Le plus sûr est encore de s'en rapporter à un notaire. Soit en lui remettant, sous enveloppe fermée et devant deux témoins, le document original. Il s'agit alors d'un testament «mystique». Soit en lui dictant ses dernières volontés devant témoins, qui devront signer le document et s'assurer de sa validité.
Le plus simple est de faire une révocation expresse. 1) La révocation expresse : Article 1035 du code civil prévoit que le testament peut-être révoqué et il peut-être fait aussi par un acte testamentaire ou par un acte devant le notaire. La révocation verbale n'a aucune valeur.
La contestation du testament notarié est donc possible par l'apport d'une preuve de l'incapacité d'une des parties lors de la rédaction du testament. Il est donc possible de contester un testament notarié en rapportant la preuve contraire des énonciations qui ne font pas foi jusqu'à inscription de faux.
En revanche, le testament olographe écrit à la machine, ne permettant pas de distinguer l'écriture manuscrite de l'auteur, est nul et non avenu. Le testament est nul lorsqu'il a été écrit par un tiers, même si l'on prouve qu'il l'a été sous la dictée du défunt.
Afin de contester un testament olographe, il peut également suffire, à l'un des héritiers de contester l'écriture ou la signature de ce testament. Il peut intenter un recours devant le tribunal de justice, exclusivement compétent en la matière.
Le testament notarié est aussi très difficile à contester, étant donné que le notaire : s'assure de vérifier votre identité et votre consentement; voit au respect de toutes les conditions de validité imposées par la loi.
Le délai qui leur est accordé pour une telle remise en cause est de cinq ans à partir du décès ou à compter du jour où ils ont eu connaissance du testament.
Pour le contester, il faut saisir le tribunal judiciaire et invoquer un motif relatif au fond ou à la forme du testament. La contestation d'un testament olographe constitue une procédure spécifique devant le tribunal judiciaire avec l'assistance d'un avocat spécialisé en droit des successions.
S'agissant du testament authentique, il peut être annulé par le testateur de son vivant, à tout moment. Il pourra pour cela faire un acte de changement de volonté devant son notaire, ou bien faire un nouveau testament qui annulera le testament précédent.
Pour contester un testament pour abus de faiblesse, il faut apporter la preuve de l'infraction ; Les héritiers peuvent également saisir le tribunal de grande instance pour non-respect des conditions de validité d'un testament exigées par la loi.
Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
Le délai de droit commun en matière de prescription de succession est de 6 ans. Cela signifie que si l'administration fiscale entend rectifier la déclaration de succession qui lui a été déposée, elle doit agir auprès du ou des héritiers dans le délai de 6 ans à compter de la date de décès.
Le rôle du testament
Le testament permet en effet d'exprimer les dernières volontés sans avoir à suivre une forme particulière. Il ne nécessite aucun frais, l'intervention du notaire n'étant pas obligatoire dès lors qu'il est écrit, daté et signé de votre main (testament olographe).
Un testament doit obligatoirement être daté et la date mentionnée doit être exacte. D'après la loi, un testament olographe doit comporter une date, c'est-à-dire l'année, le mois et le jour. Faute de cette mention, l'acte n'est pas valable.
Parfois, pour léguer certains bien par testament, il faut avoir le consentement écrit de notre époux. C'est le cas, par exemple, si vous avez prévu donner certains bien à votre époux dans votre contrat de mariage et que cette donation est «irrévocable».
Force est de constater que l'annulation d'un testament entraîne la disparition juridique de celui-ci, de surcroît rétroactivement. De son vivant, le testateur peut révoquer ou annuler son testament. Après son décès, ses héritiers peuvent demander la révocation ou l'annulation du testament en justice.
la désignation d'une personne, que l'on appelle « exécuteur testamentaire », qui sera chargée d'exécuter ses dernières volontés (répartition et attribution des legs, etc.) ; la reconnaissance d'un enfant ; la désignation d'un tuteur pour ses enfants ; la désignation du bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie.
Le testament mystique est un testament écrit dans le plus grand secret, il tire son nom de ce côté mystérieux dont il est couvert. Le « testateur » (personne dont les dernières volontés sont portées sur papier) transmet le testament au notaire clos, cacheté et scellé.
Les personnes désignées dans un testament vont recevoir ce qui a été prévu par le défunt. Les règles varient selon le bénéficiaire (conjoint, héritiers réservataires…). Le conjoint peut recevoir jusqu'à la quotité disponible spéciale s'il y a des enfants, ou la totalité en leur absence.
Ils demanderont peut être au juge de diligenter une expertise judiciaire afin de prouver qu'il s'agit d'un faux testament. Le juge pourra par exemple ordonner une expertise graphologique afin que l'écriture du défunt et du testament soient comparées.
L'article 970 du Code civil indique que le testament olographe ne sera valide que s'il est écrit en entier, daté et signé. Le testament olographe n'est assujetti à aucune autre forme.
Afin de contester un testament olographe, il suffit de contester l'écriture ou la signature de ce testament. L'héritier pourra ainsi intenter un recours devant le tribunal de justice. L'article 1373 du Code civil dispose à cet effet : « La partie à laquelle on l'oppose peut désavouer son écriture ou sa signature.
Le recel successoral peut être défini comme le « fait pour un héritier de détourner volontairement et frauduleusement un bien en vue de se l'approprier ou de dissimuler volontairement l'existence d'un autre héritier » (Définition du recel successoral, Chambre des Notaires de Paris).
Non : le testament d'une personne ne peut pas être contesté de son vivant. Cela n'aurait en outre aucune utilité, puisque le testateur demeure libre de modifier ses dernières volontés jusqu'à son décès.