Le dommage peut être réparé par l'assureur qui se substitue à l'auteur du dommage pour indemniser la victime. L'auteur du dommage (l'assuré) est lié par contrat avec un assureur qui prend en charge des risques, moyennant le paiement d'une cotisation.
La réparation d'un dommage consiste dans le versement de dommages-intérêts. Les parties à l'action en réparation du préjudice sont le demandeur 'c'est à dire la victime du préjudice) et le défendeur (c'est à dire l'auteur du dommage).
Louis-René Penneau : Par principe, la réparation du préjudice écologique s'effectue en priorité en nature : cela signifie généralement la remise du site dans l'état où il se trouvait avant la réalisation du dommage écologique ou sa dépollution.
Lorsque le fait dommageable est accidentel, la réparation consiste à rétablir la situation antérieure comme si l'accident ne s'était jamais produit. Le préjudice doit être évalué de telle sorte que l'indemnité ne viendra pas appauvrir celui qui a subi le dommage, ni l'enrichir.
Un dommage est réparable s'il présente plusieurs caractères. Le dommage est une atteinte à un intérêt légitime, il est certain, personnel et direct. Caractère légitime. La victime d'un dommage doit se trouver dans une situation conforme à la loi pour demander réparation.
Il existerait trois types de dommages : le dommage corporel, le dommage matériel et le dommage moral.
Pour prouver l'étendue d'un dommage, la victime peut demander au juge de désigner un huissier ou un expert (médecin, architecte, ingénieur…) afin d'établir un constat. Il convient plutôt de recourir à une enquête ou bien à des témoignages, ou une expertise…
Le principe de réparation intégrale des préjudices implique que le responsable d'un dommage doit indemniser tout le dommage et uniquement le dommage, sans qu'il en résulte ni appauvrissement, ni enrichissement de la victime. Il s'agit d'un principe de stricte équivalence entre la réparation et le dommage.
La réparation du dommage doit remettre la victime dans la situation où elle se serait trouvée si l'acte dommageable ne s'était pas produit. A cette fin, le droit prévoit deux formes de réparation: réparation en nature et réparation par équivalent.
Les méthodes HEA (Hab itat Equivalency Analysis) et REA (Resource Equivalency Analysis) Ces méthodes sont celles préconisées par la loi du 1er août 2008 relative à la responsabilité environnementale.
Un dommage environnemental est, pour le droit communautaire, une « modification négative mesurable d'une ressource naturelle ou une détérioration mesurable d'un service lié à des ressources naturelles, qui peut survenir de manière directe ou indirecte ».
Le préjudice écologique pur est un « préjudice consistant en une atteinte non négligeable aux éléments ou aux fonctions des écosystèmes ou aux bénéfices collectifs tirés par l'homme de l'environnement ». En France, toute personne responsable d'un tel préjudice est désormais tenue de le réparer.
Dédommagement d'un préjudice par la personne qui en est responsable, soit par le rétablissement de la situation antérieure, soit par le versement d'une somme d'argent, c'est-à-dire de dommages-intérêts. (On dit parfois réparation civile.)
La réparation en nature consiste pour l'assureur à mandater un artisan du réseau pour réparer le préjudice subi par le bâtiment de l'assuré.
Le juge pénal peut condamner l'auteur d'une infraction à payer à la victime des dommages-intérêts et une somme destinée à couvrir les frais engagés pour le procès. Lorsque la personne condamnée ne paie pas, la victime peut saisir le Service d'aide au recouvrement des victimes d'infraction (Sarvi).
Le principe indemnitaire, un principe d'ordre public. En vertu du contrat d'assurance, l'assureur est un subrogé légal dans les droits de l'assuré contre les tiers qui par leur fait ont mis en cause sa responsabilité (Article L 121-12 du Code des Assurances) et ce, jusqu'à concurrence de l'indemnité.
Si vous avez subi un préjudice qui a été causé par un acte ou par une négligence, c'est l'auteur de l'acte ou de la négligence qui doit vous indemniser. Il s'agit d'une application du principe de la responsabilité civile.
Le "préjudice moral" qui atteint la personne dans son affection dit "préjudice d'affection", dans son honneur ou dans sa réputation est indemnisable.
Définition de Dommages-intérêts. Les dommages-intérêts constituent la compensation financière à laquelle peut prétendre une personne qui a subi un préjudice moral ou une atteinte dans son patrimoine ou les deux la fois.
Les préjudices personnels, c'est à dire les souffrances endurées physiques et morales, le préjudice esthétique, les préjudices d'agrément, les préjudices sexuels sont également évalués.
Si la personne condamnée n'a pas les moyens de payer les dommages et intérêts sous dix jours, c'est, dans ce cas, le fonds de garantie d'indemnisation des victimes qui prend le relais. Le fonds de garantie se retourne ensuite contre le condamné pour recouvrer les sommes payées à la victime.
La réparation du préjudice moral se fait au moyen d'une indemnisation appelée dommages et intérêts. Comme pour tout préjudice, la victime doit prouver une faute, un préjudice et un lien de causalité entre les deux.
Les Souffrances Endurées (S.E.)
Les traitements subis jusqu'à la consolidation peuvent être pris en compte dans les Souffrances Endurées. Les Souffrances Endurées sont calculées sur une échelle de 0 à 7 ( de très léger [ 1/7 ] à très important [ 7/7 ] en passant par moyen [ 4/7 ]).
Élargie au-delà de la seule atteinte à l'intégrité d'une chose, « le dommage désigne, à proprement parler, la lésion subie, qui s'apprécie au siège de cette lésion, tandis que le préjudice, qui est la conséquence de cette lésion, apparaît comme l'effet ou la suite du dommage » [2]