L'angoisse de rester seul(e) la nuit est très fréquente. Il s'agit d'une peur ancestrale, qui nous renvoie à notre fragilité d'être humain. Au Moyen-Âge, par exemple, on dormait souvent en position demi assise, et toujours à plusieurs dans le même lit.
Faites de la chambre un endroit sympathique, et du lit un endroit douillet. Ses doudous préférés le protégeront contre les méchants. Tenez-vous aussi à des rituels réguliers et rassurants. Montrez lui aussi que la nuit peut être douce, grâce à de beaux rêves.
La « nyctophobie », ou la peur de la nuit, ne concerne pas que les enfants. Elle submerge aussi les adultes, qui connaissent de grandes angoisses lors du coucher. Comment expliquer cette phobie de la nuit et surtout comment s'en libérer ? Décryptage et conseils d'expert.
Il me caresse alors sous ma nuisette, m'embrasse les épaules pour me sortir de mon sommeil et puis, petit à petit, on glisse dans un corps-à-corps brûlant. Ce sont des moments très excitants que j'apprécie souvent.»
La banane, les dattes et la mangue
Certains fruits ont une teneur élevée en tryptophane. C'est le cas de la banane, des dattes et de la mangue. Plutôt doués pour remettre les pendules du sommeil à l'heure, ces fruits gagnent à être consommés avant le coucher.
3 choses à retenir pour tirer profit de la solitude : Savoir s'éloigner de temps en temps, pour mieux se retrouver ensuite. Prendre le temps de se faire plaisir à soi, et continuer de s'épanouir en tant qu'individu indépendant. Partager les découvertes faites seul et être curieux de celles de l'autre !
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
"La procrastination du sommeil se définit comme le fait de ne pas réussir à aller se coucher à l'heure prévue alors qu'aucun facteur externe n'y fait obstruction" affirme une équipe de chercheurs de l'Université d'Utrecht dans une édition récente du journal Frontiers in Psychology.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
L'angoisse du soir touche essentiellement les jeunes adultes et les femmes. Certains professionnels de santé avancent le fait que l'angoisse du soir reflète les difficultés à gérer le stress, les soucis ou sont le reflet des frustrations emmagasinées dans la journée.
L'angoisse nocturne se manifeste par une crise d'angoisse au cours de la nuit, aussi appelée attaque de panique. Contrairement à l'anxiété, phénomène naturel se déclenchant en cas de danger, la crise d'angoisse survient brutalement sans raison apparente.
La nyctophobie désigne une peur démesurée de l'obscurité ou de la nuit.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Nicotine, caféine, colas, etc., stimulent le système nerveux et retardent l'endormissement. De plus, «la caféine augmente le nombre d'éveils et affecte donc la qualité et la quantité de sommeil», explique la nutritionniste Nathalie Jobin. L'effet de la nicotine est similaire.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Selon plusieurs chercheurs, la privation de sommeil est le principal facteur à l'origine de l'épidémie d'obésité actuelle [1,2]. En effet, un gain de poids et une augmentation du tour de taille, de la masse adipeuse et de l'apport calorique seraient associés à un sommeil insuffisant et de mauvaise qualité [4, 5, 6, 7].
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
C'est par le biais d'une écoute attentive, d'un dialogue et d'une relation de confiance que le sentiment de solitude pourra être vaincu. Bien sûr, parfois cela n'est pas suffisant. Une thérapie est alors nécessaire pour sortir d'un isolement profond.
Agrumes : citron, pamplemousse et orange, trop acides
L'acidité de certains fruits peut venir entraver l'endormissement. C'est le cas des agrumes comme le citron, le pamplemousse ou encore l'orange. "Ils peuvent provoquer des reflux inconfortables en position allongée", nous explique Raphaël Gruman, nutritionniste.
Certaines études indiquent que les aliments riches en tryptophane ont un effet bénéfique sur le sommeil. Par exemple, vous pourriez prendre une petite portion de noix (comme les amandes, les graines de citrouille et les noix de Grenoble), un verre de lait écrémé ou une banane comme dernière collation de la soirée.
Quel est le meilleur moment pour manger une banane ? La banane donne de l'énergie et fait partie des rares fruits qui nécessitent une longue digestion. Par conséquent, on évitera de manger de la banane le soir, sous peine de connaître quelques désagréments, comme des ballonnements ou des gaz.