Pour bouturer ce type de rejet, attendez qu'il soit bien développé et détachez-le du pied-mère en faisant des mouvements de leviers avec une fourche bêche en périphérie de la plante. Une fois la racine portant la plantule apparente, coupez-la avec un sécateur pour la détacher du pied mère .
Plantation du drageon
Replantez-le directement dans son nouvel emplacement s'il est déjà vigoureux, et arrosez copieusement pour favoriser sa reprise. À l'inverse, s'il paraît encore chétif ou si aucun autre endroit n'est prêt à l'accueillir, transplantez-le en pépinière ou dans un pot.
Prélevez une feuille à sa base en la détachant simplement d'un geste sec. Laissez ensuite sécher la feuille trois jours. Plantez la base de la feuille dans le substrat décrit ci-dessus sans trop l'enfoncer. De nouvelles racines devraient bien vite apparaître ainsi que de nouvelles feuilles à la base de la bouture.
Séparation de drageon
Cette technique se pratique au printemps ou en automne. Si le drageon reste en place après la séparation (pour remplacer un vieil arbre, par exemple), faites-la au printemps. Sinon, s'il est replanté ailleurs, il est préférable d'attendre l'automne ou l'hiver.
Le rejets peuvent s'éloigner de la plante mère, la tige est alors souterraine puis se redresse quand la dominance de la plante mère s'affaiblit du fait de l'éloignement (Bananier par exemple mais reste proche de "la mère"). On appelle aussi rejet les jeunes tiges qui apparaissent sur les souches d'arbres recépés.
À la différence du rejet, le drageon est une pousse issue d'une racine, le méristème qui lui donne naissance est toujours néoformé. C'est le cas par exemple du robinier faux acacia dont les drageons, très épineux, sont bien ennuyeux pour le jardinier.
De nombreuses plantes se reproduisent ainsi : rosier, noisetier, framboisier, lilas, … La pomme de terre émet également des drageons, dont les extrémités se transforment en tubercules. Le stolon est un rejet aérien, issu de la transformation du bourgeon terminal de la tige en un système racinaire.
La meilleure façon d'enlever les rejets consiste simplement à les couper à la base avec un sécateur. Vous pouvez le faire à n'importe quelle saison, de préférence quand ils sont encore jeunes. (Les plus gros laissent une plaie plus grande qui est plus susceptible d'être infectée par un champignon ou une autre maladie.)
Plongez la bouture dans un pot opaque contenant de l'eau. Changez l'eau régulièrement (tous les 5 à 7 jours). Patientez quelques semaines. Plantez ensuite la bouture et ses racines préférentiellement au printemps, en début d'été ou début d'automne.
Les mois de mars, avril et mai, quand les plantes d'intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale sous l'influence des jours de plus en plus longs, sont particulièrement propices au bouturage, mais on peut continuer de faire des boutures jusqu'au début de l'automne.
Les boutures herbacées réalisées durant les mois de mai et de juin, s'enracinent rapidement, au bout de 2 ou 3 mois selon les espèces. Repiquer par la suite en automne à leur emplacement définitif, au jardin ou dans un pot.
La période idéale : de novembre et mars (période de repos végétatif). Le matériel : une fourche-bêche, un sécateur.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Supprimez les feuilles de la base pour ne pas qu'elles pourrissent dans la terre et coupez les feuilles restantes du rameau de moitié pour limiter l'évaporation ou supprimez les carrément. Pincez également la tête du rameau. Faites un trou avec un morceau de bois dans le substrat du pot et insérez-y la bouture.
Un rejet est une pousse qui nait à la base d'un tronc d'arbre ou autour de la souche d'un arbuste. Le rejet se manifeste donc sur la ramure d'une plante ligneuse à tige unique.
Le bouturage dans l'eau est aussi possible pour de nombreuses plantes d'extérieur : aucuba, bégonia, bignone, datura, fuchsia, géranium, hortensia, impatiens, laurier-rose, lierre, lilas, menthe, potentille, sauge...
Il s'agit de choisir une tige de la plante mère, de la dépouiller de ses feuilles, et d'en enterrer une partie afin que celle-ci produise de nouvelles racines. On pourra ensuite la replanter indépendamment du pied-mère. Utilisation : Plantes à rameaux souples, ou à enracinement difficile.
Glissez une gousse d'ail, pointe en haut, dans chaque trou puis recouvrez d'un peu de terre afin de colmater. Au fil du temps, la vitalité de la souche diminuera et elle se dévitalisera.
Ces rejets sont le signe d'un déséquilibre dans la croissance de la plante. Ils traduisent l'existence d'une contrainte subie par la plante, contrainte identifiée ou non.
On doit éliminer ces rejets dès leur apparition, car ils risquent d'épuiser la plante et donc d'avoir un impact négatif sur la production de fruits. On doit également les éliminer quand les plantes forment tellement de drageons qu'elles risquent d'épuiser la plante-mère ou bien encore de trop s'étendre dans un jardin.
Il suffit de conserver les gourmands de tomates et de le mettre dans un verre d'eau à la lumière du jour. Au bout de quelques jours à peine, les racines vont commencer à se multiplier dans votre verre d'eau. Il est alors temps de replanter les tiges des boutures.
Le drageon ou rejet, souvent plus vigoureux que la plante désirable, peut même venir à dominer ou à étouffer son greffon. Il faut toujours le supprimer par la taille dès que vous le voyez.