La qualification des faits est le fait de donner un "nom" à une situation donnée ou à une chose. L'objectif final de ce processus est de faire transparaître des effets et/ou des conséquences que l'on qualifiera de juridiques. Par exemple, un contrat de prêt qui a mal été contracté. Ce dernier deviendra caduc.
Qualifier juridiquement des faits, c'est faire correspondre à un fait une catégorie juridique de laquelle découle un régime juridique. Exemple : Alors que vous conduisez à basse allure, un conducteur énervé, vous double à pleine vitesse sur une ligne blanche. Vous avez, dans ces faits, trois qualifications juridiques.
La rédaction d'un cas pratique nécessite le respect de plusieurs étapes. Vous devez, dans l'ordre chronologique, rédiger les faits (A) annoncer le plan (B), évoquer le problème de droit (C), la solution en droit (D) puis la solution en l'espèce (E) et enfin la conclusion (F).
La qualification des faits et des parties
Dans n'importe quelle situation concrète soumise à l'analyse des élèves, il faut tout à la fois savoir qualifier les faits, c'est-à-dire les évoquer en termes de droit et qualifier les parties, c'est-à-dire leur attribuer un « statut » dans la situation étudiée.
A l'occasion de l'étude d'un cas pratique, il convient de procéder à la qualification juridique des faits exposés. Qualifier juridiquement consiste à traduire en termes juridiques une situation (des faits) régie par le droit, dans le but de déterminer la règle de droit applicable.
En droit civil français, on appelle fait juridique tout évènement ou toute situation de fait, volontaire ou non, qui a pour conséquence de produire des effets juridiques qui n'ont pas été voulus par les intéressés, mais qui découlent automatiquement de ce que prévoit la loi, indépendamment de leur volonté.
Principe. En logique, le syllogisme est un raisonnement logique mettant en relations trois propositions : deux d'entre elles, appelées « prémisses », et hiérarchisés, conduisent à une « conclusion ».
Alors que l'acte juridique renvoie à la volonté de produire des effets de droit (obligations et droits), le fait juridique est défini comme un agissement ou un évènement auquel la loi attache des effets de droit (article 1100-2 du Code civil).
L'argumentation juridique (encore appelée syllogisme juridique)est le raisonnement qui permet de rapprocher les faits juridiquement qualifiés des règles de droit applicables, par un jeu de logique. L'application de la règle de droit est la conclusion et la déduction de l'existence ou non d'un droit.
La qualification consiste à rattacher les faits à l'origine du problème à une catégorie juridique (par exemple, un brevet, une vente, un vol); la catégorie juridique indique ensuite quelles sont les règles applicables.
Le dommage doit se présenter comme une suite directe du fait générateur qui l'a produit. Ex. : une automobile est endommagée du fait de la chute du mur d'un immeuble en ruine. En pratique, on dit aussi qu'il doit exister un lien de causalité entre le fait générateur (à l'origine du préjudice) et le dommage lui-même.
A) L'origine du litige :
Cela suppose une interprétation sur une question de droit ou sur une question de fait. Ce litige peut aussi trouver son origine dans la mauvaise foi, tout simplement parce qu'une des parties soumet une prétention qu'elle sait mal fondée.
Au-delà du recadrage des affirmations et propositions douteuses des candidats, le juriste doit s'efforcer d'objectiver le débat grâce à ses connaissances et ses analyses, pour en améliorer la qualité.
Le problème juridique est également appelé problème de droit, ou question de droit. Il s'agit du questionnement qui permet aux avocats et autres juristes d'amener une réponse d'ordre juridique à un fait isolé ou à une série de faits.
La majeure est la proposition qui énonce la règle de droit (loi, décret, règlement, contrat ou même jurisprudence). Elle est abstraite, générale mais pertinente. Elle affirme que si telle hypothèse est réalisée, telle conséquence s'ensuivra.
En quelques mots, un raisonnement juridique consiste à faire des liens logiques entre des notions et des concepts juridiques. Par exemple, on vous interroge sur le statut de l'embryon et cela vous évoque à la fois la notion d'infans conceptus, la question de la personnalité juridique, le droit de la mère et l'IVG…
En droit civil, la "majorité" est le statut juridique que la loi attache à la personne qui a atteint l'âge de 18 ans.
Situation qui se produit, qui a lieu indépendamment des règles.
La charge de la preuve incombe ainsi au demandeur à l'instance (actori incumbit probatio), qui supporte la charge d'établir la réalité des faits qu'il allègue à l'appui de sa prétention. Le défendeur à l'instance n'a quant à lui, à ce stade, rien à prouver.
Il existe trois catégories d'actes : les actes conservatoires, les actes d'administration et les actes de disposition. Ces trois catégories correspondent à un ordre croissant de gravité en fonction du résultat économique de l'opération: plus l'acte engage le patrimoine, plus il nécessitera de formalités.
Il existerait trois types de dommages : le dommage corporel, le dommage matériel et le dommage moral.