En louant votre bien immobilier pendant plusieurs années, vous réduisez le montant de votre imposition selon la durée de mise en location du bien. Pour 2024, les nouveaux taux de réduction sont les suivants : 9 % du prix du bien si vous louez sur 6 ans, (*)
Il existe heureusement une règle simple : si les charges déductibles dépassent 30 % des loyers perçus, le régime réel permet de payer moins d'impôts. Dans le cas contraire, il faut opter pour le régime micro-foncier.
Par contre, vous pouvez payer moins d'impôt grâce au régime micro foncier si vos charges réelles représentent moins de 30 % de vos recettes locatives. Aussi, le régime micro a le mérite de la simplicité. Il vous fera économiser un temps certain dans la déclaration de vos impôts en limitant le risque de redressement.
En louant son bien (nu et à titre de résidence principale) pour une durée minimale de 6 ans, 9 ans ou 12 ans, le propriétaire bailleur peut récupérer 12 %, 18 % ou 21 % du prix d'achat sur la durée de mise en location. La réduction d'impôt maximale peut atteindre 63.000 euros.
Les frais déductibles par un salarié au titre de la double résidence s'entendent principalement : des frais de séjour, c'est-à-dire des loyers et frais annexes du logement (assurance, taxe d'habitation, tous abonnements tels que : eau, électricité, internet destiné à un usage professionnel etc.)
La location, en logement vide ou meublé, c'est donc souvent moins de frais, moins de responsabilités et surtout plus de liberté. Si votre travail, votre mode de vie ou vos envies vous poussent à changer d'air, vous n'avez qu'à résilier votre bail et prendre votre envol pour quitter ce logement.
Les revenus issus de la mise en location d'un logement nu sont imposables au barème progressif de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des «revenus fonciers». Ils sont également soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%.
Pour vivre de loyers encaissés chaque mois sans avoir à vous soucier de l'achat du bien, de sa gestion locative et de sa revente, orientez-vous vers la pierre-papier : SCPI, OPCI ou encore SCI. Quelques centaines ou milliers d'euros suffisent pour commencer à investir.
Liste de charges déductibles au régime réel
Frais d'acquisition du bien meublé si achat dans l'année fiscale à déclarer (honoraires d'agence, frais de notaire notamment) Les factures d'entretien et de réparations. Les charges de copropriété Les taxes (taxe foncière, CFE)
Oui ! Chaque année, vous pouvez déduire de vos revenus jusqu'à 10 700 euros de déficit foncier (ou 15 300 euros pour les logements concernés par l'une des déductions prévues à l'article 31 du code général des impôts).
Intérêts sur l'emprunt hypothécaire. Impôts fonciers. Primes d'assurance habitation. Coûts de chauffage et d'électricité
Les impôts et taxes
En résumé, seront déductibles la taxe foncière et toutes les taxes annexes à cet impôt. Est également déductible, la taxe annuelle sur les bureaux en Ile de France, ainsi que la contribution sur les revenus locatifs dont certaines sociétés sont redevables.
La taxe foncière est un impôt local dû tous les ans par le propriétaire du bien ou l'usufruitier du logement loué meublé, au 1er janvier de l'année. Elle est calculée en fonction de la valeur locative établie par la collectivité territoriale. Celle-ci n'est pas récupérable auprès du locataire.
A contrario, le régime micro BIC ne permet pas de déduire vos charges, mais vous bénéficiez d'un abattement de 50 % sur vos revenus issus de la location meublée.
Pour atteindre cet objectif, si vous commencez à épargner à l'âge de 35 ans, il vous faudra verser 170 euros par mois jusqu'à vos 65 ans. Vous obtiendrez alors une rente mensuelle à vie de 300 euros par mois à partir de 65 ans.
Le capital nécessaire est de l'ordre de 100.000 € (en tenant compte du coût de la vie et des impôts).
les rentiers de “classe moyenne” vivant confortablement, sans superflus. Une personne seule pourrait alors se satisfaire d'une rente annuelle comprise entre 24 000 et 50 000 euros.
Si le total des charges déductibles est supérieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut opter pour le régime réel. Si le total des charges déductibles est inférieur à 30 % des loyers annuels hors charges, il faut rester dans le régime du micro-foncier.
Les revenus locatifs tirés de biens immobiliers loués vides sont considérés comme des revenus fonciers. Ils peuvent alors être déclarés selon deux régimes d'imposition spécifiques : le régime micro-foncier et le régime réel.
Les taxes du propriétaire bailleur
Le propriétaire bailleur doit payer la taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe ou redevance des ordures ménagères dont il peut demander le remboursement à son locataire au titre des charges récupérables.
La motivation principale des loueurs est plutôt économique.
Parfois, la location renforce même l'accès à la propriété. Grâce aux dispositifs de location avec option d'achat, ou leasing, un loueur peut acquérir un bien après s'en être servi plusieurs mois. Rien à voir, donc, avec un arrêt des achats.
En devenant propriétaire, vous avez la garantie de vous créer un patrimoine durable quelle que soit la situation économique ! En restant locataire, l'argent de vos loyers est définitivement perdu au profit du propriétaire de votre logement.
La prestation étant supérieure, le loyer d'une location meublée est en toute logique plus élevé que celui d'une location vide. En fonction des localisations, on estime que cette différence de loyer peut atteindre entre 15 et 20 %, parfois jusqu'à 30 % pour des appartements de petites surfaces très bien situés.
Afin de pouvoir déclarer vos revenus tirés de la location meublée, vous devez déposer une déclaration n° 2042-C-PRO, complémentaire à votre déclaration de revenus (n° 2042). Les lignes indiquées dans les développements qui suivent se trouvent donc sur la déclaration 2042-C PRO.
La refacturation de la taxe foncière du bailleur au locataire doit s'effectuer en appliquant la TVA au montant refacturé, si le bail est soumis à la TVA. De plus, la taxe foncière refacturée par le bailleur n'est pas déductible pour le locataire.