Le plus simple est de faire une révocation expresse. 1) La révocation expresse : Article 1035 du code civil prévoit que le testament peut-être révoqué et il peut-être fait aussi par un acte testamentaire ou par un acte devant le notaire. La révocation verbale n'a aucune valeur.
S'agissant du testament authentique, il peut être annulé par le testateur de son vivant, à tout moment. Il pourra pour cela faire un acte de changement de volonté devant son notaire, ou bien faire un nouveau testament qui annulera le testament précédent.
Le testament est nul lorsqu'il a été écrit par un tiers, même si l'on prouve qu'il l'a été sous la dictée du défunt. Il arrive qu'un tiers guide la main du testateur. Le testament sera annulé lorsque l'on établit qu'il ne traduit pas la volonté réelle du défunt.
Le testament authentique peut être annulé ou modifié par la seule volonté du testateur, toute sa vie durant. Le disposant doit avertir le notaire rédacteur du testament authentique qu'il souhaite modifier ses dispositions de dernières volontés et un nouvel acte est rédigé, annulant de plein droit l'ancien.
1- Principe durée de validité illimité d'un testament olographe. La loi ne pose pas de durée de validité d'un testament olographe et ainsi un testament manuscrit peut être rédigé plusieurs années avant le décès et être parfaitement valide.
Un testament doit obligatoirement être daté et la date mentionnée doit être exacte. D'après la loi, un testament olographe doit comporter une date, c'est-à-dire l'année, le mois et le jour. Faute de cette mention, l'acte n'est pas valable.
L'article 1131 du même code ajoute : « les vices du consentement sont une cause de nullité relative du contrat ». De ce fait, seules les personnes intéressées à la succession, c'est-à-dire les héritiers et légataires, pourront contester la validité du testament sur ce fondement.
Un testament n'est jamais irrévocable. C'est pourquoi, de son vivant et jusqu'à son décès, le testateur peut à tout moment décider de révoquer ou d'annuler son testament.
La preuve de l'insanité d'esprit du défunt devra être produite par la personne qui exerce l'action en nullité de testament devant le tribunal judiciaire compétent (anciennement tribunal de grande instance).
Les conditions à remplir
En effet, l'article 970 du code civil indique que le testament olographe ne sera valide que s'il est écrit en entier, daté et signé. Par conséquent le testament olographe, pour être valable doit être : daté, en précisant le jour, le mois et l'année de rédaction.
Le délai est de 5 ans à compter des opérations de partage de succession ou 2 ans à compter du jour où vous avez su que votre réserve héréditaire n'a pas été respectée. Le délai ne peut pas excéder 10 ans après le décès.
Pour contester un testament pour abus de faiblesse, il faut apporter la preuve de l'infraction ; Les héritiers peuvent également saisir le tribunal de grande instance pour non-respect des conditions de validité d'un testament exigées par la loi.
Le notaire conserve votre testament et le fait enregistrer au fichier central des dispositions de dernières volontés (FCDDV) dans les 3 mois suivant le décès du testateur : Personne qui rédige un testament afin de transmettre les biens de sa succession.
La contestation d'un testament authentique est possible. L'annulation peut être demandée pour inobservation des règles de forme ou de fond, mais également pour atteinte à la réserve, non-exécution des conditions imposées par le testateur, pour insanité d'esprit, etc…
Comment savoir si un testament existe ? Si vous disposez de l'acte de décès, il est possible d'interroger le fichier central de dispositions de dernières volontés (FCDDV) pour savoir si un testament existe, et connaître les coordonnées de l'office notarial qui en assure la conservation.
Le testament notarié est aussi très difficile à contester, étant donné que le notaire : s'assure de vérifier votre identité et votre consentement; voit au respect de toutes les conditions de validité imposées par la loi.
Blocage en cas de recel successoral. Une autre forme du blocage de la succession est le cas du recel successoral. Le recel consiste, pour un héritier, à détourner à son seul profit des biens ou des droits héréditaires qui auraient dû être compris dans le partage intervenu ou à intervenir avec les autres héritiers.
L'insanité d'esprit est une protection occasionnelle qui sanctionne par la nullité de droit de l'acte juridique l'absence de consentement. La charge de la preuve qui incombe au demandeur peut être rapportée par tous moyens, dont la présomption judiciaire.
Le dol doit être prouvé
En somme, elle doit établir qu'elle a été induite en erreur. De plus, le dol suppose que son auteur ait délibérément voulu tromper l'autre contractant ou lui nuire. L'erreur qui résulte d'un dol est toujours excusable (article 1139 du Code civil).
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Les personnes désignées dans un testament vont recevoir ce qui a été prévu par le défunt. Les règles varient selon le bénéficiaire (conjoint, héritiers réservataires…). Le conjoint peut recevoir jusqu'à la quotité disponible spéciale s'il y a des enfants, ou la totalité en leur absence.
Il faut savoir que le testament vous permet de disposer de vos biens de votre vivant au profit d'un bénéficiaire de votre choix. Ainsi, tout l'intérêt du testament est de pouvoir favoriser un proche tout en respectant la loi et notamment la réserve héréditaire.
Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
Le FCDDV recense l'existence de testaments déposés chez un notaire. Il est utilisé pour vérifier la présence de texte après un décès. . Une personne qui rédige un testament veut en principe qu'il soit respecté.
Le recel successoral peut être défini comme le « fait pour un héritier de détourner volontairement et frauduleusement un bien en vue de se l'approprier ou de dissimuler volontairement l'existence d'un autre héritier » (Définition du recel successoral, Chambre des Notaires de Paris).