynice. Créon est vieux, c'est un homme de pouvoir, il domine Antigone et se soucie avant tout du bien-être de la cité.
Parue en 1944, cette pièce de théâtre, inspirée de Sophocle, reprend le mythe grec d'Antigone, fille d'Œdipe, confrontée au dilemme d'en- terrer son frère contre l'édit du roi, et mourir suite à cet acte, ou vivre et le laisser sans les rites funéraires, errant à jamais sans trouver le repos.
Comme une religieuse, elle se cloître dans sa vérité : elle a raison parce qu'elle défend son frère, un homme, non un chien, à qui Créon veut voler sa mort. Elle nous fascine parce qu'elle est jeune, qu'elle accepte de mourir sans tarder. Attirée par la mort, elle ne dit jamais oui à la vie.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
Antigone doit enterrer son frère, et Créon doit appliquer les lois. Elle et Antigone ne peuvent pas enterrer Polynice, sinon Créon les condamnerait à mort, les tuerait. Antigone non plus ne veut pas mourir, mais l'honneur de son frère passe avant sa propre vie de mortelle. Ismène ne veut pas mourir.
Le roi ne veut pas punir Antigone car c'est sa nièce mais aussi la fiancée de son fils Hémon. (Créon est le frère de Jocaste).
La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
Dans les faits, la transgression d'Antigone est double. Elle ose s'opposer à l'autorité et elle ose s'affirmer comme sujet dans une société qui lui refuse ce droit ». Dès lors, Antigone incarne une figure de révolte proprement féminine.
Antigone affirme que chacun a son rôle à jouer dans ce monde : elle doit enterrer son frère, et Créon doit la faire mourir. C'est comme cela. Antigone et Ismène ne peuvent pas enterrer leur frère car la loi de Créon les ferait mourir.
Réponse: Créon commet l'erreur de lui dire qu'elle doit être heureuse avec Hémon et consentir a la vie qui n'est en fin de compte que le bonheur.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
La famille d'Antigone est maudite car sa mère Jocaste s'est pendue et son père Oedipe s'est crevé les yeux et s'est fait exilé. Ils appartiennent à la famille des Labdacides qui connait un destin tragique.