Après un arrêt d'au moins trente jours, la reprise du travail est obligatoirement assortie d'une visite de reprise (art. R. 4624-22 du Code du travail). Organisée par l'employeur, elle doit se tenir dans les huit jours suivant le retour du salarié dans l'entreprise.
L'employeur ne peut en aucun cas laisser un salarié reprendre son travail sans organiser la visite médicale de reprise imposée par le Code du travail. L'examen médical doit être organisé dans un délai de 8 jours à compter de la reprise du travail par le salarié.
Selon la durée de l'arrêt, vous pouvez être soumis ou non à une visite médicale. Le médecin du travail pourra décider des conditions dans lesquelles la reprise du travail s'effectuera (travail à temps partiel pour raison thérapeutique, aménagement du poste de travail, reclassement).
Lorsque votre arrêt de travail dure plus de 3 mois, une visite de préreprise est organisée par le médecin du travail soit à votre demande, soit à l'initiative de votre médecin traitant ou du médecin conseil de la Sécurité sociale. C'est le service de prévention et de santé au travail (SPST) qui vous convoque.
par le médecin du travail, par le médecin traitant, par le médecin conseil des organismes de sécurité sociale, ou par vous-même en tant que salarié.
Si le salarié reprend son poste dans l'attente de la visite médicale de reprise, il est de nouveau soumis au pouvoir disciplinaire, même avec la suspension du contrat de travail, mais seulement pendant le délai de 8 jours durant lequel la visite médicale peut être organisée.
Après un arrêt d'au moins trente jours, la reprise du travail est obligatoirement assortie d'une visite de reprise (art. R. 4624-22 du Code du travail). Organisée par l'employeur, elle doit se tenir dans les huit jours suivant le retour du salarié dans l'entreprise.
Obligation de l'employeur en matière salariale dans l'attente de la visite de reprise à l'issue d'un arrêt de travail. A l'issue d'un arrêt de travail d'au moins 30 jours, l'employeur est tenu, en application de l'article R.
Elles sont prescrites par le médecin traitant à la suite d'une maladie ou d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle. Elles permettent d'adapter la charge et/ou le temps de travail à votre situation pour reprendre le travail dans de bonnes conditions.
Comment annoncer son retour au travail ? L'employeur est généralement informé de la date de reprise du travail du salarié via l'arrêt de travail transmis par son salarié, et qui précise la date présumée de fin de l'arrêt. Cette date peut se décaler si l'arrêt est prolongé.
La rémunération du temps partiel thérapeutique se compose d'une partie du salaire payé par l'employeur et d'Indemnités journalières versées par la CPAM. Le salaire : La rémunération versée par l'employeur dépend du nombre d'heures effectuées dans le cadre du TPT et de son contrat de travail au sein de l'entreprise.
L'organisme de Sécurité sociale (CPAM, MSA) verse au maximum 12 mois d'IJ par période de 3 ans consécutifs.
Votre médecin traitant peut vous autoriser à reprendre un travail léger pour raison médicale. Dans ce cas, il vous préconise une reprise du travail à temps partiel. Il doit vous remplir le certificat médical et le certificat d'arrêt de travail pour accident du travail ou maladie professionnelle.
Oui, un employeur peut passer un appel à un salarié en arrêt maladie, à condition toutefois de respecter certaines règles.
Le renouvellement
La prolongation de l'arrêt doit être prescrite par le médecin prescripteur de l'arrêt initial ou par le médecin traitant, sauf impossibilité dûment justifiée par l'assuré.
En plus du salaire à temps partiel, l'assuré peut bénéficier d'indemnités journalières (IJ) versées par la Sécurité sociale. L'IJ versée dans le cadre d'un mi-temps thérapeutique est calculée selon les mêmes modalités que les IJ versées en cas d'arrêt de travail pour maladie.
Si le médecin conseil estime que votre temps partiel thérapeutique n'est plus médicalement justifié, vous ne percevrez plus d'indemnités journalières. Si vous êtes en désaccord avec la décision prise par le médecin conseil de votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), vous avez la possibilité de la contester.
Quels sont les inconvénients ? Il est possible que malgré le fait que le salarié ait obtenu l'accord de sa caisse, l'assuré souhaitant bénéficier d'un mi-temps thérapeutique peut se voir refuser ce réaménagement par la société qui l'emploie.
Le médecin du travail conduit les actions de santé au travail pour préserver la santé des travailleurs tout au long de leur parcours professionnel. Il surveille l'état de santé des travailleurs en fonction de leur âge, des risques concernant leur sécurité, leur santé et la pénibilité au travail.
Vous bénéficiez d'un examen par le médecin du travail dans 3 situations : Vous revenez d'un congé maternité ; Vous avez été arrêté pour maladie professionnelle ; Vous étiez en arrêt d'au moins 30 jours pour accident du travail, maladie ou accident non professionnel.
Même si vous avez réalisé une visite de préreprise, la visite médicale de reprise reste obligatoire. La visite de préreprise est initiée par le salarié, le médecin traitant ou le médecin-conseil.
Le salarié peut, à tout moment, demander une visite médicale auprès de son médecin du travail, s'il pense que ses problèmes de santé peuvent être en relation avec le travail ou retentir sur le travail. Un rendez-vous peut être demandé directement auprès du secrétariat du médecin du travail.
Une visite médicale de reprise s'impose après tout arrêt de 30 jours pour accident du travail ou maladie ordinaire et dans les suites d'un arrêt pour maladie professionnelle, quel que soit la durée de l'arrêt, ainsi qu'après un congé maternité.
Lorsque l'arrêt de travail a duré plus de trois mois, une visite de pré-reprise peut être organisée par le médecin du travail. Elle peut être organisée à l'initiative du patient, ou à la demande du médecin traitant ou du médecin conseil de la Sécurité sociale.
Assurez-vous donc d'avoir un bon dossier, conservez vous-même les informations importantes et demandez à votre médecin traitant de préparer une lettre avec des pièces jointes avant de vous rendre à un examen de contrôle.