Ainsi, le dyslexique ne comprend que le sens partiel d'un mot ou d'une phrase, mais pas son sens global. Le message d'un texte peut lui échapper totalement ou partiellement. De ce fait, il peut avoir des blocages dans la lecture et des difficultés dans différentes matières.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
Méthodes compensatoires
Les troubles dys étant structurels, il n'est pas possible d'éliminer la dyslexie via une rééducation orthophonique. Une grosse partie du travail est donc axée sur la mise en place de solutions de compensation, qui permettent à l'enfant de surmonter son handicap.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
La définition du « Handicap » dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi, la dyslexie se situe dans le champ du handicap cognitif spécifique et durable.
Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t). Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble.
Pour les dyslexiques, on conseille généralement les contrastes positifs, c'est-à-dire un fond clair et une couleur de police plutôt sombre. De fait, les contrastes améliorent la lisibilité. Cependant, les trop forts contrastes, par exemple noir et blanc pur peuvent gêner le lecteur et en particulier les dyslexiques.
Essayez d'établir une routine pour les devoirs que votre enfant doit suivre quotidiennement. Par exemple, convenez de l'heure à laquelle il doit commencer à faire ses devoirs et de l'heure à laquelle il peut les terminer. Accordez-lui des pauses et laissez-le se reposer, surtout s'il vient d'arriver de l'école.
Lui demander de lire la leçon par petits morceaux et lui faire reformuler avec ses propres mots chaque partie pour vérifier la compréhension. Ensuite, utiliser de la couleur pour surligner les mots clés et mettre en relief le plan de la leçon. Les couleurs favorisent la mémorisation chez les enfants dys.
Être dyslexique demande une grande capacité d'adaptation. Les enfants qui présentent ce trouble peuvent découvrir en eux des ressources insoupçonnées et une formidable créativité, liée à leur façon d'appréhender les choses autrement.
La dyslexie augmenterait le risque de souffrir d'hyperactivité et de troubles de l'attention (TDAH)4. On peut retrouver des problèmes de mémorisation, de coordination ou de latéralisation.
Oui, il naît dyslexique et il mourra dyslexique car la dyslexie n'est pas une maladie. Elle se soigne mais ne disparaît jamais. C'est un trouble du développement des structures cérébrales (dès la naissance). Sa cause est neurologique et non pas psychologique comme on l'a souvent dit.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.
Hypothèses : Les dyslexiques dans leur enfance peuvent être malmenés, voire éprouvés par les difficultés rencontrées dans leur parcours scolaire. Nous aurons ainsi à cœur dans ce mémoire d'orthophonie de voir si, en grandissant, l'adulte peut se servir de sa dyslexie comme d'une force, voire un atout dans son travail.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Sens de l'observation et de l'essentiel : les difficultés de lecture auxquelles ils sont confrontés les aident à se concentrer sur l'essentiel, à mieux observer. Notamment au niveau de la visualisation en 3D, ce qui est une compétence précieuse dans de nombreux métiers.
La dyslexie toucherait 5 à 15% des enfants et 5% de la population. Tous les enfants dyslexiques ne présentent pas tous les mêmes troubles.
Une cause génétique est privilégiée. Et Dans 60% des cas, il existe des antécédents familiaux. Pour être qualifié de dyslexique, un enfant doit être normalement intelligent, ne pas présenter de troubles sensoriels et perceptifs (audition, vue) ou psychologiques (troubles de la personnalité, de la communication).
L'anglais est une langue irrégulière particulièrement difficile ! Avec 1120 graphèmes pour seulement 40 phonèmes, c'est la langue étrangère que l'on déconseille le plus aux enfants dyslexiques !
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues. La dysphasie ne possède pas de traitement précis mais une aide et un suivi sont nécessaires : Un accompagnement de la famille dans l'apprentissage de la communication (éveil et développement)
Des répercussions scolaires et professionnelles
Dysphasie, dyslexie, dyspraxie, les troubles Dys ont des répercussions tant dans la vie scolaire que professionnelle : lenteur dans l'exécution de certaines tâches, fatigue, erreurs de compréhension.