En soirées vous pouvez remplacer la cigarette par des bonbons ou chewing gums sans sucre, vous concentrer sur votre respiration par exemple... à force d'entraînement, vous penserez de moins en moins à la cigarette dans ces moments là.
En première intention, nous vous conseillons donc d'utiliser des substituts à la nicotine (patchs associés à des pastilles à la nicotine, ou à des gommes, spray...). Si les substituts sont bien dosés, ils atténuent les symptômes de sevrage.
Quand l'envie d'aspirer la fumée ou de sentir le goût de la cigarette est trop forte, lavez-vous les dents, grignotez une pomme ou une carotte, buvez un grand verre d'eau, faites-vous un bon jus de fruit ou un thé, aspirez de l'air à travers une paille, mâchez un chewing-gum sans sucre, un cure-dent ou un bâton de ...
La dépendance physique disparaît en moyenne entre 4 semaines et 3 mois suivant les personnes. C'est le temps qu'il faut aux récepteurs nicotiniques pour revenir à un taux normal.
De l'eau. Boire assez d'eau est essentiel pour arrêter de fumer. Il faut éviter au maximum l'alcool et le café qui améliorent le goût de la cigarette mais qui peuvent aussi provoquer une envie spontanée de fumer. Il est plus sage de consommer des tisanes ou du thé.
- Les moments de détente
Boire un grand verre d'eau ou mâcher un chewing-gum sont des astuces efficaces pour vous aider à dépasser la dépendance psychologique lié au manque de cigarette. Occupez vos mains avec un stylo par exemple et fixez votre esprit sur des pensées agréables ou sur vos projets.
Dans la plupart des cas, les symptômes physiques du manque de nicotine apparaissent en moins de 24h. Le moment où ils sont le plus intenses se situe entre 48 et 72 heures après l'arrêt. Ils s'atténuent ensuite durant une vingtaine de jours en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines.
La vitamine C est efficace pour contrer ce type de traumatisme causé par la fumée du tabac. Nous vous conseillons de prendre la vitamine C en tout début de sevrage afin de limiter votre envie de nicotine. Il est recommandé de combiner la prise de vitamine C avec un oligo-élément appelé sélénium.
Un métabolisme modifié
Avec, à la clé, une absorption de 100 à 300 calories quotidiennes en plus. Les données montrent que 48 jours après le sevrage, les ex-fumeurs consomment 227 calories en plus quotidiennement. C'est dans les premiers mois que le poids grimpe le plus.
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
En matière de tabac, le nombre n'est pas seul à compter. Fumer 1, 2 ou 3 cigarettes par jour ne met pas à l'abri des effets toxiques du tabac sur les poumons, le coeur... Car on oublie trop souvent l'autre constante à suivre : la durée d'exposition c'est-à-dire le nombre d'années de tabagisme.
Fumer une cigarette de temps en temps n'a pas d'impact significatif sur la santé. Ce qui est à craindre par contre, c'est de développer ou de réanimer à terme, une dépendance tabagique qui la ramènerait à un tabagisme quotidien.
Les bonbons Anis de Flavigny
Des petits bonbons qui vous passeront l'envie de fumer lorsqu'elle survient. Il s'agit en fait de petites graines d'anis enrobées de sucre de betterave et d'un arôme naturel à l'anis.
Il n'y a aucun risque, ni danger à s'arrêter du jour au lendemain. L'inconvénient c'est que vous allez passer par des moments compliqués dus au manque. C'est juste le corps qui doit se réhabituer à une vie sans fumée de cigarette. Peut-être passerez-vous par des difficultés à respirer.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Il est effectivement peu recommandé de rallumer une cigarette qui a déjà été en partie consommée, car le bout de la cigarette est un mélange de cendres et tabac brûlé concentrés en substances nocives et cancérigènes.
Ainsi, les petits fumeurs consommant en moyenne 5 cigarettes par jour ont trois fois plus de risque de mourir d'un AVC ou d'un infarctus que les non-fumeurs. Un risque qui évolue peu avec l'augmentation de la consommation de tabac : fumer une vingtaine de cigarettes par jour multiplie par quatre ce risque.
Le tabac améliore les performances dans des sports où l'adresse, la vitesse de réaction, l'acuité visuelle, la maîtrise de soi, la précision et l'orientation spatiale sont essentielles. Il n'est pas pour autant considéré comme une substance dopante.