Le mauvais réglage des soupapes d'admission et d'échappement peut entraîner : Des difficultés au démarrage : des soupapes mal réglées perturbent la combustion ; Une baisse de performance du moteur : cela se produit lorsque les soupapes ne restent pas ouvertes suffisamment longtemps.
Bruit anormal : des soupapes non étanches ou abîmées produisent des claquements inhabituels ; Perte de puissance : une mauvaise combustion entraîne des baisses de puissance du moteur ; Surconsommation inhabituelle de carburant : l'entrée de carburant étant perturbée, il n'est plus consommé en quantité normale.
Si vous entendez de l'air siffler à travers l'admission, vous pouvez avoir une soupape d'admission pliée. Si vous entendez de l'air siffler hors de l'échappement, vous pouvez avoir une soupape d'échappement tordue.
Ce peut être aussi la came qui s'est usée. Un jeu de plus en plus important s'installe et l'on peut repérer ce vieillissement à certains signes moteur qui ne trompent pas : Comme les soupapes ne ferment plus correctement, elles claquent et ce bruit de claquement est facilement perceptible.
Utilisez la méthode dite « en balance »
Tournez le moteur jusqu'à positionner les soupapes du cylindre opposé en balance : la soupape d'échappement finit de se fermer alors que celle d'admission commence à s'ouvrir. Contrôlez alors le jeu des soupapes du cylindre concerné, entre la queue de soupape et le culbuteur.
Au début, l'opération produira un crissement assez important, signe du rodage des deux portées. Une fois que le son devient plus « feutré », décollez la soupape de son siège, tournez-la d'un quart de tour et répétez l'opération plusieurs fois. Une fois le rodage au gros grain bien effectué, retirez la soupape.
Pour garantir la fermeture parfaite de la soupape il ne faut pas que le culbuteur ou l'arbre à cames effleure ou touche la queue de soupape pendant la période de fermeture de la soupape. Donc pour être sûr de ne pas du tout pousser, il faut laisser un jeu.
Mesurer l'écart entre la pastille et le dos de la came en y faisant passer une cale d'épaisseur. Exemple pour un réglage a 0.30mm pour l'échapemment, vérifier si la cale de 0.30 passe puit 0.35 ... La cale ne doit pas se tordre, elle doit glisser librement et sans jeu. Reporter le résultat dans le tableau.
Tu pousses le culbuteur de coté, et tu mets un objet métallique en contact avec la queue de soupape (genre une rallonge de clé à douille) puis tu donnes de "légers" et "délicats" coup de marteau bien dans l'axe de la queue de soupape...
Une soupape encrassée ou cassée. Des problèmes d'étanchéité : la soupape aura ainsi du mal à fermer correctement. S'il s'agit d'une soupape d'échappement, elle va aussi brûler, ce qui risque de la griller complètement. Ce dysfonctionnement est causé les gaz d'échappement qu'elle laisse s'échapper.
En effet, pour assurer un bon remplissage en gaz frais du cylindre, ainsi qu'une bonne évacuation des gaz brûlés en fin de cycle, il faut que le diamètre de la soupape, et donc des conduits d'admission/échappement, l'angle au sommet et la hauteur de levée de la soupape soient suffisamment grands.
Le réglage s'obtient par l'interposition de pastilles entre les poussoirs et les cames. On trouve la pastille montée sur le haut du poussoir, en contact direct avec la came ou bien placée entre la queue de soupape et le poussoir. C'est donc ce dernier qui est en contact avec la came.
Comment utiliser un jeu de cale ? C'est très facile, mettez côte à côte la ou les lames souhaitées, puis placez-les à l'endroit voulu. Ce jeu contient 20 lames, de 0,05 à 1mm. C'est l'outil indispensable pour départager avec précision .
Si vous roulez avec des soupapes non rodées, vous risquez d'abimer certains éléments du moteur et, dans les cas les plus graves, c'est la casse moteur assurée. Le rodage des soupapes permet d'assurer la bonne combustion du moteur et de vous offrir d'excellentes performances durant votre conduite.
Oui et non… Le rodage moteur a longtemps été un passage obligé. Et c'est toujours le cas : évitez de conduire en sur régime les 2 000 premiers kilomètres. Les experts recommandent un maximum de 3 500 tr/min et 150 km/h pour les moteurs diesel et de 4 500 tr/min et 160 km/h pour les moteurs essence.
Elles sont garantes de l'étanchéité de la chambre de combustion au moment de l'explosion du mélange air et carburant. Deux types de soupapes existent : celles d'admission et celles d'échappement. La première permet l'entrée de l'air au sein de la chambre tandis que la seconde évacue les gaz brûlés lors de l'explosion.
Les soupapes sont animées par l'arbre à cames. Des clapets permettent l'ouverture des cylindres qui se ferment grâce à un ressort. À l'ouverture, ils sont animés par un poussoir hydraulique qui se déplace sur le lobe de l'arbre à cames. Dès lors, ce dernier effectue des mouvements de rotation avec le vilebrequin.
Concernant les couleurs, les vertes représentent les soupapes d'admission alors que les rouges sont des soupapes d'échappement.
Le remplacement des joints de queue de soupape s'impose suite aux symptômes cumulés suivants : consommation d'huile anormale ; fumées bleues caractéristiques en décélération : le moteur aspire l'huile par les queues de soupape, la pression dans les cylindres étant faible due à l'absence de combustion moteur.
L'échange de toutes les soupapes ou des sièges de soupape se fait en plusieurs étapes. Tout d'abord, soulevez le capot du moteur refroidi, pour avoir vu sur les cylindres. Démontez ensuite les joints de culasse, pour libérer le chemin aux soupapes. Sortez les ensuite de leur filet avec les outils appropriés.