Le participe présent peut être employé comme verbe ou comme adjectif. Lorsqu'il est employé comme verbe, il exprime une action. Il est alors invariable. On peut le remplacer par un autre temps du verbe, précédé de « qui, comme, lorsque,… » et il peut être également précédé de la préposition « en ».
Remplacement d'une relative
L'emploi d'un participe présent permet de remplacer une subordonnée relative introduite par « qui » : J'ai pris les auto-stoppeurs attendant sur le bord de la route (qui attendaient).
La formation du participe présent
Pour la plupart des verbes, le participe présent est formé : du radical de la première personne du pluriel (nous) de l'indicatif présent; de la terminaison -ant.
Les participes présents fleurissent dans de nombreux textes. Si on ne doit pas se priver de ce procédé syntaxique, il faut en faire un usage modéré. Ils alourdissent les phrases, freinent la lecture et pénalisent le style.
Le participe présent est une forme verbale qui marque une action et qui peut avoir un complément d'objet ou de circonstance. Il est invariable. Il se forme sur le radical de la 1ère personne du pluriel du présent de l'indicatif, auquel on ajoute la désinence –ant. Exemple : Nous allons » allant.
Le participe présent
Il est invariable. On reconnaît le participe présent au fait qu'il exprime une action et se comporte comme un verbe : il peut recevoir des compléments, et notamment des compléments d'objet. Il peut être complété par un adverbe. Dans ce cas, l'adverbe suit le participe présent.
Le gérondif se compose toujours de la préposition “en” suivie du participe présent (en rêvant). En l'absence de la préposition “en” (rêvant), le verbe sous la forme finissant par -ant est un participe présent.
Le participe passé peut avoir plusieurs terminaisons, c'est un verbe conjugué à un temps composé. Le participe présent se termine par -ant, il est invariable.
Le participe présent exprime une action. Il est formé du radical du verbe suivi de la terminaison -ant et est invariable. L'adjectif verbal exprime une qualité. À la différence du participe présent, il ne peut pas être suivi de compléments du verbe et surtout, il varie en genre et en nombre.
Le gérondif est employé comme complément circonstanciel pour indiquer un fait intervenant en même temps qu'un autre fait exprimé : en salant mon plat, j'ai regardé Jeanne.
Pour trancher entre -ent et -ant à la fin d'un mot, il faut toujours penser à regarder si le mot en question est un participe présent ou bien un adjectif ou un nom. Si l'on a affaire à un participe présent, on est certain que la terminaison sera -ant.
Exemple : S'impatientant, le candidat perdit son sang-froid. Dans ce cas, il n'y a pas de proposition subordonnée participiale, puisque le participe partage son thème avec le verbe de la proposition principale. C'est le candidat qui s'impatiente et c'est lui aussi qui perd son sang-froid.
Il y a deux temps du participe : le présent et le passé : dansant, dansé ; revenant, revenu. Le participe présent est un mot terminé par 'ant' qui marque l'action ; il ne varie jamais : 'On déteste les personnes reniant tout le monde. '
Le participe présent est employé comme un verbe conjugué à un autre temps. Exemples : Comme j'aime la campagne, j'y vais le plus souvent possible.
Quelques adjectifs en –ant qui ne sont pas dérivés d'un verbe : bruyant, élégant, géant, puissant, etc. Le suffixe –ent se retrouve surtout dans des adjectifs qui ne correspondent à aucun verbe. Toutefois, certains adjectifs en –ent ont un verbe et donc un participe présent correspondants.
Les adjectifs verbaux sont des adjectifs formés sur le participe présent d'un verbe. L'adjectif verbal s'écrit donc comme le participe présent. Un shampooing démêlant efficacement les cheveux (participe présent). Un shampooing démêlant (adjectif verbal).
N'écrivez pas « en convaincant le jury », mais « en convainquant le jury »… si convaincant que se montre l'avocat ! « Convaincant » est un adjectif et « en convainquant » est un participe présent.
Quand les verbes passer, sortir, rentrer, monter, descendre et retourner ont un complément d'objet, il faut utiliser l'auxiliaire avoir. Quand ces verbes n'ont pas de complément d'objet, il faut utiliser l'auxiliaire être.
Le participe passé du verbe « faire » est « fait ». On écrit « j'ai fait ». Exemple : J'ai fait un vœu. On écrit « je fais », à la 1e personne du singulier du présent de l'indicatif.
En effet, le gérondif passé se construit avec le participe présent de l'auxiliaire être ou avoir (étant ou ayant) suivi du participe passé du verbe, accordé selon les principes de l'accord du participe passé : « Ayant beaucoup travaillé, nous sommes fatigués » ou encore « Étant éloignée de la ville, elle en ignorait ...
Le subjonctif présent (ou le présent du subjonctif) est un temps de verbe simple qui fait partie du mode subjonctif. Il sert à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation.
On accorde ou non les formes en -ant selon le cas. Le participe présent formé du radical du verbe et de la terminaison -ant remplit souvent la fonction d'adjectif. En revanche, il est invariable, donc ne prend pas la marque du pluriel ou du féminin pour s'accorder avec le nom qu'il qualifie.