Il s'agit de construire une gigantesque étable hermétiquement close avec un système puissant de ventilation. L'air de l'étable est alors aspiré, il ne reste plus qu'à récupérer le méthane qui pourra ensuite être utilisé comme combustible par une chaudière.
Les composts dont on récupère le méthane sont placés sous bache en geoplastique (ca rassemble à un gros sac plastique avec un tuyau qui en sort) ou dans des cuves fermées en beton.
Tous les animaux d'élevage produisent donc du CH4 et du CO2. Cependant, les ruminants (bœuf, mouton, chèvre) excrètent des quantités plus grandes de ces gaz que les monogastriques (porc et volaille).
La production de méthane (CH4) par les animaux est d'origine digestive, plus précisément elle est in- hérente à la dégradation en anaérobiose de la biomasse végétale ingérée par les micro-organismes pré- sents dans certaines cavités du tube digestif : le gros intestin et le coecum, d'une part, et le réticulo- rumen, d' ...
1Chez les ruminants, le méthane produit au cours des fermentations digestives est rejeté par éructation dans l'atmosphère ce qui représente à la fois une perte sur la quantité d'énergie fixée par les animaux d'élevage et une contribution à l'effet de serre.
Quel impact les gaz émis par les vaches ont-ils sur la planète ? Si vous pensez que les gaz qu'émettent les vaches sont plus polluants que ceux des pots d'échappement de voitures, c'est faux, faux, et re-faux ! Contrairement aux idées reçues, les vaches émettent plus de rots que de pets !
Les boeufs émettent une grande quantité de méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone. Leur système digestif leur fait produire beaucoup plus de méthane que les cochons, les poules ou les dindes.
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais). Le méthane est également un puissant gaz à effet de serre.
La méthanisation permet de transformer les déchets organiques en biogaz et de produire ainsi une énergie renouvelable, le biogaz, qui peut ensuite être valorisé (électricité, chaleur, combustible). C'est un des moyens de valoriser les déchets organiques, en particulier ceux produits par les exploitations agricoles.
Métabolismes méthanogènes
Les bactéries méthanogènes, strictement anaérobies, conduisent à la production de méthane à partir d'un mélange de gaz carbonique et d'hydrogène. Ces bactéries réduisent le CO2 (ou HCO3-) en méthane.
Les vaches libèrent du méthane principalement par leurs rots. Le reste des émissions de gaz est sous forme de flatulences (pets).
Classement des pays les plus pollueurs
La Chine avec 9,9 milliards de tonnes de CO2 émises en grande partie dues à l'exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon ; Les États-Unis avec 4,5 milliards de tonnes de CO2 émises ; L'Inde avec 2,3 milliards de tonnes de CO2 émises.
L'idée est aussi simple qu'efficace: au lieu de séparer laborieusement le CO2, on ajoute de l'hydrogène au biogaz et la liaison des deux permet de produire encore plus de méthane. Le cœur de cette technologie est ce qu'on appelle un réacteur à lit fluidisé.
Un bio-digesteur est une simple construction en briques, enterrée quelques mètres sous le sol. Alimentée par la bouse des vaches et les déjections humaines, l'installation convertit la matière organique en gaz méthane par l'action des bactéries.
Pour obtenir du biométhane, il faut donc enlever le CO2, l'eau et d'autres composés pour atteindre une qualité similaire à celle du gaz naturel (98 % de méthane). Les techniques d'épuration sont multiples et éprouvées en Europe avec près de 200 installations.
Le principal inconvénient de la méthanisation reste l'investissement de départ et les coûts d'entretien. Comme dans tout procédé, il y a une technique à connaître, notamment sur le mélange optimal des matières. Dernier point, il faut s'assurer que le raccordement au réseau de gaz est possible.
Les étapes de la méthanisation :
Les déchets organiques sont collectés puis triés, brassés et introduits dans un méthaniseur. Ils sont ensuite mélangés et chauffés. En fermentant, les bactéries les transforment en biogaz. Le biogaz est épuré afin de ne garder que le CH4, qui prend alors le nom de biométhane.
Cette transformation se décompose en 4 grandes étapes : l'hydrolyse, l'acidogénèse, l'acétogénèse et la méthanogénèse.
Quels sont les principaux dangers pour la santé liés à l'inhalation de méthane? Le méthane n'est pas toxique en concentration au-dessous de la limite inférieure d'explosivité (LIE) de 5 % (50 000 ppm). De fortes concentrations de méthane peuvent déplacer l'oxygène et provoquer l'asphyxie.
Selon les scientifiques, le méthane est, après le dioxyde de carbone, le deuxième gaz qui contribue le plus au changement climatique.
Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux : il ne se voit pas et ne sent rien. Mais quand on le respire, il prend la place de l'oxygène. On a mal à la tête, envie de vomir, on est très fatigué. On peut aussi s'évanouir ou même mourir.
Le putois a, en plus, la particularité de dégager une odeur très forte lorsqu'il se sent menacé. D'ailleurs, son nom l'indique bien puisqu'en latin, 'putor' signifie puanteur et 'putidus', puant. On parle plutôt du furet (Mustela putorius furo) lorsque le putois est domestiqué comme animal de compagnie.
La production et la transformation des aliments pour les bêtes représentent 41 % des émissions attribuées à l'élevage ; la fermentation entérique (les rots) 44 % ; et 10 % sont dues au stockage et au traitement du fumier. Le reste est attribuable au transport de la viande produite.
Or cette mécanisation n'est rendue possible que grâce aux combustibles fossiles. À l'heure de la prise de conscience écologique, le retour du cheval ne paraît donc pas si fou. Les chevaux ne manquent pas de points positifs. Ils ne polluent pas l'atmosphère et sont silencieux.