Pour un sol fertile , il existe quelques méthodes simples à mettre en œuvre qui permettront d'avoir un bon sol et d'obtenir de beaux légumes par exemple. Culture sur buttes, utilisation d'outils comme la grelinette qui permet de décompacter le sol sans le retourner, utilisation d'engrais verts, de paillis.
La solution est de répandre un peu de compost mûr avant chaque nouvelle mise en culture ainsi que des paillages. Nourrir sa terre n'aura un effet positif qu'à une seule condition : que l'eau et l'air y circulent facilement. Enrichir un sol compacté aura l'effet exactement contraire à celui espéré.
Support physique des cultures, un sol fertile doit avoir une structure et une profondeur qui permettent aux plantes de développer leurs racines pour s'ancrer, retenir l'humidité et évacuer l'eau en excès. Sa composition doit permettre un bon approvisionnement en éléments nutritifs (N,P,K), en eau et en oligo-éléments.
Le compost mûr, à la fois amendement et engrais, est surtout un ferment bourré de bactéries, idéal pour ensemencer un sol peu fertile. Le thé de compost se fabrique avec un sac en tissu contenant du compost, immergé dans un seau d'eau, additionné d'un peu de sucre pour nourrir les bactéries, et brassé.
C'est le cas, notamment, des purins de plantes, de la corne broyée, du sang séché, des fientes de volaille, du tourteau … Pour enrichir la terre sur le long terme, et donc améliorer la qualité du sol, il faut se tourner vers les amendements humiques que sont les paillis, le compost, les fumiers, ou les engrais verts.
Pour obtenir un engrais à haute teneur en azote : utilisez de l'herbe tondue, ainsi, vous recyclez les tontes. Simple à réaliser, remplissez 25 litres d'herbe fraîchement coupée et couvrez avec de l'eau. Le mélange doit reposer 3 à 5 jours. Puis diluez l'infusion : une mesure d'infusion d'herbe pour 9 d'eau.
L'action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement un nouveau sol (argileux, peu humifère) en lui apportant de l'humus et des éléments vite assimilables par les cultures. Il vaut mieux du fumier « vieux » de 1 à 2 ans (pailles peu visibles) et il est préférable de ne pas l'enfouir très profondément.
Ces plantes permettent de régénérer la terre du potager, et de fournir des engrais naturels, sans avoir besoin de recourir à des ajouts chimiques. Parmi les plantes les plus fréquemment utilisées comme engrais vert, on trouve le trèfle, les pois, les fèves, la phacélie, la moutarde ou encore le sarrasin.
Sol riche et limoneux : la terre est poudreuse et douce lorsqu'elle est sèche. Sol léger et sableux : la terre est très granuleuse et sa texture est poreuse. Le sol riche en humus : le sol possède une texture spongieuse, la terre est légère et arbore des teintes très sombres.
Signes visibles de carence en azote
En cas de manque d'azote, la plante présente une croissance retardée, des tiges et des feuilles de petit format, les feuilles les plus anciennes qui jaunissent, puis qui tombent. Les tiges peuvent parfois rougir.
Gardez les épluchures, les restes de fruits et légumes, le marc de café, les coquilles d'œufs qui se dégradent facilement et ajoutez-y des lombrics. Ces derniers vont décomposer la matière organique. D'ici à quelques mois, ce lombricompost pourra être enfoui dans le sol, associé à du compost par exemple.
Pour améliorer la structure du sol et assouplir la terre, la rendre plus perméable, il faut apporter de la matière organique, notamment du fumier de cheval, de vache ou de mouton par exemple et du compost, enfouis à faible profondeur. Le fumier composté a un pouvoir asséchant, il se répand tous les 3 ans (4 kg/m²).
Afin de rendre un sol sableux fertile, il faut surtout l'amender pour rendre sa structure moins poreuse. Il s'agit d'augmenter la quantité d'humus qu'il renferme. L'humus stable agit en effet comme une éponge, retenant l'eau et les éléments nutritifs au plus près des racines des plantes.
Elle doit être de 0,4 mm ou un peu plus forte (0,2 ou 0,3 serait trop faible). On peut aussi utiliser un sable de maçonnerie s'il est grossier. Attention, le sable jaune est souvent trop fin et dans ce cas on obtient un résultat inverse à l'objectif visé, à savoir on alourdit une terre au lieu de l'alléger.
Comment appauvrit-on un sol ? Simplement en introduisant des pratiques qui génèrent la perte de matière organique par minéralisation excessive ou par érosion avec pour conséquence par exemple la perte de l'azote du sol par lixiviation des nitrates.
Le marc de café acidifie le sol légèrement, en outre il enrichit la terre d'humus. C'est pourquoi, il convient de préférence pour fertiliser les plantes qui préfèrent les sols humifères, acides. C'est le cas par exemple des hortensias, rhododendrons et myrtilles.
Les loams sableux et les loams conviennent le mieux pour la culture des pommes de terre : ils ont une capacité de rétention d'eau assez bien équilibrée, leur structure est stable, ils sont bien aérés et ont une bonne conductibilité thermique.
Rincez et égouttez les pois chiches. Disposez-les dans un mixeur avec 4 cuillères à soupe d'eau, 3 cuillères à soupe d'huile d'olive et un filet de jus de citron jaune. Salez, poivrez. Mixez pour obtenir un houmous crémeux (rajoutez de l'eau si nécessaire).
Il est préférable d'utiliser le compost composé de fumier de poule sur les salades et les choux verts, par exemple. De manière générale, les légumes feuilles et certains légumes racines (concombre, courgette, pomme de terre...) sont très friands d'azote et sont donc les plus disposés à accueillir ce type de fumier.
Le fumier est un apport essentiel pour amender le sol. De manière générale, il faut mettre du fumier dans le jardin à deux périodes : au début de l'automne et à la sortie de l'hiver, en mars. Mais attention de mettre du fumier dans le jardin uniquement lorsqu'il est décomposé afin d'éviter de brûler les cultures.
Des apports de fumier et d'engrais verts
Pour nourrir les plantes, il faut enrichir le sol en humus, en lui apportant régulièrement des amendements organiques. Parmi ceux-ci, citons les fumiers : frais, ils ne seront jamais incorporés, mais épandus sur la terre, à l'automne, ou glissés dans le tas de compost.
Un sol humide est un sol où l'eau stagne. Le sol humide retient donc l'eau, car les pluies s'écoulent très difficilement. Par exemple, les terres argileuses sont des terres humides qui conservent l'eau après une averse. Un sol humide se situe souvent en point bas, au fond d'une vallée.
Cette solution consiste à simplement creuser des trous de plantation beaucoup plus larges et surtout profonds que la motte qui viendra s'y loger : Vous placerez, au fond du trou, des pierres (ou galets) sur 30 ou 40 cm d'épaisseur. Vous pouvez également apporter du gravier par dessus pour améliorer encore le drainage.